DECLARATION DE DJIBOUTI
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EME SESSION DU CONSEIL DES MINISTRES DES AFFAIRES
ETRANGERES DES ETATS MEMBRES DE L’OCI
SESSION DE « LA SOLIDARITE POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE»
DJIBOUTI, REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
1-3 MOHARREM 1433 H
(15-17 NOVEMBRE 2012)
1. Nous, Ministres des affaires étrangères et Chefs de délégations des Etats Membres
de l’Organisation de Coopération Islamique participant à la 39
ème session du
Conseil des Ministres des Affaires Etrangères, réunie du 1
er au 3 du mois du
Moharrem 1433 H (15-17 novembre 2012) à Djibouti, sous le thème de
« la
solidarité pour le développement durable ».
Proclamons ce qui suit :
•
Sachant que l’OCI est la deuxième plus grande organisation
intergouvernementale et internationale après l’ONU, et au moment où
nous réitérons notre adhésion sans réserve aux buts, objectifs et principes
de notre Organisation ainsi que notre soutien total à celle-ci dans le but
d’en rehausser le prestige et de lui permettre de relever les défis actuels et
à venir, exprimons notre pleine appréciation des grands efforts qu’elle
déploie pour le renforcement de la solidarité islamique et de l’action
islamique commune et l’invitons à déployer encore plus d’efforts au
service des peuples musulmans et pour le renforcement de la coordination
et de la coopération avec les autres organisations internationales et
ensemble régionaux en vue de promouvoir les causes décisives de la
Oummah.
•
Sachant que, du fait que Djibouti est un Etat de la Corne de l'Africaine,
cette session revêt une importance historique étant donné qu’elle tient ses
assises dans une région géographique où les compagnons du Prophète
(PSL) étaient allés jadis cherché refuge à deux reprises depuis la
Révélation de la Dawa islamique dans le souci de préserver leur glorieuse
religion et où ils avaient effectivement trouvé un abri sûr et bénéficié de la
protection d’un Roi généreux ; ce qui est peut être considéré comme un
signe et un message historique et culturel et comme un nouveau retour
salutaire aux sources à travers cette conférence d’autant plus est qu’elle
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intervient dans une conjoncture particulièrement délicate où notre monde
musulman se trouvé confronté à des défis colossaux dans les différentes
domaines, politique, économique, social, culturel, scientifique et
sécuritaire ; cette rencontre à Djibouti vient donc à point nommé pour
raffermir la relation spirituelle et stratégique des peuples de cette région à
l’Islam tout comme elle confirme l’intérêt accordé par l’OCI et ses Etats
membres à la Corne et à l’Est de l’Afrique qui représente un havre de
paix pour l’Islam et un important prolongement stratégique pour le monde
musulman.
•
Sachant que l’OCI a été fondée il y a 40 ans au lendemain du lâche
incendie criminel de la mosquée Al-Aqsa, nous réitérons ici notre
condamnation de toutes les mesures prises par l’Etat de l’entité sioniste à
Al-Qods Al-Charif et qui visent à l’évacuer de ses citoyens arabes et à la
judaïser en dépit de son caractère arabo-islamique incontestable, de même
que nous mettons en garde l’occupant sioniste contre les répercussions
néfastes de sa poursuite des agressions contre l’Oummah islamique à
travers l’attaque de la mosquée d’Al-Aqsa et du reste des lieux sacrés de la
ville.
•
Nous réitérons notre soutien sans réserve à la juste cause de la Palestine et
au droit du peuple palestinien à la mobilisation du soutien international
pour la reconnaissance de ses droits légitimes et inaliénables, y compris le
droit à l’autodétermination et au retour, ainsi qu’à la démarche
palestinienne engagée auprès des Nations Unies pour l’obtention du statut
de membre observateur, et appelons les pays frères et amis à l’appuyer.
Nous condamnons également le maintien du bouclage inhumain et illégal
de la Bande de Gaza et demandons à Israël en tant que puissance
occupante de mettre immédiatement fin aux sanctions collectives et
illicites auxquelles il a recours au détriment du peuple palestinien et
exigeons la levée complète du blocus et le respect scrupuleux des
engagements prévus par le droit humanitaire international et la législation
des droits de l’homme ; nous réaffirmons en outre que le dossier des
détenus palestiniens incarcérés dans les centres de rétention et les prisons
de l’occupant constitue une question centrale et représente un critère
pratique pour ce qui concerne l’instauration d’une paix juste dans la région
tout comme nous dénonçons l’occupation des territoires syriens au Golan
et des territoires libanais et appelons la communauté internationale à
assumer ses responsabilités historiques et humanitaires et à adopter une
position ferme face à l’entêtement et à l’intransigeance de l’occupant
israélien.
•
Nous condamnons énergiquement les attaques insolentes et outrecuidantes
visant la personne de notre Prophète Mohamed Ibn Abdallah (PSL) les
membres de Sa Famille et ses Compagnons et proclamons en même temps
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notre attachement, notre fidélité et notre amour pour Lui en même temps
que notre détermination à le défendre et à préserver son honneur.
•
Nous appelons à la lutte contre l’ignoble fléau de l’islamophobie sous
toutes ses fromes, qui s’en prend à notre sublime religion ; et apprécions à
cet égard les louables efforts déployés par le Secrétariat général
notamment avec l’adoption par le Conseil des Droits de l’Homme par
consensus de la résolution 16/18 parrainée par l’OCI, tout comme nous lui
demandons de persévérer dans ses démarches et initiatives pour
contrecarrer efficacement les campagnes et la propagande hostiles à
l’Islam et aux musulmans et invitons tous les Etats membres en même
temps que le reste de la communauté internationale à s’opposer fermement
à la production et à la diffusion de matériaux médiatiques faisant
l’apologie de la haine des religions ou cherchant à les tourner en dérision,
et ce en saisissant les institutions et instances internationales compétentes ;
nous insistons également sur la nécessité de respecter la diversité
religieuse et culturelle dans le monde et rappelons les principes contenus
dans l’initiative du Serviteur de Deux Saintes Mosquées, le Roi Abdallah
Ibn Abdelaziz Al-Saoud pour le dialogue entre les adeptes des différentes
religions et cultures, initiative qui a été parrainée par la Conférence du
Dialogue de Madrid en 2008 et qui s’oppose à toute atteinte aux religions
et à leurs symboles.
•
Nous saluons l’initiative du Serviteur de Deux Saintes Mosquées, le Roi
Abdallah Ibn Abdelaziz Al-Saoud annoncée lors du Sommet islamique
extraordinaire organisé à la Mecque durant la
nuit du destin au mois de
ramadan passé et qui porte sur la création d’un centre pour le dialogue
entre les différentes écoles et confessions islamiques, initiative que nous
considérons comme un geste concret dans le sens du rapprochement des
points de vue des différentes écoles de jurisprudence parmi les fils de la
Oummah islamique dans le souci de préserver l’unité de leurs rangs. Nous
invitons le Groupe islamique tant à New York qu'à Genève de maintenir la
question à l'ordre du jour des réunions des Nations unies et de mobiliser le
soutien international pour aboutir à des résolutions décisives au Conseil de
sécurité, à l'Assemblée générale et au Conseil des Droits de l'homme afin
de stopper l'effusion de sang et l'extermination collective des musulmans.
•
Nous condamnons la répression et les massacres barbares dont sont
victimes les musulmans Rohingyas au Myanmar et invitons la
communauté internationale à adopter une position ferme en faveur de cette
cause humanitaire qui constitue une véritable infamie et un signe de honte
sur le front de l’humanité ; nous soutenons à cet égard l’ensemble des
mesures et décisions prises par l’OCI et ses Etats membres et appelons à la
nécessité de faire preuve de fermeté à l’égard des auteurs de ces massacres
infâmes tout comme nous appelons les Etats membres à apporter
davantage de soutien politique et matériel, et ce, afin de faire triompher la
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cause des musulmans Rohingyas et les aider à recouvrer tous leurs droits
légitimes.
•
Nous appuyons la résolution prise en ce qui concerne le contentieux
frontalier entre Djibouti et l’Erythrée et demandons à l’Erythrée de se plier
aux résolutions pertinentes et de répondre favorablement aux bons offices
de Son Altesse l’Emir de l’Etat du Qatar en libérant sans délai les
prisonniers Djiboutiens et en oeuvrant sérieusement au règlement de ce
conflit dans les meilleurs délais possibles dans le but de ramener la
sécurité et la stabilité dans cette importante région stratégique.
•
Sur la base des acquis qui ont été accomplis dernièrement en Somalie, un
des pays fondateurs de l’OCI, avec la promulgation de la constitution et
l’élection d’un nouveau président de manière démocratique et civilisée qui
nous fait honneur ainsi que la formation d’un nouveau gouvernement
empli d’ambitions, grâce à la conjugaison de nombreux facteurs,
notamment la volonté du peuple somalien et l’admirable attitude des
forces de l’Union Africaine (AMISON), à travers leur coopération avec le
gouvernement élu pour repousser les bandes armées somaliennes qui
menaçaient la sécurité et la stabilité dans la capitale et sa périphérie ainsi
que dans d’autres villes de Somalie, nous invitons la communauté
internationale à soutenir ce gouvernement pour lui permettre de mettre fin
à la tragédie dans laquelle le peuple somalien vit depuis plus de deux
décennies.
•
Nous réaffirmons notre position de principe en faveur de la sauvegarde de
l’unité, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République du
Mali tout comme nous condamnons énergiquement les menées des
groupes armés qui menacent la sécurité de ce pays et réitérons notre
solidarité sans réserve avec les Etats du Sahel dans la lutte contre toutes
les formes d’atteinte à leur sécurité et à leur stabilité et appuyons
l’initiative de paix parrainée par l’UEMOA et l’Union Africaine ; nous
condamnons également le terrorisme intellectuel et le saccage du legs
culturel et du patrimoine de l’humanité auxquels se livrent les groupes
terroristes armés notamment dans la ville islamique séculaire de
Tombouctou.
•
Au moment où nous nous réunissons et alors que le siège de la Syrie est
vacant en raison de la décision de suspension de son adhésion à l’OCI,
nous ne pouvons fermer les yeux sur l’effusion de sang des innocents qui
se poursuit chaque jour et invitons la communauté internationale à prendre
une attitude ferme pour faire cesser la violence, la destruction des
infrastructures et de l’économie ainsi que le saccage méthodique des biens
et du patrimoine de ce vieux pays musulman qui compte parmi les
fondateurs de notre Organisation et qui abrite l’ancienne capitale du califat
Omeyade d’où était parties les conquêtes islamiques ; nous appelons
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également à mettre immédiatement fin au bain de sang et aux tueries et
appuyons à cet égard les efforts de l’émissaire commun de la Ligue arabe
et de l’ONU. Nous Saluons l’accord auquel sont parvenu les factions de
l’opposition syrienne, le 11 novembre 2012, à Doha sous l’égide de Son
Altesse Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar , et
la formation d’une coalition nationale de force de la révolution et de
l’opposition syrienne. Nous exprimant également nos remerciements à
l’Etat du Qatar pour les efforts louables déployés pour la conclusion de
l’Accord de Doha et pour l’appel lancé au reste des courants de
l’opposition afin d’y adhérer et pour qu’il regroupe l’ensemble des
factions de l’opposition syrienne sans exception. Nous réaffirmons notre
solidarité avec les Etats avoisinants de la Syrie.
•
Nous dénonçons et condamnons fermement l’attaque israélienne perpétrée
contre l’usine de Yarmouk au Soudan qui constitue une violation flagrante
de la charte des Nations Unies et du droit international, de même qu’une
menace pour la paix et la sécurité internationale. Le Conseil ministériel
exprime sa solidarité avec la République du Soudan dans la lutte contre la
lâche agression israélienne pour la prise des mesures appropriées,
conformément aux usages et aux législations internationales pertinentes
pour la préservation de la sécurité de son territoire et de ses citoyens, et
pour amener Israël à rendre compte de ses agissements et le contraindre à
assumer ses responsabilités, s’agissant notamment du dédommagement
des dégâts occasionnés.
•
Nous condamnons vigoureusement le terrorisme sous toutes ses formes et
manifestations quel qu’en soient les auteurs et les lieux où les actes de
terrorisme sont perpétrés ; nous réaffirmons une nouvelle fois notre
engagement à oeuvrer au renforcement de la coopération multilatérale dans
le domaine de la lutte contre le terrorisme à travers la mise en place d’un
ensemble de mécanismes dont l’adoption d’une définition appropriée du
terrorisme qui fasse l’objet d’un consensus, l’échange d’informations, le
renforcement des capacités et l’élimination radicale des causes qui se
trouvent à la source du terrorisme telles que les conflits chroniques qui
n’ont pas encore trouvé de solution, la répression qui perdure, la
marginalisation et la frustration des peuples privés de leur droit à
l’autodétermination dans les situations d’occupation étrangère ; nous
condamnons également toutes les tentatives d’amalgame visant à associer
l’Islam à un pays musulman donné, à une race, à une religion, à une
culture ou à une nationalité quelconque.
•
Nous réaffirmons notre soutien constant à l’instauration au Moyen Orient
d’une zone libre de tout armement nucléaire et demandons à Israël, en tant
que seul Etat du Moyen orient non partie au TNP, d’adhérer à ce traité
sans condition et sans réserve et sans plus de retard en acceptant de placer
ses installations nucléaires sous le régime total de garanties de l’AIEA.
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•
Nous réaffirmons l’importance de la sécurité, de la souveraineté, de
l’indépendance, de l’intégrité territoriale et des droits légitimes de tous les
Etats membres de l’OCI, et insistons sur la nécessité de résoudre
pacifiquement les conflits sur la base des principes de la charte des
Nations unies, de la charte de l’OCI et des termes du droit international ;
nous rappelons dans ce contexte les résolutions que nous avons adoptées
et qui expriment notre pleine solidarité avec le Soudan, les Iles Comores,
le Yémen, l’Afghanistan, la Bosnie Herzégovine, la Côte d’Ivoire, la
Guinée, le Jammu-Cachemire, la Etat Chypriote turc du Nord et le
Kosovo. La conférence a condamné l’agression arménienne contre
l’Azerbaïdjan et appelle à un retrait immédiat des forces Arméniennes des
territoires occupés de l’Azerbaïdjan.
•
Nous saluons l’accord-cadre signé entre le Gouvernement Philippin et le
Front Islamique de libération Moro (MILF) en tant que première étape
vers la satisfaction des revendications légitimes de la population moro
musulmane au Sud des Philippines et appelons à une application totale de
l'ensemble des accords précédents, en particulier les accords de 1976 et
1996, tout comme nous nous félicitons de la réunion qui a eu lieu à
Djibouti entre le Front national de libération Moro (MNLF) et le MILF, en
marge de l'actuelle session, en présence de S.E. le Ministre des Affaires
Etrangères de la République de Djibouti, et président de la session
actuelle, ainsi que de S.E. le Secrétaire Général de l'OCI. Nous invitons
les deux parties à unifier leurs efforts et coordonner leurs positions, pour
le bien du peuple Moro, en implorant Dieu de couronner cet effort de
succès.
•
Le développement durable, qui est le thème de cette session du CMAE, ne
saurait atteindre ses objectifs sans la solidarité et la conjugaison des efforts
de tous les musulmans sachant que « le musulman est pour le musulman
tel un édifice dont les composantes se soutiennent mutuellement» et « la
main de Dieu est avec le groupe ». L’islam est venu ainsi consacrer de
grandes et nobles valeurs à caractère économique telles que la zakat et les
waqf (biens fonds) destinés à pourvoir aux besoins des musulmans et à
leur procurer les conditions d’une vie décente. C’est pourquoi nous
insistons sur la nécessité d’accorder tout l’intérêt voulu à cette louable
tradition islamique et de mieux la promouvoir dans le cadre de
mégaprojets islamiques, internationaux et transfrontaliers allant dans le
sens de la complémentarité totale entre les Etats membres, tout comme
nous appelons à une coordination accrue, et au renforcement de la
complémentarité, des échanges économiques et commerciaux et des flux
d’investissements entre les Etats membres pour concrétiser le
développement durable et passer de l’étape de la pauvreté et du dénuement
à celle de l’autosuffisance islamique et d’une prospérité pérenne.
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•
Lancer un appel aux gouverneurs de la BID pour entreprendre la mise en
oeuvre des que possible des directives du Sommet extraordinaire et
notamment l’augmentation du capital de la banque, la contribution du
secteur privé au processus de développement et le renforcement des
mécanismes de gestion et de mobilisation des ressources pour la lutte
contre la pauvreté.
•
La garantie de réserves de sécurité alimentaire dignes de ce nom dans plus
d’une région islamique ne peut qu’avoir un impact positif en matière de
gouvernance et d’intervention prompte pour faire face aux vagues de
sécheresse, à la désertisation et aux catastrophes environnementales qui
frappent de nombreuses régions où nos Etats sont situés.
•
Une participation islamique agissante est requise dans le cadre des
découvertes scientifiques visant à trouver des sources d’énergie
renouvelables et appropriées ainsi qu’au renforcement de la recherche
scientifique, de l’échange et l’octroi de bourses d’études et l’échange
d’expertise pour contribuer à assoir les fondements du succès de tout
processus de développement durable au service des peuples musulmans.
•
Le Conseil accueil favorablement l’annonce par le Royaume d’Arabie
saoudite de la candidature de Son Excellence Iyad Bin Amin Madani au
poste de Secrétaire général de l’OCI et exhorte l’ensemble des Etats
membres à apporter tout l’appui nécessaire à cette candidature, notamment
à la lumière de la conjoncture délicate que vie le monde islamique,
conformément à la charte de Makkah Al Moukaramah instituée par la
quatrième session extraordinaire du Sommet islamique tenue à Makkah Al
Moukaramah au mois de Ramadan de l’année 1433H Correspondant au
mois d’Août 2012 et à la teneur de la déclaration finale de la conférence
des Ministres des Affaires Etrangères des pays islamiques, réunie à
Kampala en 2008 concernant le mandat du Secrétaire Général de l’OCI.
•
Le Conseil a pris note de la Déclaration de l’Ouganda qui a décidé de
céder sa candidature au poste de Secrétaire général de l’OCI à l’Arabie
Saoudite et proposé la création d’un poste de Secrétaire général adjoint
aux affaires africaines, pour s’occuper exclusivement des questions
africaines.
•
Nous exprimons notre profonde gratitude à S.E. le Secrétaire Général le
prof. Ekmeleddin Ihsanoglu et à ses collaborateurs pour les efforts
méritoires qu’ils déploient en vue de rehausser le prestige de l’OCI au
niveau régional et international et de renforcer et promouvoir l’action
islamique commune et la coopération dans les différents domaines
politique, culturel, humanitaire et scientifique.
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•
Nous exprimons à S.E. M. Ismail Omar Guelleh, Président de la
République de Djibouti, notre hommage et notre appréciation pour ses
nobles sentiments islamiques et pour les propos combien touchants et
sincères qu’il a exprimés dans son discours inaugural, tout comme nous
tenons à adresser l’expression de nos remerciements et de notre gratitude,
à travers sa personne, au Gouvernement et au peuple si hospitalier de la
République de Djibouti, pour les efforts remarquables qu’ils ont fournis en
organisant cette conférence ainsi que pour leur généreuse hospitalité et
leur accueil cordial qui ont contribué à faire réussir cette 39
ème session du
CMAE ayant pour thème « la solidarité pour le développement durable ».
Fait à Djibouti le 3 Moharrem 1433 H
17 novembre 2012
Declaration-djibouti