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Ces femmes avaient été enlevées samedi dernier par des terroristes armés dans le village de Kedjom Keku, après avoir participé la veille à une manifestation durant laquelle elles protestaient contre des taxes exigées chaque mois par des rebelles séparatistes.
Les autorités camerounaises désignent toujours par le mot "terroristes" les rebelles armés qui réclament l'indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la minorité anglophone de ce pays d'Afrique centrale majoritairement francophone. Ce conflit meurtrier entre séparatistes et forces de l'ordre perdure depuis cinq ans.
Les autorités camerounaises désignent toujours par le mot "terroristes" les rebelles armés qui réclament l'indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la minorité anglophone de ce pays d'Afrique centrale majoritairement francophone. Ce conflit meurtrier entre séparatistes et forces de l'ordre perdure depuis cinq ans.