Par Abbas Kayangar
La tête décapitée de l'Imam Adam surnommé "Saki", de SOSSO-NAKOMBO, non loin de Berberati
N’en déplaise aux nombreuses personnes qui privilégient leur intérêt politique et leur divergence avec Deby au détriment de la fierté nationale, les récentes accusations de l’ONU contre les soldats tchadiens de la MISCA, largement réfutées par les observateurs sur le terrain nous réconfortes dans cette pensée. La montée en puissance dans la sous-région bouleverse grandement le calendrier d’un certain groupe et déstabilise l’ambition de certaines puissances Occidentales notamment la France qui, veut se « réinstaller » dans son ancien domaine qu’elle avait perdu.
La France avait posé tous les jalons d’une épuration religieuse et d’un véritable génocide en soutenant avec une complaisance ahurissante les terroristes anti-balaka, lesquels, sous les yeux et l’indifférence des soldats français de Sangaris, lynchaient, décapitaient, violaient, brulaient vifs, cannibalisaient des femmes, des enfants et de jeunes supposés de confession musulmane. En Centrafrique, la France s’est rendue coupable en refusant d’assister des milliers de personnes en danger de mort. Les soldats français fraternisaient avec les Anti-balaka, foulant ainsi aux pieds les objectifs assignés par l’ONU. Forte des complicités des autres puissances Occidentales, la France qui a su bien effacer son forfait et sa complicité dans le génocide Rwandais, veut rééditer la même chose en RCA, pour détourner l’opinion publique française des difficultés et de l’incapacité du gouvernement de François Hollande de sortir la France du marasme économique auquel il fait face.
Des milliers de français ont perdu leur emploi, leur maison, leur espérance et leur fierté d’appartenir a une grande puissance qui, en réalité est un tigre en papier, qui trouve sa raison d’être dans les troubles imposés aux autres peuples du continent africain. Au lieu de se consacrer à ses problèmes internes qu’elle est incapable de résoudre sous la gouvernance du socialiste François Hollande, expert en problèmes de jupes plutôt qu’en gestion d’un pays, la France contribue comme elle l’avait fait au Rwanda a une situation de pré-génocide en Centrafrique.