La petite localité de Mvengue, dans le département de l’Océan, région du Sud, a connu une grande effervescence, à l’occasion du lancement officiel le 08 août 2024, de la campagne cacaoyère 2024/2025, qui s’ouvre sous de meilleurs auspices.
Il convient de rappeler que cette campagne est lancée dans un contexte particulièrement favorable. En effet, elle se situe dans le prolongement de la précédente, marquée par une embellie sans précédent des cours, et surtout, la consolidation du positionnement du Cameroun comme origine de référence, en matière de qualité et de rétribution conséquente des producteurs. Ces derniers étant désormais parmi les mieux rémunérés au monde.
A cette occasion, tous les acteurs de la filière cacaoyère nationale se sont retrouvés autour du ministre du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il avait à ses côtés, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé, le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo et surtout, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (OIC), Michel Arrion.
Ce dernier a d’ailleurs remercié le Cameroun, pour sa coopération dans le dialogue international, tout en invitant les planteurs à se lancer dans la production de la fève de qualité, à travers le renforcement des capacités. Selon les chiffres publiés par l’Office national du cacao et du café (ONCC), la production antionale commercialisée au cours de l’exercice 2023/2024 (qui s’est étendue du 1er août 2023 au 15 juillet 2024), a été de 266,725 tonnes contre 263,613 tonnes la campagne précédente, soit une hausse de 1,17 %.
S’agissant des exportations, 17 pays et 20 ports ont enregistré l’origine Cameroun, avec l’Europe (79,96%), l’Asie (19,61%) et l’Afrique (0,43%). La masse monétaire générée à cette occasion, est évaluée à près de 489 milliards de FCFA, contre 265,3 milliards l’année précédente. Cette hausse se justifie d’ailleurs en raison de l’envolée des prix bord-champs, qui se situaient entre 1150 et 6300 FCFA.
« Une baisse des prix en dessous des niveaux actuels, que je situe pour ma part autour de 5000/6000 Fcfa/kg, serait vécue par les producteurs comme un drame et une remise en cause unilatérale des acquis », a martelé le ministre du Commerce, à la grande satisfaction des producteurs de cacao amassés sur la place des fêtes de la ville de Mvengue.
« Nous acceptons les exigences du marché, en termes de qualité et toutes autres normes non exorbitantes, en matière notamment de préservation et de sauvegarde de l’environnement ou de durabilité sociale. Mais, nous redisons que la durabilité économique, c’est-à-dire le juste prix et la rémunération conséquente du producteur, doit en être la contrepartie légitime », a encore rappelé Luc Magloire Mbarga Atangana.
Cela dit, le combat de la transparence du marché demeure une priorité inébranlable. Et en dépit de ces perspectives favorables du marché, des doléances restent formulées par les producteurs : la construction de nouveaux centres d’excellence de traitement du cacao, la fourniture en intrants agricoles, deux exigences qui incombent aux ministères sectoriels ; la lutte contre la vente illicite du produit et le vol de cacao, une bataille que doivent mener les autorités administratives et les forces de l’ordre.
En attendant, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a doté les producteurs de Mvengué d’un petit matériel agricole, alors que le ministre du Commerce a inauguré le magasin de stockage de la localité, un espace qui accueillera dans les semaines à venir, les opérations de ventes groupées de cacao.
Et pendant ce temps, la fève camerounaise, de plus en plus recherchée, maintient sa place prépondérante dans l'industrie chocolatière mondiale.
Il convient de rappeler que cette campagne est lancée dans un contexte particulièrement favorable. En effet, elle se situe dans le prolongement de la précédente, marquée par une embellie sans précédent des cours, et surtout, la consolidation du positionnement du Cameroun comme origine de référence, en matière de qualité et de rétribution conséquente des producteurs. Ces derniers étant désormais parmi les mieux rémunérés au monde.
A cette occasion, tous les acteurs de la filière cacaoyère nationale se sont retrouvés autour du ministre du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il avait à ses côtés, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé, le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo et surtout, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (OIC), Michel Arrion.
Ce dernier a d’ailleurs remercié le Cameroun, pour sa coopération dans le dialogue international, tout en invitant les planteurs à se lancer dans la production de la fève de qualité, à travers le renforcement des capacités. Selon les chiffres publiés par l’Office national du cacao et du café (ONCC), la production antionale commercialisée au cours de l’exercice 2023/2024 (qui s’est étendue du 1er août 2023 au 15 juillet 2024), a été de 266,725 tonnes contre 263,613 tonnes la campagne précédente, soit une hausse de 1,17 %.
S’agissant des exportations, 17 pays et 20 ports ont enregistré l’origine Cameroun, avec l’Europe (79,96%), l’Asie (19,61%) et l’Afrique (0,43%). La masse monétaire générée à cette occasion, est évaluée à près de 489 milliards de FCFA, contre 265,3 milliards l’année précédente. Cette hausse se justifie d’ailleurs en raison de l’envolée des prix bord-champs, qui se situaient entre 1150 et 6300 FCFA.
« Une baisse des prix en dessous des niveaux actuels, que je situe pour ma part autour de 5000/6000 Fcfa/kg, serait vécue par les producteurs comme un drame et une remise en cause unilatérale des acquis », a martelé le ministre du Commerce, à la grande satisfaction des producteurs de cacao amassés sur la place des fêtes de la ville de Mvengue.
« Nous acceptons les exigences du marché, en termes de qualité et toutes autres normes non exorbitantes, en matière notamment de préservation et de sauvegarde de l’environnement ou de durabilité sociale. Mais, nous redisons que la durabilité économique, c’est-à-dire le juste prix et la rémunération conséquente du producteur, doit en être la contrepartie légitime », a encore rappelé Luc Magloire Mbarga Atangana.
Cela dit, le combat de la transparence du marché demeure une priorité inébranlable. Et en dépit de ces perspectives favorables du marché, des doléances restent formulées par les producteurs : la construction de nouveaux centres d’excellence de traitement du cacao, la fourniture en intrants agricoles, deux exigences qui incombent aux ministères sectoriels ; la lutte contre la vente illicite du produit et le vol de cacao, une bataille que doivent mener les autorités administratives et les forces de l’ordre.
En attendant, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a doté les producteurs de Mvengué d’un petit matériel agricole, alors que le ministre du Commerce a inauguré le magasin de stockage de la localité, un espace qui accueillera dans les semaines à venir, les opérations de ventes groupées de cacao.
Et pendant ce temps, la fève camerounaise, de plus en plus recherchée, maintient sa place prépondérante dans l'industrie chocolatière mondiale.