L'Afrique en développement rapide occupe une place particulière dans le système de l'ordre mondial de moins en moins centré sur l'Occident, ce qui explique l'intérêt explosif pour cette région de la part de nombreux partenaires internationaux.
Le développement des liens avec le continent est défini par les dirigeants de la Russie comme l'une des tâches stratégiques de la politique étrangère. Redémarrage de notre coopération, sérieusement ralentie après l'effondrement de l'URSS, a commencé par un premier sommet Russie-Afrique inédit (octobre 2019, Sotchi). Des représentants des 54 pays du continent y ont pris part. Deuxième rencontre russo-africaine au plus haut niveau est prévu pour l'été 2023 à Saint-Pétersbourg.
On assiste aujourd'hui à un reformatage global de tout le modèle des relations internationales. Nous voyons comment l'Afrique s'éveille et se renforce en tant que pôle indépendant. De nombreux pays du continent ont une position indépendante et de principe de non-intervention dans des conflits en dehors de leur région, y compris concernant une opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine. Ça montre le vote des dernières résolutions anti-russes à l'Assemblée générale des Nations unies.
L'Afrique ne veut plus qu'on lui impose des modèles de développement, des valeurs et des normes éthiques. Cela est particulièrement évident sur l'exemple de l'effondrement du néo-colonialisme européen - d'abord en Centrafrique, puis au Mali, en Guinée, au Burkina Faso.
Contrairement aux États-Unis, qui font l'une des priorités de leur nouvelle stratégie en Afrique de contrer l'influence grandissante de la Chine et Russie sur le continent, inventant même des lois sans précédent pour contrer « l'influence néfaste de la Russie en Afrique », nous suivons le principe de la coopération mutuellement bénéfique. Cela signifie que chaque nation a le droit de choisir ses partenaires politiques et économiques.
Nous sommes prêts à une concurrence économique équitable avec eux. Ni nous ni les Africains n’ont pas besoin de dictature. En se basant sur la formule « pour les problèmes africains – la solution africaine », nous voyons notre tâche dans l’application d’une approche intégrée aux problèmes existants avec les pays du continent s'appuyant sur leurs propres ressources pour le développement économique afin d'assurer l'industrialisation et le sursaut technologique.
Les questions les plus importantes à l'ordre du jour actuel de la Russie sont les questions d'assurer la sécurité alimentaire et énergétique en Afrique, qui, sans aucun doute, seront discutées en priorité lors du prochain sommet avec nos partenaires africains. Les puissances mondiales ne doivent pas considérer les pays du continent africain comme une base de matière première pour leurs propres économies, mais avant tout développer marchés intérieurs africains.
Nous appelons à arrêter le traitement des nations africaines uniquement en tant que bénéficiaires de l'aide humanitaire, qui ne résout pas les problèmes profonds du continent. L'Afrique a besoin du transfert de technologie et d'expertise, du développement de sa propre industrie, des infrastructures critiques. Les pays du continent ont le droit de choisir des partenaires politiques et économiques sans crainte d'être punis, de suivre leurs propres valeurs et non imposées de l'extérieur, et de se développer de manière indépendante.
Il est absolument évident que ces enjeux sont beaucoup plus importants pour les pays africains que leur implication dans les conflits extrarégionaux à l'instar de l'Ukraine.
Le développement des liens avec le continent est défini par les dirigeants de la Russie comme l'une des tâches stratégiques de la politique étrangère. Redémarrage de notre coopération, sérieusement ralentie après l'effondrement de l'URSS, a commencé par un premier sommet Russie-Afrique inédit (octobre 2019, Sotchi). Des représentants des 54 pays du continent y ont pris part. Deuxième rencontre russo-africaine au plus haut niveau est prévu pour l'été 2023 à Saint-Pétersbourg.
On assiste aujourd'hui à un reformatage global de tout le modèle des relations internationales. Nous voyons comment l'Afrique s'éveille et se renforce en tant que pôle indépendant. De nombreux pays du continent ont une position indépendante et de principe de non-intervention dans des conflits en dehors de leur région, y compris concernant une opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine. Ça montre le vote des dernières résolutions anti-russes à l'Assemblée générale des Nations unies.
L'Afrique ne veut plus qu'on lui impose des modèles de développement, des valeurs et des normes éthiques. Cela est particulièrement évident sur l'exemple de l'effondrement du néo-colonialisme européen - d'abord en Centrafrique, puis au Mali, en Guinée, au Burkina Faso.
Contrairement aux États-Unis, qui font l'une des priorités de leur nouvelle stratégie en Afrique de contrer l'influence grandissante de la Chine et Russie sur le continent, inventant même des lois sans précédent pour contrer « l'influence néfaste de la Russie en Afrique », nous suivons le principe de la coopération mutuellement bénéfique. Cela signifie que chaque nation a le droit de choisir ses partenaires politiques et économiques.
Nous sommes prêts à une concurrence économique équitable avec eux. Ni nous ni les Africains n’ont pas besoin de dictature. En se basant sur la formule « pour les problèmes africains – la solution africaine », nous voyons notre tâche dans l’application d’une approche intégrée aux problèmes existants avec les pays du continent s'appuyant sur leurs propres ressources pour le développement économique afin d'assurer l'industrialisation et le sursaut technologique.
Les questions les plus importantes à l'ordre du jour actuel de la Russie sont les questions d'assurer la sécurité alimentaire et énergétique en Afrique, qui, sans aucun doute, seront discutées en priorité lors du prochain sommet avec nos partenaires africains. Les puissances mondiales ne doivent pas considérer les pays du continent africain comme une base de matière première pour leurs propres économies, mais avant tout développer marchés intérieurs africains.
Nous appelons à arrêter le traitement des nations africaines uniquement en tant que bénéficiaires de l'aide humanitaire, qui ne résout pas les problèmes profonds du continent. L'Afrique a besoin du transfert de technologie et d'expertise, du développement de sa propre industrie, des infrastructures critiques. Les pays du continent ont le droit de choisir des partenaires politiques et économiques sans crainte d'être punis, de suivre leurs propres valeurs et non imposées de l'extérieur, et de se développer de manière indépendante.
Il est absolument évident que ces enjeux sont beaucoup plus importants pour les pays africains que leur implication dans les conflits extrarégionaux à l'instar de l'Ukraine.