COMMUNIQUE

Crise RCA : Les musulmans centrafricains de France manifestent à Paris


Alwihda Info | Par - 16 Juillet 2014


COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION DES MUSULMANS CENTRAFRICAINS DE FRANCE DU SAMEDI 12 JUILLET 2014 A LA PLACE DU TROCADERO A PARIS


La manifestation a rassemblé plusieurs ressortissants musulmans résidants en France, en vue de promouvoir la paix, la sécurité et la réconciliation nationale.
 
L’assistance exhorte la Communauté internationale de tout mettre en œuvre pour faire respecter les droits de la minorité Musulmane de Centrafrique victime des actes de barbaries, de traitements inhumains et dégradants, de massacres horribles et de nettoyage ethnique et confessionnel.
 
Ils ont évoqués la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, votée par l’Assemblée générale en 1992 et qui invite les États (y compris la  République Centrafricaine ) de prendre des mesures afin de promouvoir le respect de ces droits ventilés comme suit : 
 
le droit des minorités à jouir de leur propre culture;
de professer et de pratiquer leur propre religion;
d’utiliser leur propre langue;
et de quitter tout pays, y compris le leur, et de retourner dans leur pays.
 
En outre ils dénoncent les pratiques malsaines, discriminatoires et d’exclusion  en vers leur communauté par les pouvoirs publics, notamment par des actes de mépris à l’endroit des victimes musulmanes massacrés au détriment des autres victimes qui bénéficient des privilèges nationales.    
 
Par ailleurs, les participants soutiennent la décision des chefs d’Etats de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) par laquelle ils avaient décidé d’organiser un Forum au Congo- Brazzaville, du 21 au 23 juillet 2014, regroupant les Centrafricains sans exception, pour la recherche des solutions a la crise qiui continue de sécouer la Centrafrique.    
 
Les participants ont insistés également sur la mise en application de la Déclaration de N’DJAMENA qui était a l’origine de la démission de l’ancien président de Transition et son Prémier Ministre et surtout le partage de l’Exécutif entre les deux Communautés en vu de permettre l’entente entre les belligérants, le retour de la sécurité, de la paix et la reconstruction d'un avenir commun pour tous les Centrafricains.
 
Enfin Les participants ont insisté sur la lutte contre l’impunité, par la Traduction devant la justice des Auteurs des Massacres contre les Civils et innocents Musulmans, ainsi que la réparation des préjudices qu’ils ont subis, condition sinéquanon pour la paix et la réconciliation nationale.
    
  Fait à Paris le 12 juillet 2014
 
La coordination
A. ABDOULAYE
Coordinatrice de rédaction. En savoir plus sur cet auteur

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