Le gouvernement Centrafricain et les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé leur décision commune d’entamer les discussions de sortie de crise. Déjà les pourparlers qui devraient commencer le 08 janvier prochain à Libreville s’annoncent mal, car le Bangui accuse la rébellion d’abriter dans ses rangs des jihadistes étrangers.
A peine annoncés, les pourparlers pour la sortie de crise prévus le 08 janvier à Libreville au Gabon, sont déjà compromis. En effet selon le ministre de l'Administration du territoire, Josué Binoua, parmi les rebelles de la coalition Séléka se trouveraient des étrangers jihadistes, venus pour imposer le wahhabisme, une variante intégriste de la religion musulmane, au peuple Centrafricain à majorité catholique. Une information toute suite démentie par les rebelles qui rétorquent que cette information est une manœuvre du gouvernement Centrafricain pour tromper le peuple et attirer l’attention de la communauté internationale. Pour la rébellion, les négociations dans ce contexte auront peu de chance d’aboutir, aussi ont-ils déjà fait appel à la communauté catholique st Egidio présente et très active dans le pays. Après le limogeage de son fils,du ministère de la Défense, pour reprendre lui-même en main l'armée, le chef de l'État a aussi relevé de ses fonctions le chef d'état-major Guillaume Lapo. L’opposition, par la voix de Martin Ziguelé, n’a pas manqué de qualifier cette action d’opération de diversion pour masquer le mal profond qui ronge l’armée et l’État en général.
Pour l’heure cette guerre médiatique entamée par le gouvernement Centrafricain n’a pas totalement entaché les discussions car la CEEAC- Communauté des États d’Afrique Centrale, très impliqué dans la résolution de la crise dans le pays vient d’envoyer une invitation à la rébellion pour l’entame des négociations des le dimanche 06 janvier prochain toujours à Libreville. MAlijet
A peine annoncés, les pourparlers pour la sortie de crise prévus le 08 janvier à Libreville au Gabon, sont déjà compromis. En effet selon le ministre de l'Administration du territoire, Josué Binoua, parmi les rebelles de la coalition Séléka se trouveraient des étrangers jihadistes, venus pour imposer le wahhabisme, une variante intégriste de la religion musulmane, au peuple Centrafricain à majorité catholique. Une information toute suite démentie par les rebelles qui rétorquent que cette information est une manœuvre du gouvernement Centrafricain pour tromper le peuple et attirer l’attention de la communauté internationale. Pour la rébellion, les négociations dans ce contexte auront peu de chance d’aboutir, aussi ont-ils déjà fait appel à la communauté catholique st Egidio présente et très active dans le pays. Après le limogeage de son fils,du ministère de la Défense, pour reprendre lui-même en main l'armée, le chef de l'État a aussi relevé de ses fonctions le chef d'état-major Guillaume Lapo. L’opposition, par la voix de Martin Ziguelé, n’a pas manqué de qualifier cette action d’opération de diversion pour masquer le mal profond qui ronge l’armée et l’État en général.
Pour l’heure cette guerre médiatique entamée par le gouvernement Centrafricain n’a pas totalement entaché les discussions car la CEEAC- Communauté des États d’Afrique Centrale, très impliqué dans la résolution de la crise dans le pays vient d’envoyer une invitation à la rébellion pour l’entame des négociations des le dimanche 06 janvier prochain toujours à Libreville. MAlijet