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Confidentiel Centrafrique : Pourquoi Samba-Panza a nommé M.N. Koyara aux Travaux publics ?
Gilles Deleuze
BANGUI (LNC) — Devenue numéro deux du nouveau gouvernement avec rang de ministre d'Etat, d'aucun s'attendait à voir Mme Koyara, grande spécialiste du milieu rural et agricole se pérenniser dans ce domaine au gouvernement.
En outre, elle avait en chantier de nombreux dossiers en cours dans le secteur.
Ce ne fut pas le cas, mais étrangement, à la surprise de tous, là voilà placée aux Travaux publics, à l’Équipement et à l’Aménagement du territoire.
Pourquoi ?
En vérité, selon une source proche du pouvoir, ce fut de la volonté de la présidente Catherine Samba-Panza, de la nommer à ce vaste secteur, pour qu'usant de sa grande intégrité, elle puisse mettre de l'ordre dans ce qu'il est convenu d'appeler "un panier de crabes".
Le secteur des travaux publics, sensible, est devenu une sorte de zone opaque, minée par les détournements financiers, et où l'argent circule, mais pas dans les caisses de l'Etat.
MBOLI-GOUMBA AND CO
Crépin MBOLI-GOUMBA lorsqu'il fut Ministre d’Etat en charge de l’Equipement, des Travaux Publics et du Désenclavement dans le gouvernement Djotodia, avait à l'époque, et à ce titre, sollicité de la compagnie TOTAL le paiement de 2 milliards 500 millions de FCA pour la rénovation de l'axe Enerca - Lycée Caron.
Tout cet argent fut-il utilisé à la rénovation de cet axe routier ?
On peut en douter, car tout un chacun à Bangui peut le vérifier, le goudron posé sur la route est déjà grandement détérioré.
Preuve en est que les travaux n'étaient pas au niveau des sommes théoriquement engagées à cet effet.
Car en vérité, il a existé un mic mac entre Mboli-Goumba et Herbert Gontran Djono Ahaba qui a pris la suite dans le gouvernement Napayéké comme Ministre d’État chargé des travaux publics, de l’urbanisme, de l’habitat et des édifices publics; et qui était être censé en devoir de goudronner les routes dans la capitale.
Il y a là un flou dans lequel la présidente a décidé de mettre le nez à travers Marie-Noëlle Koyara pour y mettre de l'ordre.
© Septembre 2014 LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE
BANGUI (LNC) — Devenue numéro deux du nouveau gouvernement avec rang de ministre d'Etat, d'aucun s'attendait à voir Mme Koyara, grande spécialiste du milieu rural et agricole se pérenniser dans ce domaine au gouvernement.
En outre, elle avait en chantier de nombreux dossiers en cours dans le secteur.
Ce ne fut pas le cas, mais étrangement, à la surprise de tous, là voilà placée aux Travaux publics, à l’Équipement et à l’Aménagement du territoire.
Pourquoi ?
En vérité, selon une source proche du pouvoir, ce fut de la volonté de la présidente Catherine Samba-Panza, de la nommer à ce vaste secteur, pour qu'usant de sa grande intégrité, elle puisse mettre de l'ordre dans ce qu'il est convenu d'appeler "un panier de crabes".
Le secteur des travaux publics, sensible, est devenu une sorte de zone opaque, minée par les détournements financiers, et où l'argent circule, mais pas dans les caisses de l'Etat.
MBOLI-GOUMBA AND CO
Crépin MBOLI-GOUMBA lorsqu'il fut Ministre d’Etat en charge de l’Equipement, des Travaux Publics et du Désenclavement dans le gouvernement Djotodia, avait à l'époque, et à ce titre, sollicité de la compagnie TOTAL le paiement de 2 milliards 500 millions de FCA pour la rénovation de l'axe Enerca - Lycée Caron.
Tout cet argent fut-il utilisé à la rénovation de cet axe routier ?
On peut en douter, car tout un chacun à Bangui peut le vérifier, le goudron posé sur la route est déjà grandement détérioré.
Preuve en est que les travaux n'étaient pas au niveau des sommes théoriquement engagées à cet effet.
Car en vérité, il a existé un mic mac entre Mboli-Goumba et Herbert Gontran Djono Ahaba qui a pris la suite dans le gouvernement Napayéké comme Ministre d’État chargé des travaux publics, de l’urbanisme, de l’habitat et des édifices publics; et qui était être censé en devoir de goudronner les routes dans la capitale.
Il y a là un flou dans lequel la présidente a décidé de mettre le nez à travers Marie-Noëlle Koyara pour y mettre de l'ordre.
© Septembre 2014 LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE
