Les trafiquants ont été arrêtés le 19 avril dernier, lors d'une opération coup de poing, menée par les agents de la délégation départementale des Forêts et de la Faune du Nyong et Mfoumou, en collaboration avec la compagnie de gendarmerie d'Akonolinga.
Deux des trafiquants ont été arrêtés à quelques mètres des services des Eaux et Forêts, et les deux autres ont été appréhendés à leur domicile. Ils ont été surpris avec cinq sacs d'écailles de pangolin pesant 90 kilogrammes. Ils appartiennent à un réseau de trafic d'animaux sauvages opérant dans la région du Centre.
Le réseau est composé de trafiquants, chacun ayant un rôle précis à jouer dans la commercialisation illégale des écailles de pangolin. L'un d'eux collectait les écailles de pangolins dans les villages, autour d'Akonolinga. Il abattait parfois des pangolins et en achetait d’autres, à des petits trafiquants qu'il avait contactés dans ces villages.
Les autres jouaient le rôle d'intermédiaires, ils tuaient parfois eux-mêmes les pangolins, vendaient leur viande et stockaient les écailles chez eux. Une ONG d’appui à l'application de la loi sur la faune sauvage, connue sous le nom de LAGA, a fourni une assistance technique lors de cette opération. Il faut rappeler que les pangolins sont les animaux les plus trafiqués au monde.
Effet, on estime que, entre 0,4 et 2,7 millions de pangolins sont abattus chaque année dans les forêts d'Afrique centrale. Le Cameroun abrite trois des quatre espèces de pangolins africains : le pangolin à longue queue, le pangolin commun et le pangolin géant, qui figurent tous dans la catégorie des espèces intégralement protégées par la loi faunique promulguée au Cameroun en 1994.
Deux des trafiquants ont été arrêtés à quelques mètres des services des Eaux et Forêts, et les deux autres ont été appréhendés à leur domicile. Ils ont été surpris avec cinq sacs d'écailles de pangolin pesant 90 kilogrammes. Ils appartiennent à un réseau de trafic d'animaux sauvages opérant dans la région du Centre.
Le réseau est composé de trafiquants, chacun ayant un rôle précis à jouer dans la commercialisation illégale des écailles de pangolin. L'un d'eux collectait les écailles de pangolins dans les villages, autour d'Akonolinga. Il abattait parfois des pangolins et en achetait d’autres, à des petits trafiquants qu'il avait contactés dans ces villages.
Les autres jouaient le rôle d'intermédiaires, ils tuaient parfois eux-mêmes les pangolins, vendaient leur viande et stockaient les écailles chez eux. Une ONG d’appui à l'application de la loi sur la faune sauvage, connue sous le nom de LAGA, a fourni une assistance technique lors de cette opération. Il faut rappeler que les pangolins sont les animaux les plus trafiqués au monde.
Effet, on estime que, entre 0,4 et 2,7 millions de pangolins sont abattus chaque année dans les forêts d'Afrique centrale. Le Cameroun abrite trois des quatre espèces de pangolins africains : le pangolin à longue queue, le pangolin commun et le pangolin géant, qui figurent tous dans la catégorie des espèces intégralement protégées par la loi faunique promulguée au Cameroun en 1994.