Le Pct peut se dire qu’il fait désormais face à un militant pur, blanc comme neige qui n’a pas pu purifier le parti et qui voudrait que le monde entier l’entende, à ce sujet, comme un refrain.
Il y’a quelques années (2004, 2005 …), Charles Zacharie Bowao a tenu l’aile dure qui a tout misé, mais vainement, sur la disparition du parti congolais du travail. Il a donné à ce combat, le qualificatif de « refondation ». Il n’a jamais avalé l’échec de ce projet dont il était la main ouvrière. Pour lui, les autres avaient totalement tort en mettant en échec son idée et lui, avait totalement raison. Donc, ce n’est pas la démocratie, à son entendement.
Aujourd’hui, son parti, le parti congolais du travail a lancé l’idée de la refondation institutionnelle du pays. Chantre de la cohérence et de l’éthique, Charles Zacharie Bowao allait en être un des fervents défenseurs, pour rester fidèle à son combat. Car, un parti politique est, dans la République, ce qu’est une dent pour la chaîne. A vouloir réparer une seule dent, on ne règle pas le problème de la chaîne.
Ce qui revient à dire que la refondation du PCT, cheval de bataille de Bowao n’aurait rien apporté puisque ce parti n’était et n’est pas le seul dans la République qui doit, à son tour, dessiner l’organisation générale des institutions démocratiques, dont les partis politiques.
En clair, la meilleure refondation commencerait par la République et ses institutions, pour que les partis, en se refondant, s’adaptent aux règles édictées par la République refondée. Ce serait donc le moment pour le théoricien de la refondation de passer à l’action sur le terrain pour convaincre de cette nécessité pour notre pays, après plus d’une décennie d’expérimentation de la constitution du 20 janvier 2002.
Malheureusement, le « professeur émérite » porte toutes les vestes, sauf celle de la responsabilité. Par conséquent, il veut atteindre son objectif d’alors : faire disparaître le PCT. Cette fois-ci en l’accusant de vouloir refonder la République. « Pourquoi les autres doivent-ils réussir là où j’ai échoué », doit-il se dire, pour justifier son paradoxe.
En outre, Charles Zacharie Bowao est membre du parti congolais du travail depuis de longues dates. Il a participé et contribué à l’adoption de ses textes fondamentaux lors de son dernier congrès extraordinaire en 2012, personne n’a entendu Bowao dire qu’il en était contre, lui qui se présente comme le seul à pouvoir mieux lire ce genre de documents. C’est dire qu’il est conscient que la discipline du parti lui impose de se soumettre à la majorité. Et, s’il tient tellement à son éthique face une décision prise par le parti et à laquelle il ne peut et ne doit éthiquement souscrire, la seule meilleure chose à faire serait de quitter le parti. Cela s’appelle « clause de conscience » chez les journalistes.
Faute d’avoir choisi cette voix, le professeur philosophe allait simplement se taire, au lieu de distraire les Congolais. Il fait croire qu’il attend la décision du président de la République pour démissionner du PCT, comme s’il y était encore. Car, il le sait, le président de la République a déjà dit et redit que ce débat – et c’est logique – sera tranché par le peuple, par voie référendaire, si les partis politiques ne trouvent pas de consensus.
Il doit prendre tout le monde pour des naïfs qui ne peuvent ni lire, ni comprendre les non-dits de ses propos, teintés de menaces à peine voilées de troubles dans le pays si, au détriment de ses arguments et de ceux de ses amis de l’opposition, le peuple choisissait le changement de la constitution.
En outre, il accuse, à tort, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba et le ministre de la reforme foncière et du domaine public, Pierre Mabiala d’avoir été à l’origine du débat sur le changement de la constitution, en oubliant que le problème a été, pour la première fois, posé au président de la République par les sages du Département de la Likouala., lors du 3ème forum international sur les peuples autochtones de l’Afrique centrale, à Impfondo, en 2014. Monsieur le professeur n’a pas la mémoire fraîche. En effet, ce sont les populations de ce département, qui sollicitant, à cette occasion, du président de la République un nouveau cycle de municipalisation accélérée qui commencerait par la Likouala, ont presqu’exigé au président de la République, de changer la constitution. Et, de fil en aiguille, le débat a pris corps et chaque camp argumente librement sur le sujet.
Faudrait-il le dire, le débat sur le changement ou non de la constitution doit évoluer et il a évolué. Et son épilogue devrait être la décision du peuple. Un démocrate proclamé comme Bowao ne devrait pas y voire une parjure, à moins que sa démocratie soit celle de l’élite philosophique qui exclut le peuple des débats majeurs sur la Nation.
En démocrate accompli, le professeur Bowao doit se rappeler que l’essence même de la démocratie est le pouvoir du peuple et non d’une frange de politiques, ni d’une élite quelconque.
Il y’a quelques années (2004, 2005 …), Charles Zacharie Bowao a tenu l’aile dure qui a tout misé, mais vainement, sur la disparition du parti congolais du travail. Il a donné à ce combat, le qualificatif de « refondation ». Il n’a jamais avalé l’échec de ce projet dont il était la main ouvrière. Pour lui, les autres avaient totalement tort en mettant en échec son idée et lui, avait totalement raison. Donc, ce n’est pas la démocratie, à son entendement.
Aujourd’hui, son parti, le parti congolais du travail a lancé l’idée de la refondation institutionnelle du pays. Chantre de la cohérence et de l’éthique, Charles Zacharie Bowao allait en être un des fervents défenseurs, pour rester fidèle à son combat. Car, un parti politique est, dans la République, ce qu’est une dent pour la chaîne. A vouloir réparer une seule dent, on ne règle pas le problème de la chaîne.
Ce qui revient à dire que la refondation du PCT, cheval de bataille de Bowao n’aurait rien apporté puisque ce parti n’était et n’est pas le seul dans la République qui doit, à son tour, dessiner l’organisation générale des institutions démocratiques, dont les partis politiques.
En clair, la meilleure refondation commencerait par la République et ses institutions, pour que les partis, en se refondant, s’adaptent aux règles édictées par la République refondée. Ce serait donc le moment pour le théoricien de la refondation de passer à l’action sur le terrain pour convaincre de cette nécessité pour notre pays, après plus d’une décennie d’expérimentation de la constitution du 20 janvier 2002.
Malheureusement, le « professeur émérite » porte toutes les vestes, sauf celle de la responsabilité. Par conséquent, il veut atteindre son objectif d’alors : faire disparaître le PCT. Cette fois-ci en l’accusant de vouloir refonder la République. « Pourquoi les autres doivent-ils réussir là où j’ai échoué », doit-il se dire, pour justifier son paradoxe.
En outre, Charles Zacharie Bowao est membre du parti congolais du travail depuis de longues dates. Il a participé et contribué à l’adoption de ses textes fondamentaux lors de son dernier congrès extraordinaire en 2012, personne n’a entendu Bowao dire qu’il en était contre, lui qui se présente comme le seul à pouvoir mieux lire ce genre de documents. C’est dire qu’il est conscient que la discipline du parti lui impose de se soumettre à la majorité. Et, s’il tient tellement à son éthique face une décision prise par le parti et à laquelle il ne peut et ne doit éthiquement souscrire, la seule meilleure chose à faire serait de quitter le parti. Cela s’appelle « clause de conscience » chez les journalistes.
Faute d’avoir choisi cette voix, le professeur philosophe allait simplement se taire, au lieu de distraire les Congolais. Il fait croire qu’il attend la décision du président de la République pour démissionner du PCT, comme s’il y était encore. Car, il le sait, le président de la République a déjà dit et redit que ce débat – et c’est logique – sera tranché par le peuple, par voie référendaire, si les partis politiques ne trouvent pas de consensus.
Il doit prendre tout le monde pour des naïfs qui ne peuvent ni lire, ni comprendre les non-dits de ses propos, teintés de menaces à peine voilées de troubles dans le pays si, au détriment de ses arguments et de ceux de ses amis de l’opposition, le peuple choisissait le changement de la constitution.
En outre, il accuse, à tort, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba et le ministre de la reforme foncière et du domaine public, Pierre Mabiala d’avoir été à l’origine du débat sur le changement de la constitution, en oubliant que le problème a été, pour la première fois, posé au président de la République par les sages du Département de la Likouala., lors du 3ème forum international sur les peuples autochtones de l’Afrique centrale, à Impfondo, en 2014. Monsieur le professeur n’a pas la mémoire fraîche. En effet, ce sont les populations de ce département, qui sollicitant, à cette occasion, du président de la République un nouveau cycle de municipalisation accélérée qui commencerait par la Likouala, ont presqu’exigé au président de la République, de changer la constitution. Et, de fil en aiguille, le débat a pris corps et chaque camp argumente librement sur le sujet.
Faudrait-il le dire, le débat sur le changement ou non de la constitution doit évoluer et il a évolué. Et son épilogue devrait être la décision du peuple. Un démocrate proclamé comme Bowao ne devrait pas y voire une parjure, à moins que sa démocratie soit celle de l’élite philosophique qui exclut le peuple des débats majeurs sur la Nation.
En démocrate accompli, le professeur Bowao doit se rappeler que l’essence même de la démocratie est le pouvoir du peuple et non d’une frange de politiques, ni d’une élite quelconque.