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Centrafrique : toutes les délégations présentes à Libreville pour de complexes négociations


Alwihda Info | Par - 8 Janvier 2013


La délégation de la rébellion Seleka, dirigée par Michel Djotodia, est arrivée lundi soir à Libreville. Le général Dhaffane, leader de la Convention patriotique pour le salut du Kodro (CPSK) - une des quatre factions de la Seleka – est également présent.


Par RFI Les délégations du pouvoir et de l’opposition de Centrafrique, ainsi que les représentants de la rébellion de la Seleka, sont arrivés à Libreville, au Gabon, pour engager des négociations de paix sous l’égide des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Les ministres des Affaires étrangères se sont réunis dans la capitale gabonaise dès ce mardi 8 janvier.
 
La délégation de la rébellion Seleka, dirigée par Michel Djotodia, est arrivée lundi soir à Libreville. Le général Dhaffane, leader de la Convention patriotique pour le salut du Kodro (CPSK) - une des quatre factions de la Seleka – est également présent.
La mission gouvernementale, menée par le ministre Willybiro Sako, et celle de l’opposition civile, de Nicolas Tiangaye, sont également dans la capitale gabonaise aux côtés de dix membres de la société civile.
Les négociations devaient demarrer ce mardi après-midi, avec une réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEEAC qui se poursuivra mercredi avec celle du comité de suivi.
Le sommet des chefs d’Etat de la CEEAC, qui doit proposer les solutions de sortie de crise, pourrait quant à lui se tenir le jeudi 10 janvier – un délai très court qui, de bonnes sources, s’expliquerait en partie par les rencontres tenues en amont entre les différentes parties.
François Bozizé a notamment rencontré , ce lundi à Brazzaville, son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, qui est également le médiateur dans cette crise.
Ce mardi, avant les pourparlers de Libreville, le président centrafricain a déclaré, à Bangui, qu’il ne voulait « pas négocier » son départ réclamé par la rébellion. « Je n'ai pas à négocier (mon départ), est-ce que la rébellion représente le peuple centrafricain ? Je n'ai pas à négocier une fonction de chef d'Etat » a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

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