La conférence-débat portant sur : « les garanties des risques de crédit : quels atouts et quelles contraintes ? » qui a eu lieu le 17 mars 2016, a rassemblé plusieurs acteurs du monde de la finance et de la banque. Organisée par l’Association des anciens stagiaires, séminaristes, auditeurs camerounais et le Centre d’études financières économiques et bancaires (Université d’entreprise du groupe Afd) (Assac-Cefeb), cette rencontre a été présidée par Pierre Kam, son président et le directeur de l’Afd du Cameroun, Hervé Conan.
L’importance d’une telle concertation tient au fait que de plus en plus, le développement économique passe par le développement des Pme créatrices d’emplois. Celles-ci sont le plus souvent confrontées à l’accès au financement de leurs projets, faute d’instruments et de prêts adaptés à leurs besoins. Tout en reconnaissant l’importance des Pme pour le développement économique, le secteur bancaire rencontre des difficultés pour le financement des projets du fait de l’insuffisance de garanties ou de mécanismes de prévention des risques. Ce qui limite l’accès aux crédits disponibles et à des prix compétitifs. Dès lors, les fonds de garanties des risques de crédit apparaissent comme une solution que l’Agence française de développement met en œuvre depuis plusieurs années au profit de l’Afrique.
Inclusion financière
Dans l’économie mondiale, les Pme concernent plus de 95% des entreprises et près de 60% de l’emploi dans les pays occidentaux ; elles offrent près de 78% d’emplois dans les pays en voie de développement, alors qu’elles brassent 51% du Pib dans les pays du Nord et 16% dans ceux du Sud. Et parmi les obstacles au développement d’un secteur des Pme dynamique en Afrique au Sud du Sahara, cette croissance économique ne profite pas systématiquement aux Pme. Par ailleurs, l’inclusion financière reste l’un des principaux leviers de développement des Pme qui restent toujours le «chainon manquant» pour diverses raisons structurelles. Enfin, il y a plusieurs raisons pour lesquelles les banques financent si peu les Pme : taux d’intérêt élevés, faible structuration, manque de visibilité sur l’activité et aussi et pénurie des ressources à moyen long terme Le bilan opérationnel du fonds de garantie ARIZ de l’Afd dans le monde concerne 80 partenaires pour 39 pays d’intervention.
En Afrique au sud du Sahara, le Cameroun avec 20% d’encours au 31 décembre 2015 est parmi les cinq premiers pays bénéficiaires, avec la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar et le Mali.
L’importance d’une telle concertation tient au fait que de plus en plus, le développement économique passe par le développement des Pme créatrices d’emplois. Celles-ci sont le plus souvent confrontées à l’accès au financement de leurs projets, faute d’instruments et de prêts adaptés à leurs besoins. Tout en reconnaissant l’importance des Pme pour le développement économique, le secteur bancaire rencontre des difficultés pour le financement des projets du fait de l’insuffisance de garanties ou de mécanismes de prévention des risques. Ce qui limite l’accès aux crédits disponibles et à des prix compétitifs. Dès lors, les fonds de garanties des risques de crédit apparaissent comme une solution que l’Agence française de développement met en œuvre depuis plusieurs années au profit de l’Afrique.
Inclusion financière
Dans l’économie mondiale, les Pme concernent plus de 95% des entreprises et près de 60% de l’emploi dans les pays occidentaux ; elles offrent près de 78% d’emplois dans les pays en voie de développement, alors qu’elles brassent 51% du Pib dans les pays du Nord et 16% dans ceux du Sud. Et parmi les obstacles au développement d’un secteur des Pme dynamique en Afrique au Sud du Sahara, cette croissance économique ne profite pas systématiquement aux Pme. Par ailleurs, l’inclusion financière reste l’un des principaux leviers de développement des Pme qui restent toujours le «chainon manquant» pour diverses raisons structurelles. Enfin, il y a plusieurs raisons pour lesquelles les banques financent si peu les Pme : taux d’intérêt élevés, faible structuration, manque de visibilité sur l’activité et aussi et pénurie des ressources à moyen long terme Le bilan opérationnel du fonds de garantie ARIZ de l’Afd dans le monde concerne 80 partenaires pour 39 pays d’intervention.
En Afrique au sud du Sahara, le Cameroun avec 20% d’encours au 31 décembre 2015 est parmi les cinq premiers pays bénéficiaires, avec la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar et le Mali.