On ne peut pas accuser le pays voisin l'Érythrée, de l’acte barbare et criminel du 30 Septembre 2015 perpétré dans le Nord de la République de Djibouti sans la moindre preuve, messieurs les chantres de la dictature. La liberté de la femme, la liberté politique, la liberté d’expression, la liberté religieuse, etc.…sont des libertés accordées par un dictateur, ils n’ont rien à voir avec la liberté individuelle d’un être libre dans une société libre. Lorsqu’on a à faire à un régime qui réduit la liberté individuelle à des libertés c’est qu’on a simplement à faire à une dictature, peu importe que celle-ci soit laïque, religieuse, verte, rouge ou brune. Comment peut-on continuer à occulter ladite réalité.Combien d'évènements macabres de ce genre notre pays n'a de cesse de connaître depuis toujours ? Combien de veuves, d'orphelins, de mutilés et de déplacés manquent-ils encore au compte pour que la page sinistre soit tournée définitivement pour la République De Djibouti ? Vouloir décrire une situation est une chose mais la travestir ou la nier en est une autre. L'Érythrée n'a aucun intérêt à défendre des probables coupables qui accumulent plus de mille forfaits et crimes. En vertu de quoi la Commission Nationale Des Droits de l’Homme à Djibouti s'attende à ce qu'elle défende et prenne fait et cause pour " l'oeil des ioguistes". Elle essait non seulement d'édulcorer la réalité djiboutienne , mais aussi se livre à une stupide comédie de mauvaise goût ! Pense-t-elle que les djiboutiens sont stupides au point de ne pas se rendre compte de cette mascarade dont le seul but est de leur mettre la poudre aux yeux ? Pourquoi sème-t-elle la confusion et l'intoxication? Pourquoi se livre-t-elle sciemment à la désinformation et à la propagande ? A qui profite ses allégations purement et simplement mensongères ? Et pour quelle fin d'ailleurs ? Pire , elle s'active , s'agite et s'excite pour justement semer, entretenir et prêcher la haine gratuite et aveugle à l'égard d'un pays.Chose inacceptable et condamnable ! Il y a une contradiction flagrante entre les objectifs affichés de son action politique et l'obséquiosité affligéante qu'elle voue au régime despotique. La société djiboutienne a tellement emmagasiné des haines et des rancunes de toutes sortes que seules les personnes averties pourraient prendre un peu de la hauteur. Initier le désordre et revenir crier à la victime n'est rien d'autre que la fameuse politique de l’autruche qui, voyant venir le danger, se fourre la tête dans le sable. Qui brime les populations du Nord? Qui les humilie ? Qui les terrorise ? Qui les pille ? Qui les massacre ? C'est toujours le pouvoir dictatorial djiboutien ! Qui organise un pogrom, type génocide au Nord ? Ce sont les inconsolables ioguistes qui se retrouvent insatisfaits encore de nos jours. La vérité blesse mais elle est là , cruelle et difficile à supporter ! Les milices ioguistes se comportent comme des colonialistes Demandez aux habitants du Nord ce qu’ils pensent de la colonisation de leurs terres par ces miliciens. Aidez les à leur rendre leur liberté, leur dignité d’Hommes à moins que pour vous qui acceptez cette domination actuelle vous pensez que ces derniers sont des sous-hommes dans ce cas comment faites vous pour participer à la dénonciation du colonialisme des uns mais pas des autres curieux non ? Cette manipulation porte la marque de la police politique djiboutienne. Quand ils ne sont pas emprisonnés ou assignés à résidence, les djiboutiens sont régulièrement victimes de ce genre de harcèlement. Il est regrettable qu'une fois encore, les commanditaires d'une telle manœuvre bénéficient d'une totale impunité et que la responsabilité en incombe à un simple dictateur. Les populations du Nord , silencieuses par natures, ne crient pas aux victimes comme les brailleuses du régime despotique. Mais leurs mémoires restent envahies par les cruautés perpétrées à leur égard par les ioguistes lâches et sans hospitalités aux difficiles moments.