AVIS AUX FRÈRES DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
© MINUSCA/DR
Chers frères centrafricains,
Il est temps de tourner la page de la guerre pour penser nos plaies ensemble en vue de nous occuper de la reconstruction de la République Centrafricaine. Nous avons une occasion en or résultant des pourparlers de Khartoum, auxquels ont participé toutes les sensibilités des groupes armés, avec bien évidemment, l’appui de nos partenaires tels que la Russie et les organisations internationales comme l’Union africaine, les Nations Unies, entre autres. Ne perdons pas cette occasion et ne décevons pas ceux qui nous ont appuyés et soutenus.
Nous sommes à environ deux (2) ans des élections Présidentielles et les 80% du notre territoire échappent au contrôle du pouvoir central de Bangui. De plus chaque jour qui passe constitue une perte colossale pour le pays en termes des revenus. Les régions minières n’étant pas sous contrôle gouvernemental, ce qui profite a tout le monde qui gravite aux alentours de ces régions au détriment de l’intérêt national.
Chers frères, comme chacun le sait, le malheur des uns, font le bonheur des autres. Il est temps qu’on mette fin à notre malheur. Pour ce faire nous devons mettre fin aux notions de division, axées sur les confessions religieuses ou sur les origines qui sont dans certains cas sans fondement. La première grande Puissance du monde, en l’occurrence les «États-Unis d’Amérique » s’est bâtie et continue à prospérer grâce la contribution des individus de toutes les origines et de toutes les confessions, émanant de partout. Il en est de même pour les autres grandes puissances de ce monde, à savoir, le Canada, la France, la Grande-Bretagne, etc.. L’ancien premier ministre français, Manuel Valls, est originaire de l’Espagne. Il a été choisi pour servir la France. Il s’est acquitté de sa tâche, avec loyauté.
De ce qui précède, il serait incompréhension d’exclure aujourd’hui de la course au poste du Premier Ministre, un citoyen centrafricain, parce qu’il est supposément de telle ou telle autre nationalité d’origine/ou acquise, parce qu’il est de telle ou telle religion. Sans pourtant demander des preuves, posons-nous la question de savoir, combien sont ceux de nos frères centrafricains en politique qui ont la double ou la triple nationalité, même si ces prétentions qu’on véhicule à volonté et à dessein sont vraies? Il est temps de bannir ces notions rétrogrades.
Puisque la paix n’a pas de prix, ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un premier ministre rassembleur au tempérament apaisé et pacifique, ayant cœur la paix, la justice, le sens patriotique et l’amour de tous ses compatriotes. Cette personne doit être une personne qui a le sens de collaboration avec les compatriotes de toutes les couches sociales, la connaissance parfaite du pays, et du monde qui nous entoure, tant au niveau continental qu’international.
Pour ce faire, les journalistes dont le rôle pèse lourd dans la balance ainsi que le cercle restreint de Son Excellence, le Président Faustin-Archange Touadéra, doivent militer dans le sens de l’ouverture qui a caractérisé les groupes rebelles pour éviter un retour en arrière de la roue de la paix qui est en marche. Au lieu de l’intoxiquer ou le perturber, de grâce prière de laisser Son Excellence, le Président Faustin-Archange Touadéra, faire ses opérations matricielles, et en tant que Président Mathématicien hors pair, il choisira la meilleure de personnes en compétition dont il a la liste.
Je ne profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances la famille du frère Joseph Akouissonne de Kitiki, journaliste contributeur du journal « Corbeau News Centrafricain -CNC » dont j’ai appris le décès grâce à la plume ou au clavier de frère, Monsieur Alain NZilo Directeur de Rédaction de CNC.
Pour finir, je voudrais souhaiter au Président de la République, un Excellent choix de celui va nous gouverner sous votre clairvoyance, et ce, sans influence quelconque. Pour rappel et ne l’oublions pas (que) c’est après être enfermé et seul dans sa chambre que l’ancien Président du Sénégal Abdou Diouf a pris la meilleure des décisions de rendre le pouvoir au peuple, et c’est ce qui fait aujourd’hui de son pays, le Sénégal, un modèle de démocratie en Afrique.
Votre frère : Albert Guipibopala
Courriel : guipibopalaalbert@gmail.com
Il est temps de tourner la page de la guerre pour penser nos plaies ensemble en vue de nous occuper de la reconstruction de la République Centrafricaine. Nous avons une occasion en or résultant des pourparlers de Khartoum, auxquels ont participé toutes les sensibilités des groupes armés, avec bien évidemment, l’appui de nos partenaires tels que la Russie et les organisations internationales comme l’Union africaine, les Nations Unies, entre autres. Ne perdons pas cette occasion et ne décevons pas ceux qui nous ont appuyés et soutenus.
Nous sommes à environ deux (2) ans des élections Présidentielles et les 80% du notre territoire échappent au contrôle du pouvoir central de Bangui. De plus chaque jour qui passe constitue une perte colossale pour le pays en termes des revenus. Les régions minières n’étant pas sous contrôle gouvernemental, ce qui profite a tout le monde qui gravite aux alentours de ces régions au détriment de l’intérêt national.
Chers frères, comme chacun le sait, le malheur des uns, font le bonheur des autres. Il est temps qu’on mette fin à notre malheur. Pour ce faire nous devons mettre fin aux notions de division, axées sur les confessions religieuses ou sur les origines qui sont dans certains cas sans fondement. La première grande Puissance du monde, en l’occurrence les «États-Unis d’Amérique » s’est bâtie et continue à prospérer grâce la contribution des individus de toutes les origines et de toutes les confessions, émanant de partout. Il en est de même pour les autres grandes puissances de ce monde, à savoir, le Canada, la France, la Grande-Bretagne, etc.. L’ancien premier ministre français, Manuel Valls, est originaire de l’Espagne. Il a été choisi pour servir la France. Il s’est acquitté de sa tâche, avec loyauté.
De ce qui précède, il serait incompréhension d’exclure aujourd’hui de la course au poste du Premier Ministre, un citoyen centrafricain, parce qu’il est supposément de telle ou telle autre nationalité d’origine/ou acquise, parce qu’il est de telle ou telle religion. Sans pourtant demander des preuves, posons-nous la question de savoir, combien sont ceux de nos frères centrafricains en politique qui ont la double ou la triple nationalité, même si ces prétentions qu’on véhicule à volonté et à dessein sont vraies? Il est temps de bannir ces notions rétrogrades.
Puisque la paix n’a pas de prix, ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un premier ministre rassembleur au tempérament apaisé et pacifique, ayant cœur la paix, la justice, le sens patriotique et l’amour de tous ses compatriotes. Cette personne doit être une personne qui a le sens de collaboration avec les compatriotes de toutes les couches sociales, la connaissance parfaite du pays, et du monde qui nous entoure, tant au niveau continental qu’international.
Pour ce faire, les journalistes dont le rôle pèse lourd dans la balance ainsi que le cercle restreint de Son Excellence, le Président Faustin-Archange Touadéra, doivent militer dans le sens de l’ouverture qui a caractérisé les groupes rebelles pour éviter un retour en arrière de la roue de la paix qui est en marche. Au lieu de l’intoxiquer ou le perturber, de grâce prière de laisser Son Excellence, le Président Faustin-Archange Touadéra, faire ses opérations matricielles, et en tant que Président Mathématicien hors pair, il choisira la meilleure de personnes en compétition dont il a la liste.
Je ne profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances la famille du frère Joseph Akouissonne de Kitiki, journaliste contributeur du journal « Corbeau News Centrafricain -CNC » dont j’ai appris le décès grâce à la plume ou au clavier de frère, Monsieur Alain NZilo Directeur de Rédaction de CNC.
Pour finir, je voudrais souhaiter au Président de la République, un Excellent choix de celui va nous gouverner sous votre clairvoyance, et ce, sans influence quelconque. Pour rappel et ne l’oublions pas (que) c’est après être enfermé et seul dans sa chambre que l’ancien Président du Sénégal Abdou Diouf a pris la meilleure des décisions de rendre le pouvoir au peuple, et c’est ce qui fait aujourd’hui de son pays, le Sénégal, un modèle de démocratie en Afrique.
Votre frère : Albert Guipibopala
Courriel : guipibopalaalbert@gmail.com