Les trois trafiquants tenus en respect par les éléments de la gendramerie nationale.
Les trois hommes, âgés entre 24 et 26 ans, ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de vendre des produits de la faune, composés de plusieurs crânes de grands singes, des gorilles et des chimpanzés fraîchement tués. Sur l'un d’eux, reconnu comme grand trafiquant d'ivoire, pesaient des soupçons depuis longtemps. Des enquêtes préliminaires ont indiqué que ce dernier possédait plusieurs armes qu'il utilisait pour abattre des éléphants. C’est sur la base de ce commerce illicite d'ivoire que les enquêtes ont été diligentées. Outre de l'ivoire, 8 crânes de chimpanzés et 4 crânes de gorilles ont été trouvés en possession des trois trafiquants arrêtés grâce à l'assistance technique d’une Ong dénommée The Last Ape Organisation (Laga).
Selon des sources proches de l’enquête, au cours de la période menant à l'arrestation des trois suspects, l'un d'entre eux s’était vanté de tuer des gorilles et des chimpanzés pour l'alimentation. Il faisait autant lors de ses expéditions de chasse, ce qui explique pourquoi il avait un bon nombre de crânes chimpanzés à vendre. Cette situation révèle une autre facette du trafic d’ivoire.
Loi faunique de 1994
D'autres espèces fauniques protégées deviennent des victimes lorsque les braconniers vont loin dans la forêt pendant des jours pour tuer des éléphants. Alors, ils tuent tout simplement d'autres espèces fauniques pour des besoins alimentaires. Dans un effort indiqué pour endiguer le commerce illégal des espèces fauniques, le ministère camerounais des Forêts et de la Faune a signé une convention avec The Last Great Ape Organisation et dont l'objectif principal consiste à traquer aux fins de poursuites judiciaires des contrevenants, en conformité avec de la loi faunique adoptée en 1994.
Depuis 2003, cette collaboration a conduit à plusieurs arrestations de grande envergure, avec des grands trafiquants internationaux arrêtés. Les peines de prison données vont jusqu'à 3 ans comme durée maximale d'emprisonnement. Et selon la loi, « toute personne trouvée en possession d’une partie d'une espèce faunique protégée est considérée l’avoir abattu ». La conservation des grands singes du Cameroun est l'une des principales attributions du ministère des Forêts et de la Faune, et l'application de la loi sur la faune en fait partie.
Selon des sources proches de l’enquête, au cours de la période menant à l'arrestation des trois suspects, l'un d'entre eux s’était vanté de tuer des gorilles et des chimpanzés pour l'alimentation. Il faisait autant lors de ses expéditions de chasse, ce qui explique pourquoi il avait un bon nombre de crânes chimpanzés à vendre. Cette situation révèle une autre facette du trafic d’ivoire.
Loi faunique de 1994
D'autres espèces fauniques protégées deviennent des victimes lorsque les braconniers vont loin dans la forêt pendant des jours pour tuer des éléphants. Alors, ils tuent tout simplement d'autres espèces fauniques pour des besoins alimentaires. Dans un effort indiqué pour endiguer le commerce illégal des espèces fauniques, le ministère camerounais des Forêts et de la Faune a signé une convention avec The Last Great Ape Organisation et dont l'objectif principal consiste à traquer aux fins de poursuites judiciaires des contrevenants, en conformité avec de la loi faunique adoptée en 1994.
Depuis 2003, cette collaboration a conduit à plusieurs arrestations de grande envergure, avec des grands trafiquants internationaux arrêtés. Les peines de prison données vont jusqu'à 3 ans comme durée maximale d'emprisonnement. Et selon la loi, « toute personne trouvée en possession d’une partie d'une espèce faunique protégée est considérée l’avoir abattu ». La conservation des grands singes du Cameroun est l'une des principales attributions du ministère des Forêts et de la Faune, et l'application de la loi sur la faune en fait partie.