Le 6 novembre 1942, dans l'Atlantique sud, en pleine Seconde Guerre mondiale, un sous-marin allemand torpille le City of Cairo. Touché, ce navire britannique, qui transportait 7422 tonnes de marchandises et plus de 2000 coffres remplis de pièces d'argent (100 tonnes en tout), est coulé. Un trésor englouti au fond de l'océan que Deep Ocean Search, un groupe spécialisé dans la recherche sous-marine en eaux profondes, recherchait depuis 1984 (!). Et pour cause, le trésor est estimé à 47 millions d'euros. Gisant à 5150 mètres de fond Non seulement l'épave a été retrouvée -à 5150 mètres de profondeur à l'ouest de la Namibie- par deux chercheurs français, mais une très grande partie du "butin" a été récupéré, rapporte le blog Expedition Writer. Un exploit rendu possible grâce à l'utilisation de technologies de pointe: des sonars évidemment, mais aussi des robots embarqués sur le navire de recherche SV John Lethbridge.
NEW WRECK - DOS announces finding S.S. City Of Cairo http://t.co/wp3wbDF17w #Wreck #CityOfCairo pic.twitter.com/YxBAt8knZA -- John LETHBRIDGE (@DeepOceanSearch) 13 Avril 2015 "C'était un projet révolutionnaire qui pourrait ouvrir une nouvelle ère pour les opérations de recherches en eaux profondes", s'enthousiasme Taylor Zajonc, un chercheur américain, interrogé par Io9. C'est "une belle histoire à raconter", admet de son côté Nicolas Vincent, directeur des opérations pour Deep Ocean Search (DOS), sur Le Figaro. C'est un tout cas un nouveau record dans l'histoire de la récupération en eaux profondes. Pour cette opération, Deep Ocean Search était sous contrat du ministère britannique des Transports, qui a accepté de céder une partie de la cargaison -qui lui appartenait.
NEW WRECK - DOS announces finding S.S. City Of Cairo http://t.co/wp3wbDF17w #Wreck #CityOfCairo pic.twitter.com/YxBAt8knZA -- John LETHBRIDGE (@DeepOceanSearch) 13 Avril 2015 "C'était un projet révolutionnaire qui pourrait ouvrir une nouvelle ère pour les opérations de recherches en eaux profondes", s'enthousiasme Taylor Zajonc, un chercheur américain, interrogé par Io9. C'est "une belle histoire à raconter", admet de son côté Nicolas Vincent, directeur des opérations pour Deep Ocean Search (DOS), sur Le Figaro. C'est un tout cas un nouveau record dans l'histoire de la récupération en eaux profondes. Pour cette opération, Deep Ocean Search était sous contrat du ministère britannique des Transports, qui a accepté de céder une partie de la cargaison -qui lui appartenait.