Le dictionnaire donne la définition de chaque mot, mais chacun le comprend comme il peut. Après maintes réflexions, je constate qu’on ne vous dira jamais, ou presque jamais, qu’Alain Mabanckou fait de la littérature française. Non, on n’entend pas ce genre de chose. On vous dira qu’il fait de la littérature francophone. Ce qui est par ailleurs juste, puisque c’est une littérature issue de la francophonie. Ce n’est en rien avec le fait qu’il soit d’origine congolaise et qu’il écrit très souvent sur Pointe-Noire. Même si on sait qu’il est aussi de nationalité française, c’est de la littérature francophone qu’il fait. Nous sommes tous d’accord là-dessus. Aucune personne n’a, à ma connaissance, dit le contraire de ce que j’écris. Même aux États-Unis, il enseigne la littérature francophone à l’université de Los Angeles et non pas la littérature française.
Tout devient un peu compliqué, quand on change l’appellation quand il s’agit d’Amélie Nothomb, Marc Levy, Maxime Chatham, David Foenkinos, etc. On ne vous dira jamais, presque jamais, qu’ils font de la littérature francophone. Non, ce genre de chose, ça ne se dit pas. On vous dira qu’ils font de la littérature française. Oui, de la littérature française. Même si l’un vous parle du Japon, l’autre des États-Unis, de l’Allemagne, etc. On vous dira qu’ils font de la littérature française. Où se trouve l’erreur ??? Où se trouve la différence entre « francophone » et « française » ? Comment place-t-on ces mots ? Autant de questions !
Il paraît que la littérature dite « francophone » est un peu exotique, que les auteurs de nationalité française n’aiment pas trop cette catégorie, qu’ils refusent d’être pris pour des étrangers. Oui, refusent d’être pris pour des étrangers, parce qu’ils disent que l’exotisme se marie très souvent avec lointain. La grande majorité d’auteurs ne connaît pas l’espace francophone dans le monde et refuse que leur nom y soit associé ! Il paraît qu’il est plus facile de dire qu’Alain Mabanckou est « exotique », puisqu’il vient du Congo et écrit très souvent sur l’Afrique et les Africains. Un écrivain très célèbre m’a même dit que c’était très évident.
Je tiens à préciser que j’ai pris le cas Mabanckou parce qu’il vient de faire son entrée au très prestigieux Collège de France, où il a été admis à la chaire annuelle de création francophone, et que bon nombre de personnes espèrent que c’est pour ses compétences et non pas pour un peu d’exotisme qu’ils l’ont opté.
Tout devient un peu compliqué, quand on change l’appellation quand il s’agit d’Amélie Nothomb, Marc Levy, Maxime Chatham, David Foenkinos, etc. On ne vous dira jamais, presque jamais, qu’ils font de la littérature francophone. Non, ce genre de chose, ça ne se dit pas. On vous dira qu’ils font de la littérature française. Oui, de la littérature française. Même si l’un vous parle du Japon, l’autre des États-Unis, de l’Allemagne, etc. On vous dira qu’ils font de la littérature française. Où se trouve l’erreur ??? Où se trouve la différence entre « francophone » et « française » ? Comment place-t-on ces mots ? Autant de questions !
Il paraît que la littérature dite « francophone » est un peu exotique, que les auteurs de nationalité française n’aiment pas trop cette catégorie, qu’ils refusent d’être pris pour des étrangers. Oui, refusent d’être pris pour des étrangers, parce qu’ils disent que l’exotisme se marie très souvent avec lointain. La grande majorité d’auteurs ne connaît pas l’espace francophone dans le monde et refuse que leur nom y soit associé ! Il paraît qu’il est plus facile de dire qu’Alain Mabanckou est « exotique », puisqu’il vient du Congo et écrit très souvent sur l’Afrique et les Africains. Un écrivain très célèbre m’a même dit que c’était très évident.
Je tiens à préciser que j’ai pris le cas Mabanckou parce qu’il vient de faire son entrée au très prestigieux Collège de France, où il a été admis à la chaire annuelle de création francophone, et que bon nombre de personnes espèrent que c’est pour ses compétences et non pas pour un peu d’exotisme qu’ils l’ont opté.