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Curiosity : la Nasa et l'Esa préparent l'arrivée du robot sur Mars


Alwihda Info | Par - 4 Aout 2012


Branle-bas de combat autour de la planète Mars pour surveiller et sécuriser l’atterrissage du rover Curiosity qui doit arriver sur la Planète rouge le 6 août. L’Agence spatiale européenne et la Nasa ont ajusté la position orbitale de leur sonde : Mars Express pour l’Esa et les américaines Odyssey et Mars Reconnaissance Orbiter.


Branle-bas de combat autour de la planète Mars pour surveiller et sécuriser l’atterrissage du rover Curiosity qui doit arriver sur la Planète rouge le 6 août. L’Agence spatiale européenne et la Nasa ont ajusté la position orbitale de leur sonde : Mars Express pour l’Esa et les américaines Odyssey et Mars Reconnaissance Orbiter.

La sonde Mars Science Laboratory , lancée en novembre 2011, s’approche à grande vitesse de Mars et, d'après la dernière estimation de la Nasa (il n'y en aura pas d'autres), le rover devrait y atterrir le lundi 6 août, à 5 h 31 TU, après avoir parcouru quelque 570 millions de km !

Si le voyage vers Mars s’est plutôt bien passé, la phase d’atterrissage est ce qui suscite le plus d’appréhension pour une mission martienne. Dans le passé, la Nasa et Roscosmos ont perdu de nombreuses missions lors de l'entrée dans l'atmosphère. L'Europe déplore également la destruction de l'atterrisseur Beagle-2 de la mission Mars Express.

Depuis que la sonde Mars Polar Lander s'est écrasée en 1999, après son entrée dans l’atmosphère martienne, sans qu'on puisse expliquer les causes de cet échec, la Nasa s’efforce de surveiller toutes les phases de vol précédant l’atterrissage sur Mars. Pour Curiosity, elle se donne les moyens de suivre chaque mètre parcouru par le rover depuis son entrée dans l’atmosphère martienne jusqu'à son atterrissage. S'il devait mal se terminer, la Nasa veut être en mesure de comprendre les causes de l'échec car la technique utilisée pour poser Curiosity est nouvelle et doit devenir la norme pour les futures missions martiennes.


Détail de la phase d'atterrissage de Curiosity, la plus audacieuse jamais tentée pour poser un engin sur la Planète rouge. Parmi les étapes : la séparation de la coque arrière (back shell separation), le déploiement du parachute (parachute deploy) et l'approche finale vers Mars (Mars final approach). © Nasa, Esa

Curiosity ne sera pas seule lorsqu'elle plongera dans l'atmosphère martienne. Trois sondes surveilleront sa descente : l'européenne Mars Express et les américaines Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), Odyssey. Curiosity elle-même enverra quelques données. La partie la plus importante des informations recueillies sera relayée par la sonde Odyssey, car les capacités de transmission d’informations vers la Terre de Curiosity seront fortement diminuées pendant cette phase.

Mars Express surveillera Curiosity

Quant aux sondes Mars Express et MRO, elles enregistreront également les données de la descente pour les transmettre plus tard vers la Terre. À la demande de la Nasa, Mars Express a été positionnée de façon à couvrir toute la phase de l’atterrissage, de l’entrée dans l’atmosphère jusqu’à l’atterrissage sur le sol martien du rover. Elle enregistrera les résultats transmis par Curiosity, notamment ceux liés aux sept dernières minutes qui sont l’instant le plus crucial de la mission. Curiosity, d’une part, ne pourra plus communiquer avec la Terre et, d’autre part, sa vitesse ralentira fortement pour passer de 21 à 2,74 km/h.

Le rover atterrira dans le cratère Gale, qui offre un fort potentiel de découverte d'environnements habitables, voire de composés organiques. Le choix de ce site a été fait au terme d’une procédure démocratique engagée, dès 2006, avec l’étude d’une centaine de sites par des équipes du monde entier.
Source - AFP
Abdstrike


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