Le nouveau ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi (à gauche), félicitant le Pr Louis Max Ayina Ohandja (à droite), son secrétaire d’Etat chargé des routes.
C’est au pas de course que le Premier ministre Philémon Yang a installé le 5 octobre 2015, les nouveaux ministres issus du dernier réaménagement. A chaque étape, le rituel aura été le même : remerciements au partant, félicitations au nouveau venu, et recommandations portant sur l’esprit d’équipe, la franche collaboration et le dévouement sans faille. Le dernier réajustement de Paul Biya a été placé sous un triptyque d’enjeux ; sécuritaire (ministère de la défense), économique (ministères en charge des problèmes économiques) et social (éducation, affaires sociales, jeunesse, sports et culture). Dans tous les cas, ce remodelage de l’équipe gouvernementale semble n’accorder aucun état de grâce aux ministres.
Renforcer la cohésion gouvernementale
Presque tous les ministères en charge des problèmes économiques ont été touchés ; du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), au ministère des Transports, en passant par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), le ministère des Travaux publics et le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, le président Biya a voulu donner un signal fort, en ce qui concerne la nouvelle dynamique à impulser à l’action gouvernementale. Un pôle gouvernemental est ainsi renforcé autour de ces différents ministères. Ainsi donc, les missions essentielles de son septennat sont une fois de plus redéfinies. Il s’agit de conduire une véritable politique économique, susceptible de doper la croissance, promouvoir l’emploi et l’investissement.
En premier lieu, toutes les attentions sont portées sur le Minepat que Louis-Paul Motaze retrouve presque quatre après. Tout en étant secrétaire général des Services du Premier, l’homme a continué à piloter les projets structurants en cours d’exécution au Cameroun, à l’instar du complexe industrialo-portuaire de Kribi, des projets hydroélectriques de Mekin et de Lom Pangar, entre autres. Avec la floraison des projets en cours, il est question pour lui de bien réajuster leur mise en exécution. L’on attend également d’autres actions concrètes du plan d’urgence triennal, et sur le redéploiement pratique des grands axes du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).
En ce qui concerne le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi est sur un autre front, où il mettra à contribution ses compétences, dans un secteur sensible, au vu de son poids dans l’économie nationale. Il en est de même du domaine des Travaux publics, désormais détenu par le duo Emmanuel Nganou Djoumessi et le Pr Louis Max Ayina Ohandja, respectivement ministre et secrétaire d’Etat, chargé des routes. Les préoccupations d’efficience sont également assignées à Edgar Alain Mebe Ngo’o, détecteur depuis le 2 octobre 21015, du porte feuille des Transports, tout comme à Ernest Ngwaboubou qui prend les rennes du ministère en charge des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
Redynamiser l’activité économique
Comme on le voit bien, le président Biya veut relancer la machine économique. Et ce cela est d’autant bien perceptible que le nouveau secrétaire général des Services du Premier ministre, le Pr Séraphin Magloire Fouda, chargé de coordonner l’action gouvernementale sous l’autorité de Philémon Yang, est un économiste de haut vol, en provenance de la Présidence de la République. En définitive, l’option d’un réaménagement ministériel prise par le chef de l’Etat camerounais, contrairement à un remaniement, tient de sa volonté de rendre plus fonctionnelle le gouvernement. En conséquence, il s’agit de renforcer la cohésion et l’efficacité de son action, et de redynamiser l’activité économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.
«…J’ai engagé le Cameroun dans une nouvelle Stratégie pour la croissance et l’emploi visant à faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2035 », déclarait Paul Biya le 15 septembre 2011, à l’occasion du 3ème congrès ordinaire de son parti le Rdpc. « Pour mener à bien cette politique, nous devons axer nos efforts sur l’accélération de la croissance, adossée à une bonne gouvernance et à une gestion stratégique optimale des affaires publiques », poursuivait alors le président. Quatre ans après, avec du recul, ce message qui sonne toujours comme un tocsin, sera certainement rappelé dans la feuille de route des membres du gouvernement, au cours du conseil des ministres attendus dans les tout prochaines heures.
Renforcer la cohésion gouvernementale
Presque tous les ministères en charge des problèmes économiques ont été touchés ; du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), au ministère des Transports, en passant par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), le ministère des Travaux publics et le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, le président Biya a voulu donner un signal fort, en ce qui concerne la nouvelle dynamique à impulser à l’action gouvernementale. Un pôle gouvernemental est ainsi renforcé autour de ces différents ministères. Ainsi donc, les missions essentielles de son septennat sont une fois de plus redéfinies. Il s’agit de conduire une véritable politique économique, susceptible de doper la croissance, promouvoir l’emploi et l’investissement.
En premier lieu, toutes les attentions sont portées sur le Minepat que Louis-Paul Motaze retrouve presque quatre après. Tout en étant secrétaire général des Services du Premier, l’homme a continué à piloter les projets structurants en cours d’exécution au Cameroun, à l’instar du complexe industrialo-portuaire de Kribi, des projets hydroélectriques de Mekin et de Lom Pangar, entre autres. Avec la floraison des projets en cours, il est question pour lui de bien réajuster leur mise en exécution. L’on attend également d’autres actions concrètes du plan d’urgence triennal, et sur le redéploiement pratique des grands axes du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).
En ce qui concerne le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi est sur un autre front, où il mettra à contribution ses compétences, dans un secteur sensible, au vu de son poids dans l’économie nationale. Il en est de même du domaine des Travaux publics, désormais détenu par le duo Emmanuel Nganou Djoumessi et le Pr Louis Max Ayina Ohandja, respectivement ministre et secrétaire d’Etat, chargé des routes. Les préoccupations d’efficience sont également assignées à Edgar Alain Mebe Ngo’o, détecteur depuis le 2 octobre 21015, du porte feuille des Transports, tout comme à Ernest Ngwaboubou qui prend les rennes du ministère en charge des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
Redynamiser l’activité économique
Comme on le voit bien, le président Biya veut relancer la machine économique. Et ce cela est d’autant bien perceptible que le nouveau secrétaire général des Services du Premier ministre, le Pr Séraphin Magloire Fouda, chargé de coordonner l’action gouvernementale sous l’autorité de Philémon Yang, est un économiste de haut vol, en provenance de la Présidence de la République. En définitive, l’option d’un réaménagement ministériel prise par le chef de l’Etat camerounais, contrairement à un remaniement, tient de sa volonté de rendre plus fonctionnelle le gouvernement. En conséquence, il s’agit de renforcer la cohésion et l’efficacité de son action, et de redynamiser l’activité économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.
«…J’ai engagé le Cameroun dans une nouvelle Stratégie pour la croissance et l’emploi visant à faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2035 », déclarait Paul Biya le 15 septembre 2011, à l’occasion du 3ème congrès ordinaire de son parti le Rdpc. « Pour mener à bien cette politique, nous devons axer nos efforts sur l’accélération de la croissance, adossée à une bonne gouvernance et à une gestion stratégique optimale des affaires publiques », poursuivait alors le président. Quatre ans après, avec du recul, ce message qui sonne toujours comme un tocsin, sera certainement rappelé dans la feuille de route des membres du gouvernement, au cours du conseil des ministres attendus dans les tout prochaines heures.