Composée d'une quinzaine de rebelles, la délégation qui doit négocier avec le gouvernement centrafricain s'en volera, lundi, pour le Gabon, selon une source proche de Séléka. Le déplacement de la délégation rebelle sera assuré par les Nations Unies.
Le président François Bozizé qui, au départ, s'est dit disposé à se rendre immédiatement en personne à la table de négociation, ne se rendra finalement que quelques jours après le début des négociations, "si les choses vont dans le bons sens", selon ses proches. Les rebelles qui ont pris (Alindao et Kouango), deux villes samedi, et qui stationnent à seulement une centaine de kilomètres de la capitale, Bangui, réclament le départ de Bozizé. Cette révendication n'encourage pas ce dernier à se rendre personnellement aux négociations si on lui garanti pas son maintien au pouvoir.
Dans son entretien téléphonique avec le Président français, François Bozizé aurait confié qu'il est prêt à quitter le pouvoir, accusant le Tchad d'être derrière la rébellion et d'avoir préparé son remplaçant. Le message n'est pas passé par plusieurs canaux pour arriver à l'oreille du Président tchadien qui intervient immédiatement par un communiqué officiel mettant fin au suspens. Dans son communiqué, le soir du 31 décembre, le Président Idriss Déby a appelé les deux parties à la négociation, en les mettant en garde contre toute tentative de franchir la ligne de démarcation fixée au niveau de la ville de Damara. Le Président Bozizé accuse discrètement que les autorités tchadiennes ont relâché des opposants centrafricains parmi lesquels deux colonels, dont l'un est le vice pérsident de Charles Massy. Les rebelles du Séléka ont été ainsi contraints par le Tchad , qui contrôle la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), de stopper leur marche vers Bangui et d'accepter de négocier avec Bozizé. "Nous n'avons pas la chance de s'emparer de Bangui et désormais on la verra à la télévision", a ironisé un responsable de Séléka, dans une déclaration à Alwihda. "On se dirige tout droit vers un gouvernement d’union nationale assorti d’un départ négocié pour le président centrafricain garantissant sa sécurité", analyse pour Afrik.com Lydie Boka, manager de Strategico.
Aux dernières nouvelles, le Président François Bozizé aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise.
Abou Adil
Alwihda actualités
Le président François Bozizé qui, au départ, s'est dit disposé à se rendre immédiatement en personne à la table de négociation, ne se rendra finalement que quelques jours après le début des négociations, "si les choses vont dans le bons sens", selon ses proches. Les rebelles qui ont pris (Alindao et Kouango), deux villes samedi, et qui stationnent à seulement une centaine de kilomètres de la capitale, Bangui, réclament le départ de Bozizé. Cette révendication n'encourage pas ce dernier à se rendre personnellement aux négociations si on lui garanti pas son maintien au pouvoir.
Dans son entretien téléphonique avec le Président français, François Bozizé aurait confié qu'il est prêt à quitter le pouvoir, accusant le Tchad d'être derrière la rébellion et d'avoir préparé son remplaçant. Le message n'est pas passé par plusieurs canaux pour arriver à l'oreille du Président tchadien qui intervient immédiatement par un communiqué officiel mettant fin au suspens. Dans son communiqué, le soir du 31 décembre, le Président Idriss Déby a appelé les deux parties à la négociation, en les mettant en garde contre toute tentative de franchir la ligne de démarcation fixée au niveau de la ville de Damara. Le Président Bozizé accuse discrètement que les autorités tchadiennes ont relâché des opposants centrafricains parmi lesquels deux colonels, dont l'un est le vice pérsident de Charles Massy. Les rebelles du Séléka ont été ainsi contraints par le Tchad , qui contrôle la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), de stopper leur marche vers Bangui et d'accepter de négocier avec Bozizé. "Nous n'avons pas la chance de s'emparer de Bangui et désormais on la verra à la télévision", a ironisé un responsable de Séléka, dans une déclaration à Alwihda. "On se dirige tout droit vers un gouvernement d’union nationale assorti d’un départ négocié pour le président centrafricain garantissant sa sécurité", analyse pour Afrik.com Lydie Boka, manager de Strategico.
Aux dernières nouvelles, le Président François Bozizé aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise.
Abou Adil
Alwihda actualités