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Ça y’est, l’histoire se récrie encore en Centrafrique à l’encre de la brutalité dans l’unique but de provoquer un semblant de sursaut national. Ironie du sort ! Deby, qui avait pris le pouvoir avec un fusil sur son épaule, devient curieusement un objecteur de conscience voire un donneur de leçons. Bizarrement, le voisin géant aux pieds d’argile n’a jamais organisé un dialogue national alors qu’il le conseille vivement aux Centrafricains. L’histoire retiendra que Deby a non seulement instrumentalisé la CEEAC mais également la CEMAC au point d’obtenir pour la Centrafrique une feuille de route taillée sur mesure à l’instar d’un costume du couturier Alta Moda au quartier Lakouanga.
Là où le bât blesse, pendant que la Communauté internationale s’empresse de trouver une solution définitive à la brume contemporaine, les enturbannés continuent d’un côté de tuer, violer, violenter, voler, rançonner…Et de l’autre côté, la vendetta caracole entre les trublions à quelques encablures de Bangui. Par-dessus le marché, les choristes de la réconciliation s’en prennent à cœur joie sur la fameuse partition de la paix imposée par Deby. Manifestement, l’idée sous-jacente de la réconciliation semble être bien accueillie par la population mais nombreux sont les Centrafricains qui demeurent vraisemblablement trop sceptiques sur les conditions précaires d’un éventuel dialogue national.
Même la classe politique centrafricaine et les autorités de Bangui semblent être divisées sur la question. Il suffit seulement de passer au crible de la raison les discours de Djotodjia et de Tiangaye sur le dialogue pour comprendre que tant qu’on ne tire pas la leçon du passé, on risque de répéter l’histoire. D’ailleurs, pourquoi organiser un dialogue politique à la va-vite alors que la courbe de l’insécurité est en crescendo ? Est-ce que les Centrafricains se réconcilieront pour satisfaire le désir de Deby ou pour enterrer définitivement la hache de guerre ? Serait’ il incongru que la junte au pouvoir procède d’abord aux jugements des crimes odieux, ensuite qu’elle répare inéluctablement tous les préjudices que la population vient de subir avant une éventuelle réconciliation ?
Une chose est sûre, la justice et la réparation créent les conditions palpables d’une réconciliation durable. Encore faut’ il qu’il n’y ait
pas d’exclusion parmi les acteurs réels de la crise centrafricaine. Bien que les spécialistes de dialogue utilisent des manœuvres dilatoires pour y participer, la primauté doit être réservée aux principaux acteurs de la crise. A priori, ce dialogue s’apparente d’emblée à une machination que les patineurs désignent dans leurs jargons artistiques « figures imposées ». Aujourd’hui, plusieurs faits probants démontrent à suffisance l’exploitation économique de cette crise par Deby. En faisant du pays sa chasse gardée, il en profite pour l’exploiter lugubrement.
Là où le bât blesse, pendant que la Communauté internationale s’empresse de trouver une solution définitive à la brume contemporaine, les enturbannés continuent d’un côté de tuer, violer, violenter, voler, rançonner…Et de l’autre côté, la vendetta caracole entre les trublions à quelques encablures de Bangui. Par-dessus le marché, les choristes de la réconciliation s’en prennent à cœur joie sur la fameuse partition de la paix imposée par Deby. Manifestement, l’idée sous-jacente de la réconciliation semble être bien accueillie par la population mais nombreux sont les Centrafricains qui demeurent vraisemblablement trop sceptiques sur les conditions précaires d’un éventuel dialogue national.
Même la classe politique centrafricaine et les autorités de Bangui semblent être divisées sur la question. Il suffit seulement de passer au crible de la raison les discours de Djotodjia et de Tiangaye sur le dialogue pour comprendre que tant qu’on ne tire pas la leçon du passé, on risque de répéter l’histoire. D’ailleurs, pourquoi organiser un dialogue politique à la va-vite alors que la courbe de l’insécurité est en crescendo ? Est-ce que les Centrafricains se réconcilieront pour satisfaire le désir de Deby ou pour enterrer définitivement la hache de guerre ? Serait’ il incongru que la junte au pouvoir procède d’abord aux jugements des crimes odieux, ensuite qu’elle répare inéluctablement tous les préjudices que la population vient de subir avant une éventuelle réconciliation ?
Une chose est sûre, la justice et la réparation créent les conditions palpables d’une réconciliation durable. Encore faut’ il qu’il n’y ait
pas d’exclusion parmi les acteurs réels de la crise centrafricaine. Bien que les spécialistes de dialogue utilisent des manœuvres dilatoires pour y participer, la primauté doit être réservée aux principaux acteurs de la crise. A priori, ce dialogue s’apparente d’emblée à une machination que les patineurs désignent dans leurs jargons artistiques « figures imposées ». Aujourd’hui, plusieurs faits probants démontrent à suffisance l’exploitation économique de cette crise par Deby. En faisant du pays sa chasse gardée, il en profite pour l’exploiter lugubrement.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE.
Une réalité indubitable qui se traduit par le va-et-vient très juteux d’un cousin de Deby entre Ndjamena et Bangui. Ce dernier raffole par l’entregent d’un gré à gré tous les marchés faramineux du pays. Selon une source concordante, le sulfureux cousin de Deby avait récemment livré 52 véhicules à Djotodjia et il s’apprête à acheminer 34 autres véhicules au Ministère de la Défense suite à un acompte de 220 millions de FCFA qu’il a perçu la semaine dernière. Une transaction onéreuse que le chef de la junte actionne régulièrement sans tenir compte des textes statutaires inhérents à l’appel d’offre. Encore une entorse bien huilée pour satisfaire le voisin géant aux pieds d’argile, le spécialiste de la promiscuité dans la sous région.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste mayterodrigue@yahoo.fr France, Vitré
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste mayterodrigue@yahoo.fr France, Vitré