L'ingénieur en environnement Foulnou Solkissam. © D.A/Alwihda Info
La rencontre a été marquée par l'intervention de l'ingénieur en environnement Foulnou Solkissam, qui a averti contre la marginalisation de la lutte contre le changement climatique. Pointant du doigt l'augmentation alarmante des températures, il a cité une hausse moyenne de 0,7°C par décennie au Cameroun et de 1,1°C au Tchad, mettant en lumière le risque d'inhabitabilité à l'horizon 2100 si la tendance actuelle se poursuit. Il a prôné la reforestation comme action concrète contre le changement climatique.
Dr Ahmat Yacoub Dabio, président du CEDPE, a mis en exergue l'importance du rapport en cours, le considérant comme un outil pour encourager une analyse minutieuse et susciter des contributions pertinentes de la part des acteurs nationaux et internationaux. Il a exprimé son inquiétude quant à l'effet du changement climatique sur l'exacerbation des conflits régionaux.
Axel Omgba de l'OIF a recommandé de peaufiner le rapport pour garantir sa solidité scientifique, appelant à l'intégration des travaux existants, à l'harmonisation des méthodes de citation et à une analyse plus approfondie des dynamiques climat-sécurité.
La vice-présidente du Conseil, Monique Ngaralbaye, a ouvert la séance en mettant en avant la nécessité de perspectives novatrices dans l'approche du changement climatique et a exhorté les États africains à trouver un équilibre entre industrialisation et préservation de l'environnement.
La journée s'est terminée sur une note d'urgence, soulignant la nécessité pour les États africains de prendre des mesures immédiates pour contrer les menaces climatiques et sécuritaires imminentes.
Foulnou Solkissam, ingénieur environnemental et expert reconnu dans les dynamiques du changement climatique, a mis en exergue les conséquences alarmantes de l'inaction climatique. Il a présenté des données accablantes, indiquant que le Cameroun connaît une augmentation moyenne de température de 0,7°C par décennie, un rythme qui pourrait mener à une hausse insupportable de plus de 4,8°C d'ici 2100, bien au-delà du seuil maximal de 2°C fixé par l'accord de Paris. Pour le Tchad, cette augmentation est encore plus marquée avec 1,1°C par décennie. Solkissam a insisté sur l'urgence de la situation, affirmant que le Tchad pourrait devenir inhabitable d'ici la fin du siècle si des mesures drastiques ne sont pas prises. Sa recommandation la plus pressante pour le Tchadien moyen est de se lancer dans des actions concrètes comme la plantation d'arbres pour contrer cette tendance destructrice.
Dr Ahmat Yacoub Dabio, président du CEDPE, a mis en exergue l'importance du rapport en cours, le considérant comme un outil pour encourager une analyse minutieuse et susciter des contributions pertinentes de la part des acteurs nationaux et internationaux. Il a exprimé son inquiétude quant à l'effet du changement climatique sur l'exacerbation des conflits régionaux.
Axel Omgba de l'OIF a recommandé de peaufiner le rapport pour garantir sa solidité scientifique, appelant à l'intégration des travaux existants, à l'harmonisation des méthodes de citation et à une analyse plus approfondie des dynamiques climat-sécurité.
La vice-présidente du Conseil, Monique Ngaralbaye, a ouvert la séance en mettant en avant la nécessité de perspectives novatrices dans l'approche du changement climatique et a exhorté les États africains à trouver un équilibre entre industrialisation et préservation de l'environnement.
La journée s'est terminée sur une note d'urgence, soulignant la nécessité pour les États africains de prendre des mesures immédiates pour contrer les menaces climatiques et sécuritaires imminentes.