© DR
Le chef de l'Etat tchadien Idriss Déby a exprimé mardi le souhait d'une "annulation pure et simple" de dettes extérieures.
"En communion avec mes pairs, je forme le vœu d’une annulation pure et simple de ces dettes. Une telle initiative permettrait à nos Etats de réaliser des économies pour rebâtir et renforcer nos systèmes de santé et d’accroitre nos budgets sociaux au profit de nos populations", a expliqué Idriss Déby.
Il a exhorté les partenaires, notamment les institutions multilatérales, à "accélérer la concrétisation de leurs concours sans effet d’éviction et dans des délais compatibles avec l’urgence sanitaire, sociale, économique et budgétaire."
Le conseil d’administration du FMI a approuvé lundi un allégement de la dette immédiat pour 25 pays dont le Tchad.
Hier, le président français Emmanuel Macron a appelé à aider les pays africains sur le plan économique face à la pandémie de Covid-19, dans un discours télévisé. "Nous devons aussi savoir aider nos voisins d'Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique, en annulant massivement leurs dettes. Nous ne gagnerons jamais seuls", a-t-il dit.
Le 25 mars dernier, le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall a demandé ouvertement aux partenaires "d'accompagner la résilience du continent africain, en annulant la dette". Il a estimé que "l'Afrique, à l'image du monde, est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie."
Le Pape François s'est rallié à cette idée dans son message de Pâques, en proposant une réduction voire une annulation de la dette des pays pauvres.
Début avril, le bureau de l'Union Africaine (UA) s'est déclaré préoccupé par les éventuelles pénuries de médicaments et de vaccins en raison de la fermeture d'usines ou de l'approvisionnement des pays pour leur propre consommation.
Il a également demandé aux pays du G20 de fournir un plan de relance économique efficace comprenant des allégements et des paiements différés. L'UA a demandé la levée de tous les paiements d'intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l'extension éventuelle de la dérogation à moyen terme, afin de fournir un espace budgétaire et des liquidités immédiats aux gouvernements.
"En communion avec mes pairs, je forme le vœu d’une annulation pure et simple de ces dettes. Une telle initiative permettrait à nos Etats de réaliser des économies pour rebâtir et renforcer nos systèmes de santé et d’accroitre nos budgets sociaux au profit de nos populations", a expliqué Idriss Déby.
Il a exhorté les partenaires, notamment les institutions multilatérales, à "accélérer la concrétisation de leurs concours sans effet d’éviction et dans des délais compatibles avec l’urgence sanitaire, sociale, économique et budgétaire."
Le conseil d’administration du FMI a approuvé lundi un allégement de la dette immédiat pour 25 pays dont le Tchad.
Hier, le président français Emmanuel Macron a appelé à aider les pays africains sur le plan économique face à la pandémie de Covid-19, dans un discours télévisé. "Nous devons aussi savoir aider nos voisins d'Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique, en annulant massivement leurs dettes. Nous ne gagnerons jamais seuls", a-t-il dit.
Le 25 mars dernier, le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall a demandé ouvertement aux partenaires "d'accompagner la résilience du continent africain, en annulant la dette". Il a estimé que "l'Afrique, à l'image du monde, est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie."
Le Pape François s'est rallié à cette idée dans son message de Pâques, en proposant une réduction voire une annulation de la dette des pays pauvres.
Début avril, le bureau de l'Union Africaine (UA) s'est déclaré préoccupé par les éventuelles pénuries de médicaments et de vaccins en raison de la fermeture d'usines ou de l'approvisionnement des pays pour leur propre consommation.
Il a également demandé aux pays du G20 de fournir un plan de relance économique efficace comprenant des allégements et des paiements différés. L'UA a demandé la levée de tous les paiements d'intérêts sur la dette bilatérale et multilatérale, et l'extension éventuelle de la dérogation à moyen terme, afin de fournir un espace budgétaire et des liquidités immédiats aux gouvernements.