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TCHAD

Catastrophe du baccalauréat au Tchad: Idriss Déby réagit enfin


Alwihda Info | Par - 9 Août 2013



Idriss Déby lors de son discours à la Présidence, hier. Crédits photos : Presidence de la République
Idriss Déby lors de son discours à la Présidence, hier. Crédits photos : Presidence de la République
N'DJAMENA (Tchad) - Le silence des autorités pendant plusieurs semaines avait été largement critiqué depuis l'annonce des résultats "catastrophiques" du baccalauréat de la session 2013 par l'Office Nationale des Examens et Concours (ONECS).

Dans un discours prononcé hier à l'occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le chef de l'Etat a mis l'accent sur la jeunesse qui devient "un phénomène assez inquiétant qui risque de faire perdre la force essentielle de notre pays", sans croncrètement apporter de solution.

Déby le dit, nous devons préparer ces jeunes pour les sortir de cette situation actuelle de dépravation de mœurs quelque soit la religion à laquelle nous appartenons. Nous avons aussi nos us et coutumes ; nous observons des choses que nous ne pouvons pas les taire ; nous devons agir de manière à ce que notre société soit une société propre qui puisse garantir à la jeunesse, un avenir serein, radieux. Je voudrai vous demander d’apporter toute votre contribution pendant vos prières, vos prêches pour que la jeunesse tchadienne soit une jeunesse responsable, une jeunesse qui a une idée de son pays, qui a l’amour de son pays, une jeunesse consciente de sa responsabilité vis-à-vis de son pays, une jeunesse qui sache que demain, c’est elle qui va être responsable de ce pays lorsque nous serons plus là. Je crois qu’il est important que nous prenions toutes les dispositions nécessaires à tous les niveaux pour éviter la dérive de notre jeunesse et lutter contre ces maux qui empoisonnent notre jeunesse. La dérive actuelle de notre jeunesse n’est pas un bon signe. Quand vous comparez les résultats du bac de cette année et ceux des années d’avant ou après la guerre, ce n’est pas vrai. Nous devons veiller sur nos enfants, les cadres de demain, pour qu’ils soient bien formés et bien éduqués .Ceci est une préoccupation majeure pour moi. Sur 70.000 jeunes tchadiens, candidats au baccalauréat cette année, il ya seulement 9% d’admis, cela n’existe nulle part. La responsabilité est certes partagée mais le gouvernement va être appelé à faire le point sur la situation pour prendre des mesures appropriées. Je vous demande également vous autres oulémas, de faire passer le message pour que les jeunes se mettent résolument au travail car c’est par le travail qu’ils peuvent assurer leur avenir. Et c’est aussi par l’acquisition des connaissances qu’ils peuvent assurer, l’avenir du Tchad de demain.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)