Par Firmine YABADA | LNC
Dans ce pays où l’impunité est devenue comme une sorte de seconde peau, ou encore le sport national, au même titre que la corruption à grande échelle – à commencer par le sommet de l’état - et les cycles de coups d’état; l’on s’étonne d’y voir soudainement sa justice, pourtant toujours couchée devant les dominants du moment, de se réveiller pour condamner des criminels à tour de bras.
Mais, ne pas se réjouir trop tôt, uniquement en faisant dans le sans risque.
On n’attaque qu’en s’en prenant aux plus faibles, disons, devenus faibles, les ANTI-BALAKA.
Tenter de condamner un ex Seleka ? qui est fou ?
En même temps, les Séléka, pour les attraper, il faut déjà aller les chercher dans leurs zones.
Ce qui est une paire de manches bien plus difficile que d’alpaguer les « Rambo » et autres Anti-Balaka. Du petit gibier.
LES AGITATIONS SOUS MARINES
Faustin Archange Touadera, à peine posé au pouvoir, et comme connu pour être dépourvu de toute imagination et de créativité, comptait refaire du Bozizé, en tentant de s’allier les Anti-Balaka, pour espérer en finir avec cette guerre civile.
Les Anti-Balaka, de l’expertise de ses conseillers, seraient des « patriotes », et non ces cannibales notoires, en lutte pour la défense du pays, tandis que les autres, ces Séléka, que des étrangers djihadistes à éradiquer.
Un bon plan politique de manipulation, afin de s’imposer comme le sauveur du pays.
Le choix de Jean-Serge Bokassa à ce titre, connu, vrai ou faux pour ses accointances avec les Anti-Balaka pour être un de ses ministres à cet effet n’était pas anodin. Alors qu’il savait par réputation que JSB serait ingérable, si les choses ne coulaient pas dans son sens, et pire de sous estimer le côté incorruptible de l’homme.
Jean-Serge Bokassa est moralement aussi différent de Faustin Touadera, que la tortue l’est de la carpe.
Et Faustin Touadera en gage de bonne volonté, à peine en place, de contraindre les juges à Bangui, à faire libérer sine die, une trentaine d’AB en prison, pourtant en cours de jugement. Ou encore à bloquer tous les mandats d’arrêt internationaux contre Edouard N'GAÏSSONA, l’auto-proclamé coordonnateur des Anti-Balaka. L’homme pouvait circuler très librement dans le pays en toute quiétude.
Mais voilà, tout ça pour rien. Car Touadera avec les Anti-Balaka s’est heurté à deux problèmes :
1- Les Anti-Balaka sont une nébuleuse hétéroclite, essentiellement provinciale, massivement illettrée et désœuvrée, et sans projet politique.
2- Conséquence, contrairement aux Séléka structurés militairement, il n’y existe pas de chaîne de commandement. Leurs interlocuteurs et autres porte-paroles, n’ont d’effet que localement.
Enfin, ces rebelles, aussi dispersés soient-ils, sont tous d’accord sur une chose : Pas de confiance à accorder à Touadera. Pour ce dernier, la piste pour se dorer la pilule et s’assurer une mandature pacifique se refermait.
FAUTE GRIVES ON BOUFFE DE LA SELEKA
La piste Anti-Balaka se révélant en final être une impasse, il a bien fallu en final se rabattre sur l’autre partie de la dichotomie, les Séléka, ou prétendus EX.
Car dans cette affaire, tout le monde est prétendument « ex » de quelque chose.
Et in fine, depuis que Touadera fait le "baiser russe" aux russes, c’est-à-dire pour les incultes qui lisent là, les embrasser sur la bouche, voilà-ti-pas que pointe à l’horizon le Russe Valery Zakharov ?
SEKISUILAENCORE ?
Valery Zakharov est à TOUADERA, ce que RASPOUTINE était à la dernière Tsarine russe. Ou plus centrafricain, ce que MANSION était au dictateur KOLINGBA.
Il est le conseiller à la sécurité intérieure de Touadera. Titre pompeux voulant dire que d’ores et déjà, il fait ce qu’il veut.
C’est ainsi qu’il y a moins de 15 jours, Zakharov, flanqué de deux collègues, s’en allait rencontrer Ali DARASSA, via l’intermédiaire d’Hassan Bouba, le Coordonnateur politique du l’UPC.
But de la rencontre ?
Demander très poliment à Ali Darassa de cesser un peu de massacrer des civils. Et bien évidemment, il n’a jamais été question une seconde, de demander à DARASSA de rendre au pouvoir central de Bangui, les vastes et lucratifs espaces du pays qu’il tient de main de fer sous son contrôle. Ce serait faire manque de bonne éducation.
Et Valery Zakharov en vrai gentleman, afin de sceller la bonne entente, en sus de lui garantir une protection « gold », des fois que la CPI lui chercherait des poux sur le crâne, de remettre en cash à DARASSA, une somme dont le montant dépasserait les plus de 200 millions de FCFA.
Rien de surprenant là dedans, ce jeu de corruption des chefs de guerre par des liasses de billet avait été inauguré par la MINUSCA.
Bien évidemment, à la lumière de tout cela, il est bien plus facile de comprendre pourquoi Ali DARASSA – même si pour ne pas trop faire voyant, a sacrifié récemment un de ses sous fifres - , criminel de masse pourtant, pour le moment, si sans pression extérieure, restera toujours le grand protégé de la MINUSCA et de…...TOUADERA.
Un TOUADERA si peu confiant en lui-même, qu’en moins de deux ans, il s’est inventé à la nord coréenne, tous les gadgets possible pour sa propre glorification (coupes de Touadera, machin bidule de Touadera, truc chose des deux ans au pouvoir de Touadera, on en passe et des pires), en espérant naïvement, que comme des incantations, ces infantilismes tropicaux de bac à sable pour des bébés dégénérés le perdureront au pouvoir.
Oubliant juste que le « DUR », c’est en province, là où les 2/3 des centrafricains, se font soit tuer gratuitement, soit crèvent de faim. Et pas dans cette horreur d’un autre temps, cette espèce de conglomérat de boites de sucre vides que l’on nomme le palais de la Renaissance.
DARASSA ET LA MINUSCA ? UNE PERVERSE HISTOIRE D’AMOUR
BAMBARI aura été leur sorte de VENISE pour voyage de noces.
L’homme, criminel compulsif y tuait à tour de bras, et la MINUSCA alertée, de le convoquer. Bonne nouvelle à l’époque, il va être arrêté……
Mais pas du tout. Bien au contraire, il va être choyé aux petits oignons par le machin onusien.
Au point de l’exfiltrer par hélicoptère à la destination de son choix, à savoir à moins de 100 km de là.
Depuis, comme le chien de Pavlov, il a repris ses réflexes conditionnés, à savoir se cramer deux paquets de « clopes » par jour, et plus grave, massacrer des gens gratuitement.
Et pourquoi se gêner, qui le dérange pour le stopper ?
Parfait Onanga-Anyanga à ce niveau là a toujours été très clair : « Nous ne sommes pas là pour faire là guerre. » Ca, on a largement pu le constater.
© Décembre 2018 – LAMINE MEDIA
Dans ce pays où l’impunité est devenue comme une sorte de seconde peau, ou encore le sport national, au même titre que la corruption à grande échelle – à commencer par le sommet de l’état - et les cycles de coups d’état; l’on s’étonne d’y voir soudainement sa justice, pourtant toujours couchée devant les dominants du moment, de se réveiller pour condamner des criminels à tour de bras.
Mais, ne pas se réjouir trop tôt, uniquement en faisant dans le sans risque.
On n’attaque qu’en s’en prenant aux plus faibles, disons, devenus faibles, les ANTI-BALAKA.
Tenter de condamner un ex Seleka ? qui est fou ?
En même temps, les Séléka, pour les attraper, il faut déjà aller les chercher dans leurs zones.
Ce qui est une paire de manches bien plus difficile que d’alpaguer les « Rambo » et autres Anti-Balaka. Du petit gibier.
LES AGITATIONS SOUS MARINES
Faustin Archange Touadera, à peine posé au pouvoir, et comme connu pour être dépourvu de toute imagination et de créativité, comptait refaire du Bozizé, en tentant de s’allier les Anti-Balaka, pour espérer en finir avec cette guerre civile.
Les Anti-Balaka, de l’expertise de ses conseillers, seraient des « patriotes », et non ces cannibales notoires, en lutte pour la défense du pays, tandis que les autres, ces Séléka, que des étrangers djihadistes à éradiquer.
Un bon plan politique de manipulation, afin de s’imposer comme le sauveur du pays.
Le choix de Jean-Serge Bokassa à ce titre, connu, vrai ou faux pour ses accointances avec les Anti-Balaka pour être un de ses ministres à cet effet n’était pas anodin. Alors qu’il savait par réputation que JSB serait ingérable, si les choses ne coulaient pas dans son sens, et pire de sous estimer le côté incorruptible de l’homme.
Jean-Serge Bokassa est moralement aussi différent de Faustin Touadera, que la tortue l’est de la carpe.
Et Faustin Touadera en gage de bonne volonté, à peine en place, de contraindre les juges à Bangui, à faire libérer sine die, une trentaine d’AB en prison, pourtant en cours de jugement. Ou encore à bloquer tous les mandats d’arrêt internationaux contre Edouard N'GAÏSSONA, l’auto-proclamé coordonnateur des Anti-Balaka. L’homme pouvait circuler très librement dans le pays en toute quiétude.
Mais voilà, tout ça pour rien. Car Touadera avec les Anti-Balaka s’est heurté à deux problèmes :
1- Les Anti-Balaka sont une nébuleuse hétéroclite, essentiellement provinciale, massivement illettrée et désœuvrée, et sans projet politique.
2- Conséquence, contrairement aux Séléka structurés militairement, il n’y existe pas de chaîne de commandement. Leurs interlocuteurs et autres porte-paroles, n’ont d’effet que localement.
Enfin, ces rebelles, aussi dispersés soient-ils, sont tous d’accord sur une chose : Pas de confiance à accorder à Touadera. Pour ce dernier, la piste pour se dorer la pilule et s’assurer une mandature pacifique se refermait.
FAUTE GRIVES ON BOUFFE DE LA SELEKA
La piste Anti-Balaka se révélant en final être une impasse, il a bien fallu en final se rabattre sur l’autre partie de la dichotomie, les Séléka, ou prétendus EX.
Car dans cette affaire, tout le monde est prétendument « ex » de quelque chose.
Et in fine, depuis que Touadera fait le "baiser russe" aux russes, c’est-à-dire pour les incultes qui lisent là, les embrasser sur la bouche, voilà-ti-pas que pointe à l’horizon le Russe Valery Zakharov ?
SEKISUILAENCORE ?
Valery Zakharov est à TOUADERA, ce que RASPOUTINE était à la dernière Tsarine russe. Ou plus centrafricain, ce que MANSION était au dictateur KOLINGBA.
Il est le conseiller à la sécurité intérieure de Touadera. Titre pompeux voulant dire que d’ores et déjà, il fait ce qu’il veut.
C’est ainsi qu’il y a moins de 15 jours, Zakharov, flanqué de deux collègues, s’en allait rencontrer Ali DARASSA, via l’intermédiaire d’Hassan Bouba, le Coordonnateur politique du l’UPC.
But de la rencontre ?
Demander très poliment à Ali Darassa de cesser un peu de massacrer des civils. Et bien évidemment, il n’a jamais été question une seconde, de demander à DARASSA de rendre au pouvoir central de Bangui, les vastes et lucratifs espaces du pays qu’il tient de main de fer sous son contrôle. Ce serait faire manque de bonne éducation.
Et Valery Zakharov en vrai gentleman, afin de sceller la bonne entente, en sus de lui garantir une protection « gold », des fois que la CPI lui chercherait des poux sur le crâne, de remettre en cash à DARASSA, une somme dont le montant dépasserait les plus de 200 millions de FCFA.
Rien de surprenant là dedans, ce jeu de corruption des chefs de guerre par des liasses de billet avait été inauguré par la MINUSCA.
Bien évidemment, à la lumière de tout cela, il est bien plus facile de comprendre pourquoi Ali DARASSA – même si pour ne pas trop faire voyant, a sacrifié récemment un de ses sous fifres - , criminel de masse pourtant, pour le moment, si sans pression extérieure, restera toujours le grand protégé de la MINUSCA et de…...TOUADERA.
Un TOUADERA si peu confiant en lui-même, qu’en moins de deux ans, il s’est inventé à la nord coréenne, tous les gadgets possible pour sa propre glorification (coupes de Touadera, machin bidule de Touadera, truc chose des deux ans au pouvoir de Touadera, on en passe et des pires), en espérant naïvement, que comme des incantations, ces infantilismes tropicaux de bac à sable pour des bébés dégénérés le perdureront au pouvoir.
Oubliant juste que le « DUR », c’est en province, là où les 2/3 des centrafricains, se font soit tuer gratuitement, soit crèvent de faim. Et pas dans cette horreur d’un autre temps, cette espèce de conglomérat de boites de sucre vides que l’on nomme le palais de la Renaissance.
DARASSA ET LA MINUSCA ? UNE PERVERSE HISTOIRE D’AMOUR
BAMBARI aura été leur sorte de VENISE pour voyage de noces.
L’homme, criminel compulsif y tuait à tour de bras, et la MINUSCA alertée, de le convoquer. Bonne nouvelle à l’époque, il va être arrêté……
Mais pas du tout. Bien au contraire, il va être choyé aux petits oignons par le machin onusien.
Au point de l’exfiltrer par hélicoptère à la destination de son choix, à savoir à moins de 100 km de là.
Depuis, comme le chien de Pavlov, il a repris ses réflexes conditionnés, à savoir se cramer deux paquets de « clopes » par jour, et plus grave, massacrer des gens gratuitement.
Et pourquoi se gêner, qui le dérange pour le stopper ?
Parfait Onanga-Anyanga à ce niveau là a toujours été très clair : « Nous ne sommes pas là pour faire là guerre. » Ca, on a largement pu le constater.
© Décembre 2018 – LAMINE MEDIA