L’école Al-Biri, incorrectement renommée, « l’école de la sagesse » par le ministre des biens waqfs fonctionne dans la souffrance sous nos yeux ! Cette école accueille des mômes âgés entre trois et douze ans, qui fréquentent de la maternelle à la classe de sixième. Depuis près de trois, la police, la gendarmerie, en tenues ou en civile, et Balalo, ministre des biens waqfs harcèlent sans arrêt les élèves innocents de l’école Al-Biri. Parfois, des hommes en uniformes lourdement armés et cagoulés font irruption dans les classes et dans les bureaux administratifs pour vider l’établissement scolaire en quelques minutes. Les élèves, le personnel administratif et les enseignants, terrorisés sans distinction, sont brutalement chassés de leur école. Comment des élèves traumatisés plusieurs fois durant l’année scolaire peuvent apprendre correctement les leçons ? Les enfants doivent être épargnés des querelles politiciennes entre adultes ! Dernièrement, Balalo a licencié le directeur de cette école, M. Abdourahman Youssouf, sans consulter ni les parents d’élèves ni le conseil administratif qui gère cette école. Les parents se sont constitués en médiateurs et ont voulu rencontrer le directeur du diwan Azakat, un certain Fayçal Nour Djama, alias Elmi. Malheureusement, ce dernier n’a jamais voulu ouvrir des discussions avec le comité des parents constitués des personnalités respectables, des cadres du privé et du public, sans étiquettes politiques. Après plusieurs tentatives infructueuses, ils décident d garder leurs enfants à la maison. Et les choses prennent une tournure dramatique le lundi 21 septembre 2015. Les parents qui voulaient tenir une réunion à l’intérieur de l’école ont surpris par une armada des gendarmes très nerveux et violents qui criaient : « où sont les parents qui perturbent l’école ? » Sans ménagement, les parents sont raflés et incarcérés dans les cellules de la brigade du nord comme des malfrats. Le lendemain matin, matin, le mardi 22 septembre 2015, ils sont présentés devant le parquet. Ils sont accusés de perturbation d’une école, de violence et de trouble à l’ordre public. Mais après une confrontation avec le directeur du diwan Azakat, resté muet tout au long du procès, le tribunal déicide de libérer les parents faute des preuves étayant les chefs d’accusation fallacieux. Mais au même moment où le tribunal relaxait les parents, les gendarmes emprisonnaient tous les enseignants de cette école dans la brigade du nord. Ils seront libérés durant l’après-midi ! Aller trouver donc une logique dans cette histoire !cole. Comment des
COMMUNIQUE
DJIBOUTI : Les élèves de l’école Al-Biri, traumatisés !
Alwihda Info | Par Le Collectif Sauvons L'éducation Nationale - Djibouti - 25 Septembre 2015
Élèves, parents et enseignants subissent le même sort : humiliation, brutalité, incarcération et traumatisme !
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