Pendant que la communauté internationale et la sous région d'Afrique Centrale se crèvent la cervelle pour poser les jalons d'une paix durable en Centrafrique, la présidente de la transition Catherine Panza fait montre de son hypocrisie, et détruit tout au passage. La nomination d'un premier Ministre, après la démission de André Nzapayéké, a choqué plus d'un. A commencer par les chefs d'Etat de l'Afrique Centrale. Ils se sont sentis trahis. Aucun d'entre eux n'a réagit suite à l'acte de Catherine de nommer Mahamat Kamoun comme le premier ministre. Elle a balayé ainsi d'un revers de main, l'accord de N'Djamena qui est à l'origine de son arrivée à la tête de la transition. Si la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) a convoqué le sommet de N'Djamena pour demander le départ de Djotodia du pouvoir et trouver un compromis satisfaisant au peuple centrafricain, les chefs d'Etat de cette partie d'Afrique ont pris un engagement historique. Qui a pensé que le produit de ce sommet de N'Djamena (Catherine Panza), constituera un blocage pour la mise en œuvre de ces accords? C'est arrivé.
A l'intérieur du pays (RCA), des voix se lèvent pour dénoncer cet acte contraire à la recherche de la paix. En premier lieu, l'ex coalition SELEKA qui n'a pas tardé de réagir, et exprime son indignation à travers des communiqués de presse. Certains membres du Conseil National de Transition n'ont pas apprécié cette nomination déroutée du 1er Ministre, mais n'ont pas, non plus, eu le courage de hausser le ton. En coulisse, ils n'arrêtent pas de critiquer Panza, ses démarches et ses méthodes. Voila, elle vient de démontrer encore, surtout en force, qu'elle ne respecte rien que sa volonté à elle. De son coté, le président en exercice de la CEEAC, le tchadien Deby, n'a pas caché sa colère. « si vous arrivez pas à éteindre le feu chez votre voisin, essayez au moins de vous protéger... ce qui se passe en RCA est un désordre et je m'assure qu'il n'affecte pas le Tchad...» a-t-il déclaré.
A l'intérieur du pays (RCA), des voix se lèvent pour dénoncer cet acte contraire à la recherche de la paix. En premier lieu, l'ex coalition SELEKA qui n'a pas tardé de réagir, et exprime son indignation à travers des communiqués de presse. Certains membres du Conseil National de Transition n'ont pas apprécié cette nomination déroutée du 1er Ministre, mais n'ont pas, non plus, eu le courage de hausser le ton. En coulisse, ils n'arrêtent pas de critiquer Panza, ses démarches et ses méthodes. Voila, elle vient de démontrer encore, surtout en force, qu'elle ne respecte rien que sa volonté à elle. De son coté, le président en exercice de la CEEAC, le tchadien Deby, n'a pas caché sa colère. « si vous arrivez pas à éteindre le feu chez votre voisin, essayez au moins de vous protéger... ce qui se passe en RCA est un désordre et je m'assure qu'il n'affecte pas le Tchad...» a-t-il déclaré.