CENTRAFRIQUE - "Nous allons donner notre accord de principe pour un cessez-le feu d'une semaine et observer sa bonne foi (du président François Bozizé)", a déclaré le porte-parole de la rébellion centrafricaine.
Un cessez-le feu sous conditions en Centrafrique ? La rébellion centrafricaine du Séléka va donner son "accord de principe pour un cessez-le feu d'une semaine", a annoncé jeudi soir à l'AFP un de ses porte-parole à Libreville où se tiennent des pourparlers de paix avec le régime de Bangui.
"Nous allons donner notre accord de principe pour un cessez-le feu d'une semaine et observer sa bonne foi (du président François Bozizé). S'il nous la prouve, nous allons revenir à Libreville pour signer définitivement le cessez- le-feu", a déclaré le porte-paroleNelson Djadder.
Mais le Séléka entend conditionner le cessez-le-feu provisoire: "Les forces mercenaires venues d'Afrique du Sud doivent quitter le territoire centrafricain, les prisonniers politiques doivent être libérés sans conditions pendant la même période", a affirmé M. Djadder.
La rébellion demande également la nomination d'un nouveau Premier ministre issu de l'opposition. "Nous avons la possibilité de marcher sur Bangui mais par respect des chefs d'Etat de la CEEAC (Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale) nous allons démontrer que nous voulons la paix", a ajouté le porte parole.
Un sérieux échec menaçait jusque-là les pourparlers, en l'absence de concessions du pouvoir et des rebelles qui, ayant enlevé la majeure partie du pays depuis le 10 décembre, exigeaient le départ de Bozizé et sa traduction devant la Cour pénale internationale.
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