Pour avoir affirmé pacifiquement leurs opinions, ils ont illégalement étaient arrêtés, torturés puis arbitrairement maintenus en détention à la prison de Gabode, cela en violation de l'article 362 du code de procédure pénale par le régime jusqu'à l'arrivée hier soir de Guelleh. Pourtant, la cour de première instance en matière de flagrants délits ainsi que la cour d'appel avaient prononcé leur relaxe. Ces mouvements de contestation pacifiques organisés dans les régions ne justifient nullement le déni, par le gouvernement, des droits fondamentaux des citoyens. Pour la énième fois, le régime de Guelleh doit cesser de porter atteinte aux droits qui confèrent à une manifestation pacifique, son caractère libre et équitable. Cesser de violer tous les jours, les droits inaliénables de Djiboutiens par des mesures abusives et contraires aux dispositions constitutionnelles relatives à la protection des citoyens, au respect des libertés fondamentales, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi qu’à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Nous invitons toutes les gouvernement ; les organisations de défense des droits de l’homme ; les forces politique ; la société civile Djiboutienne, en Afrique et partout dans le monde, à se mobiliser comme un seul homme pour mettre fin aux atteintes graves aux libertés individuelles et collectives des citoyens.