Le Tchad n'est pas du genre communiquant sur ses manœuvres, voire même un très mauvais communiquant quand cela touche ses ressortissants en dehors des ses frontières [Libye, Congo Brazzaville, Nigeria, Ouganda] pourtant, une déclaration du Président de la République ou du ministère des Affaires Etrangères semble importante sur la situation des tchadiens en Centrafrique. Qu'est-ce que cela va changer ? Il faut rassurer. Au ministère des Affaires Etrangères, on chuchote que, "la Présidence aurait donnée l'ordre de ne pas parler dans les médias pour le moment", jusqu'à quand ? En tous cas pour ces derniers jours. Contrairement à ce que l'on pense, N'Djamena a donné l'ordre de mettre en sécurité et d'évacuer ses ressortissants.
Sur place, ce sont les soldats tchadiens de la FOMAC qui sont à pied d'oeuvre pour tenter d'exfiltrer les familles tchadiennes bloqués à l'intérieur des quartiers de Bangui. Dans la mesure du possible, certains sont rapatriés.
"Ils embarquent leurs compatriotes, chargeant appareils frigorifiques et énormes ballots sur leur pick-ups, débordant d'affaires. Un avion affrété par le Tchad a ramené plusieurs dizaines de ressortissants [avant-hier]", rapporte notamment un correspondant de l'AFP.
En Centrafrique, on ne fait plus la distinction entre ex-Séléka (la coalition armée qui a pris le pouvoir) d'une part, soldats tchadiens de la FOMAC, ressortissants tchadiens et citoyens musulmans d'autre part. Si tous le monde semble être unanime sur l'incapacité de Michel Djotodia à gérer le pays depuis sa prise de pouvoir, ce n'est pas la haine qui ramènera la paix.
"Cette haine propagée mettant en mal le vivre ensemble musulman/chrétien disparaîtra que lorsque son incitateur disparaîtra aussi. Il y a une seule Centrafrique donc un seul peuple. Ne lutte pas contre la chair et le sang. Le musulman est ton frère", soulignait Jean-Gualbert Togba.
Seneweb a également relayé des appels de détresse des ressortissants sénégalais, qui sont pourchassés en Centrafrique.
Pour Uliricho Lamine, « c'est le moment à jamais pour qu'un "Nelson Mandela" centrafricain, puisse sortir du néant et faire comprendre au peuple centrafricain que l'heure est à l'UNION des forces. Qu'on soit du Sud, du Nord, de l'Est, de l'Ouest ou du Centre, Gauche ou Droite, Communiste ou Libéral, chrétien ou musulman, nous sommes tous fils et filles de Centrafrique. Il est grand temps d'unir toutes nos forces pour la pacification de notre immense territoire enviés des squatteurs. A cet effet, pour y parvenir, il est grand temps de commencer maintenant à semer l'amour dans nos cœurs afin que demain, nous puissions récolter l'union nationale ».
Sur place, ce sont les soldats tchadiens de la FOMAC qui sont à pied d'oeuvre pour tenter d'exfiltrer les familles tchadiennes bloqués à l'intérieur des quartiers de Bangui. Dans la mesure du possible, certains sont rapatriés.
"Ils embarquent leurs compatriotes, chargeant appareils frigorifiques et énormes ballots sur leur pick-ups, débordant d'affaires. Un avion affrété par le Tchad a ramené plusieurs dizaines de ressortissants [avant-hier]", rapporte notamment un correspondant de l'AFP.
En Centrafrique, on ne fait plus la distinction entre ex-Séléka (la coalition armée qui a pris le pouvoir) d'une part, soldats tchadiens de la FOMAC, ressortissants tchadiens et citoyens musulmans d'autre part. Si tous le monde semble être unanime sur l'incapacité de Michel Djotodia à gérer le pays depuis sa prise de pouvoir, ce n'est pas la haine qui ramènera la paix.
"Cette haine propagée mettant en mal le vivre ensemble musulman/chrétien disparaîtra que lorsque son incitateur disparaîtra aussi. Il y a une seule Centrafrique donc un seul peuple. Ne lutte pas contre la chair et le sang. Le musulman est ton frère", soulignait Jean-Gualbert Togba.
Seneweb a également relayé des appels de détresse des ressortissants sénégalais, qui sont pourchassés en Centrafrique.
Pour Uliricho Lamine, « c'est le moment à jamais pour qu'un "Nelson Mandela" centrafricain, puisse sortir du néant et faire comprendre au peuple centrafricain que l'heure est à l'UNION des forces. Qu'on soit du Sud, du Nord, de l'Est, de l'Ouest ou du Centre, Gauche ou Droite, Communiste ou Libéral, chrétien ou musulman, nous sommes tous fils et filles de Centrafrique. Il est grand temps d'unir toutes nos forces pour la pacification de notre immense territoire enviés des squatteurs. A cet effet, pour y parvenir, il est grand temps de commencer maintenant à semer l'amour dans nos cœurs afin que demain, nous puissions récolter l'union nationale ».
Sur les réseaux sociaux, les tchadiens du monde entier sont inquiets :
L'artiste Kaar Kaas Sonn : "Les nouvelles alarmantes en provenance de la RCA concernant les ressortissants tchadiens m'inquiètent... le silence des autorités tchadiennes en rajoute à ma crainte... que dit le président tchadien ? A-t-il fait une déclaration pour rassurer nos frères ? Confirme-t-il les informations faisant état de Tchadiens devenus cibles de la vindicte populaire? Quelles mesures a-t-il mis en place ? Rassurez-moi si vous en savez quelque chose... je ne dors plus..".
Le journaliste Bello Bakary (@belbak) : Les tchadiens ont beaucoup des défauts. Mais pas ce celui de lyncher des étrangers. Ils ont un sens élevé de l'hospitalité et de l'amitié. [...] Le Président du Tchad, Déby Itno est toujours silencieux sur les exactions subies par nos compatriotes et les "centros", Tchadiens, dénoncez.
Mariam K. (@MariamIndou) : Pourquoi les centrafricains au Tchad se sentent comme chez eux alors que leurs compatriotes lynchent les tchadiens vivant en RCA ? [...] Je viens de joindre au téléphone un cousin de mon père, commerçant en RCA, "les tchadiens ont vécu l'enfer à cause de déby". [...] Pourquoi cet amalgame entre Séléka et tchadiens, surtout musulmans ?
Abdelbassit Youssouf (@abdelbassit11) : Que fait le gouvernement tchadien ? Il est très urgent de protéger les ressortissants tchadiens en RCA.
Brahim Oumar (@BrahimOUMAR2) : Il a exporté sa violence et son mépris de la vie humaine dans ce pays avec lequel les tchadiens ont toujours eu des rapports fraternels.
Moustapha Babikir (@Moustaphaphilos) : Les blogueurs tchadiens sont aussi responsables dans les souffrances des tchadiens en RCA. Ils ont mené la propagande d'amalgame. [...] Emportés par leur attaque contre IDI et Séléka, maintenant les tchadiens souffrent en RCA.