Simon koitoua.
Il semble donc difficile de s’enthousiasmer pour l’idée d’une conférence nationale souveraine sans en avoir défini le mode de fonctionnement. L’idée de la résistance Centrafricaine, et de ceux qui soutiennent la tenue d’une conférence nationale souveraine, est que l’absence de légitimité du pouvoir de Djotodia, du fait de la continuité des exactions par les bandes de criminelles de la seleka, nécessite une remise à plat des institutions de la transition actuelle et d’exiger à ces derniers de rendre le tablier. Sans doute d’autres calculs entrent en jeu qui sont énoncé clairement, les exactions, viols, exécutions sommaires, les tueries et les enlèvements mais tous font l’impasse ? Pour que cette conférence nationale ait une chance d’aboutir, il fallait des institutions reconnues de tous, il faut une nouvelle transition, soit mise en place impérativement que chacun s’y sente correctement représenté. La sortie en cours de conférence des forces en présence, le refus de reconnaître cette transition imposée par la CEEAC. La contestation virulente de tout un peuple exacerbé par la violence de la seleka, mène à la guerre civile. Pour le cas du quartier Miskine on dénombre plus 19 morts c’est un acte crapuleux, lâche et inhumain de la seleka envers nos paisibles populations. Lançons un appel patriotique à tous les autres quartiers de Bangui de se soulever contre un pouvoir aux abois, qui tire à sa fin très bientôt l’heure de la victoire à sonner.
Michel Djotodia, Président centrafricain de la Transition. Crédit photo : RFI/Cyril Bensimon
Une période difficile va être celle du cheminement vers les élections démocratiques d’autant plus que Djotodia s’apprête à briguer aussi la magistrature suprême de l’Etat. La cause de la difficulté réside dans l’invasion de la Centrafrique par les mercenaires Tchado-Soudanais qui pillent, tuent et massacrent les paisibles populations sans être inquiets. Cela veut dire, ceux qui ont commis l’impunité, le crime et meurtre doivent répondre de leurs actes devant la justice Centrafricaine et la CPI. Il est formellement interdit de voter une loi d’amnistie envers Djotodia et acolytes qu’ils rendent compte de leurs actes.
Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-seleka est-il en panne en Centrafrique ? À en croire la multiplication des incidents impliquant seleka, il semble patiner. Autant de questions auxquelles il faudra avoir des réponses avec précision avant même de lever une telle assemblée si on veut espérer la Centrafrique de demain un pays stable seul le peuple fasse son choix de ses dirigeants , reconnus de tous. Car le fait d’imposer Djotodia hors le Centrafricain n’est pas prêt à l’accepter ?
Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-seleka est-il en panne en Centrafrique ? À en croire la multiplication des incidents impliquant seleka, il semble patiner. Autant de questions auxquelles il faudra avoir des réponses avec précision avant même de lever une telle assemblée si on veut espérer la Centrafrique de demain un pays stable seul le peuple fasse son choix de ses dirigeants , reconnus de tous. Car le fait d’imposer Djotodia hors le Centrafricain n’est pas prêt à l’accepter ?