Le trafiquant avec son compère.
La décision du tribunal a été rendue au terme de l’audience du 25 août 2015. Le prévenu est également condamné à payer des dommages d'une valeur de plus de 6 millions FCFA. De nationalité béninoise, Fiognon Kocou avait été arrêté le 28 avril 2015 à Idenau (Sud-ouest du Cameroun), au cours d'une opération coup de poing, pour des faits de détention illégale et abattage des carapaces de tortues de mer, une espèce intégralement protégée. Le jour de l’audience de l’affaire Kocou, les responsables de la faune, représentant leur ministère, ont été conviés à la barre.
Le juge a alors rappelé les faits, consulter les textes, avant de prononcer la décision finale de la justice, synonyme de deux peines qui seront exécutées simultanément. Les experts en matière d'application des lois de la faune ont exprimé leur relative satisfaction à la décision. Certains ont déclaré que cela pourrait servir d’exemple, d'autant plus qu'elle survient après une série d’autres décisions judiciaires complaisantes rendues à travers le pays durant ces derniers mois. Il convient de rappeler que quatre trafiquants de carapaces de tortues marines avaient été arrêtés le 28 avril 2015, au cours de deux opérations successives réalisées à Idenau et à Limbé, dans la région du Sud-ouest, par les agents des forêts et de la faune. Parmi ces derniers, il y avait évidemment le nommé Fiognon Kocou. Les opérations et le suivi juridique des toutes ces affaires sont réalisés avec l'assistance technique de l’Ong Laga. Ces actions rentrent dans le cadre de l’application effective de la loi sur la faune mise en œuvre par le ministère des Forêts et de la Faune du Cameroun en 2003. Exécuté avec succès dans le pays depuis plus d'une décennie, ce modèle est par ailleurs implémenté dans au moins huit pays africains.
Dans l’application des mêmes procédures, ces pays obtiennent également des résultats, comme tout récemment en Guinée. En effet, dans le cadre du projet dénommé Galf, un haut fonctionnaire a été arrêté. L'ancien chef l’antenne locale de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites) au ministère de l'Environnement guinéen aidait et collaborait avec des trafiquants. Il occupait encore le poste de chef de l'équipe de contrôle de l'exploitation forestière illégale lors de son arrestation, après avoir signé des permis Cites pour des trafiquants.
Le juge a alors rappelé les faits, consulter les textes, avant de prononcer la décision finale de la justice, synonyme de deux peines qui seront exécutées simultanément. Les experts en matière d'application des lois de la faune ont exprimé leur relative satisfaction à la décision. Certains ont déclaré que cela pourrait servir d’exemple, d'autant plus qu'elle survient après une série d’autres décisions judiciaires complaisantes rendues à travers le pays durant ces derniers mois. Il convient de rappeler que quatre trafiquants de carapaces de tortues marines avaient été arrêtés le 28 avril 2015, au cours de deux opérations successives réalisées à Idenau et à Limbé, dans la région du Sud-ouest, par les agents des forêts et de la faune. Parmi ces derniers, il y avait évidemment le nommé Fiognon Kocou. Les opérations et le suivi juridique des toutes ces affaires sont réalisés avec l'assistance technique de l’Ong Laga. Ces actions rentrent dans le cadre de l’application effective de la loi sur la faune mise en œuvre par le ministère des Forêts et de la Faune du Cameroun en 2003. Exécuté avec succès dans le pays depuis plus d'une décennie, ce modèle est par ailleurs implémenté dans au moins huit pays africains.
Dans l’application des mêmes procédures, ces pays obtiennent également des résultats, comme tout récemment en Guinée. En effet, dans le cadre du projet dénommé Galf, un haut fonctionnaire a été arrêté. L'ancien chef l’antenne locale de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites) au ministère de l'Environnement guinéen aidait et collaborait avec des trafiquants. Il occupait encore le poste de chef de l'équipe de contrôle de l'exploitation forestière illégale lors de son arrestation, après avoir signé des permis Cites pour des trafiquants.