Mercredi 13 septembre 2017, le hall du palais des congrès affiche un décor de deuil : femmes et hommes de noir vêtus, pleurs ici, chagrins là-bas. C’est dans cette atmosphère que Denis Sassou-N’Guesso a fait son entrée dans cet espace rempli de tristesse. Le Président de la République est venu honorer la mémoire de l’illustre disparu et consoler la famille éplorée, en guise reconnaissance de la Nation pour services rendus à la République. Ainsi le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs devant la bière contenant le corps sans vie du médecin-colonel avant de se recueillir. Il a surtout apporté un réconfort moral à la famille du disparu.
Depuis dix jours, la famille et la République pleuraient celui qui a consacré toute sa vie à la psychiatrie : le médecin-colonel Abel Missontsa. Lui qui avait le secret des soins des malades mentaux, est parti pour un voyage sans retour. L’émotion étreint les parents, amis et connaissances, à l’occasion de l’ultime à dieu. Ce ressentiment est aussi vécu par le Médecin-Général, Anselme Mackoumbou-Nkouka qui a vécu avec l’illustre disparu comme un « jumeau ». C’est lui qui a, d’ailleurs, lu l’oraison funèbre. Pour lui, parler de la vie du médecin-colonel Durand-Abel Missontsa, c’est un peu parler de lui-même. « L’illustre disparu était pour moi, plus qu’un compagnon d’armes, plus qu’un confrère, plus qu’un ami, il était mon frère jumeau », a-t-il affirmé, la gorge serrée.
Le Médecin-Colonel Abel Missontsa a débute sa carrière professionnelle en 1973, après les études de santé et la formation militaire en France. Au service de la République, il s’est employé, avec talent et durant toute sa vie, à redonner le sourire aux malades mentaux.
Il est né en 1941, la même année que le Général Anselme Mackoumbou-Nkouka avec qui il a fait les mêmes études. Les deux hommes ont aussi été baptisés le même jour, selon l’oraison funèbre qui ajoute qu’en 1977, Abel Missontsa était ministre de la santé et des affaires sociales, dans le gouvernement du comité militaire du parti. Directeur du service de santé de l’Armée populaire nationale de 1979 à 1988, il a été aussi chef du service de psychiatrie du CHU de Brazzaville de 1990 à 1998, quand il a fait valoir ses droits à la retraite.
Même retraité, Abel Missontsa a continué à servir la République, grâce à ses connaissances des spécificités de la psychiatrie en Afrique. Praticien et enseignant, il est du reste devenu expert de l’OMS en santé mentale. L’homme à qui la République a rendu hommage aujourd’hui s’était donné un objectif qu’il n’atteindra plus, à savoir mener une étude sur l’induction machiavélique, c’est-à-dire la manière dont le sorcier induit le mal. « Les médecins meurent aussi », s’est exclamé le général Anselme Mackoumbou-Nkouka.
Depuis dix jours, la famille et la République pleuraient celui qui a consacré toute sa vie à la psychiatrie : le médecin-colonel Abel Missontsa. Lui qui avait le secret des soins des malades mentaux, est parti pour un voyage sans retour. L’émotion étreint les parents, amis et connaissances, à l’occasion de l’ultime à dieu. Ce ressentiment est aussi vécu par le Médecin-Général, Anselme Mackoumbou-Nkouka qui a vécu avec l’illustre disparu comme un « jumeau ». C’est lui qui a, d’ailleurs, lu l’oraison funèbre. Pour lui, parler de la vie du médecin-colonel Durand-Abel Missontsa, c’est un peu parler de lui-même. « L’illustre disparu était pour moi, plus qu’un compagnon d’armes, plus qu’un confrère, plus qu’un ami, il était mon frère jumeau », a-t-il affirmé, la gorge serrée.
Le Médecin-Colonel Abel Missontsa a débute sa carrière professionnelle en 1973, après les études de santé et la formation militaire en France. Au service de la République, il s’est employé, avec talent et durant toute sa vie, à redonner le sourire aux malades mentaux.
Il est né en 1941, la même année que le Général Anselme Mackoumbou-Nkouka avec qui il a fait les mêmes études. Les deux hommes ont aussi été baptisés le même jour, selon l’oraison funèbre qui ajoute qu’en 1977, Abel Missontsa était ministre de la santé et des affaires sociales, dans le gouvernement du comité militaire du parti. Directeur du service de santé de l’Armée populaire nationale de 1979 à 1988, il a été aussi chef du service de psychiatrie du CHU de Brazzaville de 1990 à 1998, quand il a fait valoir ses droits à la retraite.
Même retraité, Abel Missontsa a continué à servir la République, grâce à ses connaissances des spécificités de la psychiatrie en Afrique. Praticien et enseignant, il est du reste devenu expert de l’OMS en santé mentale. L’homme à qui la République a rendu hommage aujourd’hui s’était donné un objectif qu’il n’atteindra plus, à savoir mener une étude sur l’induction machiavélique, c’est-à-dire la manière dont le sorcier induit le mal. « Les médecins meurent aussi », s’est exclamé le général Anselme Mackoumbou-Nkouka.