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AFRIQUE

Côte d’Ivoire : L’eau potable jaillit à nouveau dans les robinets à Bianouan


Alwihda Info | Par Narcisse Yao - 2 Septembre 2017


D’une capacité de production journalière de 1300 mètres cubes d’eau, la remise en service de l’ensemble de cet ouvrage a nécessité environ 1 milliard 101 millions de F Cfa, sur financement du fonds de développement de l’eau.


Côte d’Ivoire : L’eau potable jaillit à nouveau dans les robinets à Bianouan
Côte d’Ivoire : L’eau potable jaillit à nouveau dans les robinets à Bianouan
Après six mois environ d’arrêt de fonctionnement, la station de production d’eau potable de Bianouan, localité située dans le département d’Aboisso, au sud-est de la Côte d’Ivoire, a été remise en service, pour le bonheur de la population. C’était le 31 août en présence des autorités préfectorales, coutumières, religieuses et de responsables de l’Office national de l’eau potable (Onep) et de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

D’une capacité de production journalière de 1300 mètres cubes d’eau, la remise en service de l’ensemble de cet ouvrage a nécessité environ 1 milliard 101 millions de F Cfa, sur financement du fonds de développement de l’eau. Soit, 153, 4 millions de F Cfa pour la prise d’eau en rivière et canalisations d’eau brute. Puis, 509,3 millions de F Cfa en ce qui concerne l’usine de traitement et auxiliaire. Et enfin, 438,6 millions de F Cfa pour les ouvrages divers (château, logements, réseaux). Les travaux de réalisations de cette infrastructure d’alimentation en eau potable ont été supervisés par l’Onep, qui en est le maître d’ouvrage.

A en croire le directeur du contrôle de l'exploitation et de la qualité à l'Onep, Eugène Bouafou, qui représentait le directeur général, Berté Ibrahiman, cet arrêt de fonctionnement de la station de traitement d’eau, s’explique par son incapacité à un moment donné, à traiter l’eau du fleuve transfrontalier de la Bia.

« L’eau du fleuve était devenue assez trouble, boueuse avec les dépôts argileux et un changement de couleur, dû au fait des activités des orpailleurs clandestins depuis le Ghana voisin. Aussi, il nous fallait faire des prélèvements et étudier au laboratoire, afin de s’assurer que l’eau du fleuve n’a pas été polluée par les agents chimiques qu’utiliseraient ces orpailleurs clandestins », a-t-il expliqué. Et de relever : « Dieu merci, jusqu’au jour d’aujourd’hui, on n’a pas trouvé trace de ces polluants-là ».

Eugène Bouafou a ainsi souligné qu’il a fallu des travaux de renforcement et d’adaptation de l’ensemble du dispositif existant. Afin qu’il soit désormais à même, de traiter cette eau brute, en la débarrassant de toutes les impuretés, pour offrir ce liquide précieux de qualité aux populations.

Il a souligné que pendant ce moment d’arrêt de fonctionnement de l’usine de traitement d’eau, l’Onep s’est évertuée à offrir au quotidien, de l’eau potable dans des citernes, à cette population. Bien que cette sous-préfecture disposait de pompes villageoises.

Le directeur du contrôle de l'exploitation et de la qualité à l'Onep a enfin signifié que pour remédier à cette situation d’eau trouble, deux délégations ivoiriennes interministérielles ont rendue visite aux autorités ghanéennes. Ce, afin qu’elles prennent toutes les dispositions, pour ne plus que les actes posés par les orpailleurs depuis ce pays voisin ne soient dommageables à la partie ivoirienne.

Pour sa part, le directeur de l’hydraulique humaine, Kouassi Kobenan, représentant le ministre des Infrastructures économiques, a indiqué que la remise en service de cette station vise à « offrir de l’eau potable aux populations de Bianouan et environnantes, qui en ont grandement besoin ». Il a réitéré l’engagement du ministre Amédé Koffi Kouakou à œuvrer, pour un accès à l’eau potable aux populations.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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