24 heures après la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts et une cinquantaine de blessés, le dictateur djiboutien Guelleh a adressé un message de condoléances au président américain Obama. Après avoir exprimé une fausse compassion et apporté un soutien non moins désintéressé au président américain, il s’empresse d’attribuer la tuerie de masse à l’ennemi non conventionnel habituel, l’islamisme. Sous ce terme aux contours indéterminés où chacun peut aller à sa libre interprétation, l’ennemi est tout désigné. Les dernières lignes de son message ne laissent guère place au doute: le tyran préconise “l’éradication définitive” de musulmans. Il s’agit d’un véritable appel au génocide à l’encontre d’un groupe humain déterminé, à savoir de musulmans. Sans même attendre la conclusion de l’enquête, ce sanguinaire qui opprime tout un peuple depuis quatre décennies ne s’est pas contenté de pointer du doigt toute une communauté, pire il appelle de ses vœux à leur extermination. Même les pires néo-conservateurs américains n’ont pas osé tenir de tels propos. A part quelques énergumènes, la réaction de l’administration américaine a été pondérée. Juste l’après l’attentat, le président américain Obama a dénoncé « un acte de haine et de terreur » et n’a pas pointé du doigt à l’endroit des musulmans. Au contraire, Obama a déclaré qu’il n’y avait pas « de preuves claires » que l’attaque d’Orlando ait été commanditée de l’étranger : « Il a annoncé son allégeance à l'EI à la dernière minute, mais il n'existe pas de preuve à ce stade qu'il ait été dirigé par eux », a-t-il insisté.
Le tyran djiboutien clarifie sa pensée mortifère à la fin de son message de condoléances: “leur éradication définitive”, en parlant de musulmans, passera précise-t-il “nécessairement par l’intensification de la lutte intégrée que la communauté internationale a largement entreprise à leur encontre”. Sur ce passage, il fait allusion, vous l’aurez compris, à l’agression que mène l’OTAN depuis plus de vingt ans à l’encontre des pays musulmans (l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan ou la Syrie). Cet dangereux individu presse l’administration américaine d’intensifier leur “lutte” contre ces contrées lointaines peuplées de musulmans. La funeste exhortation du dictateur djiboutien s’apparente à la tristement célèbre “solution finale” de l’Allemagne nazie, de sinistre mémoire. Par analogie, on pourrait qualifier ses lugubres élucubrations de “solution finale de la question islamiste”. Les propos de ce terroriste avéré dignes de la rhétorique de l’Allemagne nazie ne sont ni plus ni moins qu’un appel à un génocide, à l’encontre d’un groupe humain déterminé, les musulmans. Il convient de souligner que cette exhortation à l’extermination d’une population émane d’un homme qui a récemment perpétré un crime de masse, le 25 décembre 2015, chez lui. Ce jour-là, des tontons macoutes à la solde de ce sanguinaire ont massacré de dizaines de paisibles djiboutiens lors d’un rassemblement culturel. Une brève présentation des crimes de cet autocrate djiboutien s’impose.
Guelleh, un dictateur aux mains pleines de sang djiboutien: Pendant la période coloniale, cet individu a été un zélé indicateur et renseignait l'occupant sur les faits et gestes des milieux indépendantistes. Sur la base des renseignements fournis par ce collaborateur, la police coloniale a emprisonné, torturé, tué, embastillé dans le sinistre camp de concentration « la Poudrière », déporté des milliers de djiboutiens. Lorsque le pays accède à l'indépendance, ce sinistre collabo a été bombardé numéro deux du régime dirigé par son oncle Gouled (lui aussi a été pro-colonial). Il est chargé de la sécurité nationale. Depuis un certain 27 juin 1977 jusqu'à nos jours, cet ex-supplétif de la police coloniale n'a cessé de terroriser la population djiboutienne : massacres, assassinats ciblés, tortures, exécutions extra-judiciaires, rien n'a été épargné à ce peuple paupérisé et martyrisé depuis 40 ans par une clique clanique criminelle.
Autre particularité du despote djiboutien, la persécution des oulémas sincères de son pays. Depuis que les religieux lui ont tourné le dos, en se ralliant notamment à l'opposition, le tyran djiboutien s’est lancé dans une véritable chasse aux oulémas. Il a entrepris une terrible vague de répression sauvage à l'encontre des hommes de foi. Pour justifier sa campagne répressive, ce tyran a brandi l'arme ultime, le « péril islamiste ». Il ne s'est pas contenté d'agiter cet épouvantail, il a aussi instauré une politique de « containment religieux ». Sa police politique qui contrôlait déjà tout dans ce pays gère et oriente les prêches des religieux. Désormais, les oulémas cooptés par le régime de Guelleh chantent, dans les mosquées du pays, les louanges de ce Ben Ali de pacotille.
Prisons sécrètes de la CIA à Djibouti : Non content de terroriser son peuple, voilà que le despote Guelleh sous-traite les sales besognes de la CIA. A la demande de cet organisme états-unien, le dictateur aux mains sales a implanté dans son pays des prisons secrètes où des malheureux musulmans innocents, kidnappés en toute illégalité par les yankees, y sont détenus, torturés et parfois exécutés. C'est ce qu'a révélé l'ONG américaine Open Society Justice Initiative dans un rapport qu'elle a rendu public. Le groupe média « Aljazeera » qui a mené une investigation sur les prisons secrètes de la CIA a qualifié Djibouti de « black site », un Guantánamo bis. Tout simplement effroyable ! Parmi les innombrables musulmans qui sont passés par ce « black site », on peut citer le cas du yéménite Mohamed Al Asad qui a déposé une plainte à l'ONU contre Djibouti pour détention et torture.
Fossoyeur de la Somalie et des musulmans de la Corne de l'Afrique : Si la grande Somalie est aujourd'hui dans un état de démembrement et de chaos total, c'est en grande partie à cause de ce satrape djiboutien. Il a été le principal instigateur de la dislocation de la nation somalienne et n'a jamais cessé de s'ingérer dans les affaires de ce pays. Ce despote a également participé à la « Sainte alliance contre le Soudan » aux côtés de l'ougandais Museveni, du rwandais Kagamé ou de l'éthiopien Meles Zenawi, une opération chapeautée par les américains et les israéliens. Opération réussie puisque le Soudan est non seulement déstabilisé mais aussi amputé d'une partie de son territoire, le Sud-soudan.
Qui faut-il éradiquer définitivement ? Le dictateur djiboutien appelle de ses vœux à une sorte de « solution finale » de la question « islamiste ». L'apprenti nazillon trouve peut-être que les musulmans du Moyen-orient et ceux de l'Extrême-orient n'ont pas suffisamment souffert le martyre et qu'il faut quintupler leur souffrance en intensifiant, comme il le précise dans son message de condoléances à Obama, « la lutte intégrée que la communauté internationale a entreprise à leur encontre ». Voyons ce que ce sinistre personnage qualifie de travail non achevé : Depuis plus 20 ans, les américains et ses alliés mènent une « guerre totale » aux musulmans et rien que depuis 2003 « un million de civils irakiens, 220 000 Afghans et 80 000 Pakistanais » ont été massacrés par les armées occidentales (surtout les GI's). Pour la seule Irak, depuis 1991 on compte plus de trois millions de morts. Sans compter bien sûr les exécutions extra-judiciaires, les attaques de drones, les autres crimes sous-traités et surtout les actuelles guerres par procuration (en Syrie et en Irak). Ces chiffres qui font froid dans le dos ont été révélé, l'année dernière, par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel.
Quid de « l’islamiste » ? D'emblée, soyons clair et précis : ce terme ne veut absolument rien dire si ce n'est un générique inventé par les israélo-américains et leurs alliés pour désigner le musulman. Ils utilisent cette étiquette à visée déshumanisante et pour légitimer leurs crimes. L'intellectuel italien Umberto Eco rapporte dans son livre « Construire l'ennemi » ce que Gorbatchev avait dit aux Américains lors de la chute du mur de Berlin en 1989 : « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ! ». Quelques temps après ces terribles mots de Gorbatchev, l'empire soviétique se disloque et le monde devient unipolaire, dominé par les américains. Comme la nature a horreur du vide, il est devenu impérieux pour l'Oncle Sam de créer de toutes pièces un nouvel ennemi. C'est ainsi que l'Islam a pris la place du communisme. L'Islam, voilà le nouvel ennemi ! Mais comme ils sont rusés, ils ne diront jamais, du moins officiellement, qu’ils combattent cette religion mais plutôt des groupes terroristes comme Al Qaida ou son frère jumeau Daech.
Qui se cache derrière Al Qaida ou Daech ? Le 17 décembre 2014, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français a auditionné le général de division Vincent Desportes. Ce général a fait ce jour-là devant les sénateurs une révélation tonitruante, il a levé un coin de voile sur un secret de polichinelle. Le général Vincent Desportes a déclaré : « Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis ». Très limpide ! Autre son de cloche : Hillary Clinton a écrit un livre en mai 2014, intitulé « Hard Choices », où elle affirme clairement que c’est bien l’administration américaine qui a créé Daech. Et ce dans l'optique d’un « nouveau partage du Moyen Orient ». Ces deux organisations ne sont que des gangs de criminels mafieux qui n'ont rien à voir avec l'Islam. La preuve, ils ne combattent que les musulmans (95% de leurs victimes sont issues de la religion musulmane).
Pour revenir aux propos tenus par le “Goebbels de la Corne de l’Afrique”, en parfait opportuniste le tyran djiboutien a préconisé sa lugubre exhortation uniquement pour s’attirer les sympathies de l’administration américaine. Raté: l’attentat d’Orlando de dimanche soir dernier, commis par un certain Omar Mateen dans une discothèque gay, est tout sauf “islamiste” pour reprendre le terme cher aux charognards des média mainstream occidentaux. Que sait-on de cet attentat? Au lendemain de cet horrible acte, un média local a interrogé des témoins en leur présentant la photo du présumé terroriste. Pratiquement, tous ont reconnu l’auteur du forfait et affirment au Orlando Sentinel l’avoir aperçu à plusieurs reprises dans cette boîte, le club Pulse, majoritairement fréquentée par des homosexuels. En effet, ce n’était pas la première fois qu’il était présent dans ce lieu, Omar Mateen fréquentait le bar homosexuel visé depuis 3 ans. Et selon le L.A. Times, cet individu était également actif sur une application de dating dédiée à la dite communauté, l’App Jack’d. Un témoin a raconté au quotidien californien avoir vu ce Mateen dans cet endroit à « plusieurs fois » et qu’il buvait à chaque fois comme un trou. Bref, il s’agit non pas comme le sanguinaire Guelleh le laisse entendre, à savoir un « islamiste », mais plutôt un gay ivrogne qui n’a rien à voir avec l’Islam, ni de près ni de loin. A moins que sa seule apparence ne fasse de lui un “islamiste”. Non, c’est un pur produit américain qui a commis cette tuerie de masse, un acte d’ailleurs très courant là-bas. Les fusillades sont monnaie courante en Amérique, en majeure partie perpétrés par des non-musulmans comme l’on peut vérifier sur le site du FBI (à cliquer sur ce lien here ). S’il y a quelque chose à bannir dans cette affaire, c’est la prolifération des armes. Mais ça c’est une autre histoire et personne n’osera s’attaquer au puissant lobby des armements, la NRA, qui fait la pluie et le beau temps dans la patrie de l'Oncle Sam. Sinon, le FBI a reconnu avoir interrogé, dans un passé récent, l’auteur de la tuerie de masse plusieurs fois. Ce Omar Mateen était donc connu des services de cet organisme fédéral. Ah, le FBI et ses pratiques pour le moins douteuses!
Comment le FBI fabrique des « terroristes » ? Il n’est un secret pour personne que le FBI est passé maître dans l’art de fabriquer des « terroristes ». Il existe tout un département uniquement dédié à cela. Cette puissante agence fédérale forme ses agents secrets dans la technique de la dissimilation. Par exemple, le FBI avait déjà utilisé des agents secrets se faisant passer pour des militants islamistes pour piéger un adolescent américain d’origine somalienne psychologiquement instable, un certain Mohamed Osman Mohamud. Les agents du FBI ont aidé ce pauvre garçon à préparer un attentat à la voiture piégée visant une cérémonie d’illumination de sapin de noël à Portland, dans l’Oregon, avant de l’arrêter quelques jours avant la date fatidique. Ceci est loin d’être un cas isolé. Cet agence s’est transformé en un véritable pousse-au-crime. L’organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch, a dénoncé les agissements du FBI dans un rapport saisissant et très documenté de 214 pages, publié le 21 juillet 2014. Dans son rapport, cette ONG américaine démontre que le FBI a « encouragé, poussé et parfois même payé des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats ». Nous publierons quelques extraits de ce rapport dans un autre post. Avant de conclure sur ce point, rappelons que le tueur d’Orlando a été entendu, à plusieurs reprises, par le FBI.
Au delà de leur gravité, les propos de celui qu’on peut désormais appeler “le Goebbels de la Corne de l’Afrique” relèvent du crime intentionnel, c’est à dire l'un des cinq actes que la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide qualifie de génocide. Ce que préconise le sanguinaire djiboutien Guelleh est clairement un appel à génocide. Par conséquent, il devrait être considéré comme un génocidaire, conformément aux textes de cette convention que son pays a d’ailleurs ratifié. Cette convention stipule que nul n'a le droit de commettre de génocide, que ce soit « en temps de paix ou en temps de guerre ». L'arme de destruction massive brandie par ce despote, « le péril islamiste », ne peut pas être invoquée pour justifier ou excuser le crime de génocide. Le fait que des individus se réclamant de l'Islam, qui sont pour la plupart des agents à la solde d’obscures officines islamophobes, commettent des crimes n'est pas une excuse légale pour détruire, en guise de représailles, des populations civiles innocentes. containment religieux
Le tyran djiboutien clarifie sa pensée mortifère à la fin de son message de condoléances: “leur éradication définitive”, en parlant de musulmans, passera précise-t-il “nécessairement par l’intensification de la lutte intégrée que la communauté internationale a largement entreprise à leur encontre”. Sur ce passage, il fait allusion, vous l’aurez compris, à l’agression que mène l’OTAN depuis plus de vingt ans à l’encontre des pays musulmans (l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan ou la Syrie). Cet dangereux individu presse l’administration américaine d’intensifier leur “lutte” contre ces contrées lointaines peuplées de musulmans. La funeste exhortation du dictateur djiboutien s’apparente à la tristement célèbre “solution finale” de l’Allemagne nazie, de sinistre mémoire. Par analogie, on pourrait qualifier ses lugubres élucubrations de “solution finale de la question islamiste”. Les propos de ce terroriste avéré dignes de la rhétorique de l’Allemagne nazie ne sont ni plus ni moins qu’un appel à un génocide, à l’encontre d’un groupe humain déterminé, les musulmans. Il convient de souligner que cette exhortation à l’extermination d’une population émane d’un homme qui a récemment perpétré un crime de masse, le 25 décembre 2015, chez lui. Ce jour-là, des tontons macoutes à la solde de ce sanguinaire ont massacré de dizaines de paisibles djiboutiens lors d’un rassemblement culturel. Une brève présentation des crimes de cet autocrate djiboutien s’impose.
Guelleh, un dictateur aux mains pleines de sang djiboutien: Pendant la période coloniale, cet individu a été un zélé indicateur et renseignait l'occupant sur les faits et gestes des milieux indépendantistes. Sur la base des renseignements fournis par ce collaborateur, la police coloniale a emprisonné, torturé, tué, embastillé dans le sinistre camp de concentration « la Poudrière », déporté des milliers de djiboutiens. Lorsque le pays accède à l'indépendance, ce sinistre collabo a été bombardé numéro deux du régime dirigé par son oncle Gouled (lui aussi a été pro-colonial). Il est chargé de la sécurité nationale. Depuis un certain 27 juin 1977 jusqu'à nos jours, cet ex-supplétif de la police coloniale n'a cessé de terroriser la population djiboutienne : massacres, assassinats ciblés, tortures, exécutions extra-judiciaires, rien n'a été épargné à ce peuple paupérisé et martyrisé depuis 40 ans par une clique clanique criminelle.
Autre particularité du despote djiboutien, la persécution des oulémas sincères de son pays. Depuis que les religieux lui ont tourné le dos, en se ralliant notamment à l'opposition, le tyran djiboutien s’est lancé dans une véritable chasse aux oulémas. Il a entrepris une terrible vague de répression sauvage à l'encontre des hommes de foi. Pour justifier sa campagne répressive, ce tyran a brandi l'arme ultime, le « péril islamiste ». Il ne s'est pas contenté d'agiter cet épouvantail, il a aussi instauré une politique de « containment religieux ». Sa police politique qui contrôlait déjà tout dans ce pays gère et oriente les prêches des religieux. Désormais, les oulémas cooptés par le régime de Guelleh chantent, dans les mosquées du pays, les louanges de ce Ben Ali de pacotille.
Prisons sécrètes de la CIA à Djibouti : Non content de terroriser son peuple, voilà que le despote Guelleh sous-traite les sales besognes de la CIA. A la demande de cet organisme états-unien, le dictateur aux mains sales a implanté dans son pays des prisons secrètes où des malheureux musulmans innocents, kidnappés en toute illégalité par les yankees, y sont détenus, torturés et parfois exécutés. C'est ce qu'a révélé l'ONG américaine Open Society Justice Initiative dans un rapport qu'elle a rendu public. Le groupe média « Aljazeera » qui a mené une investigation sur les prisons secrètes de la CIA a qualifié Djibouti de « black site », un Guantánamo bis. Tout simplement effroyable ! Parmi les innombrables musulmans qui sont passés par ce « black site », on peut citer le cas du yéménite Mohamed Al Asad qui a déposé une plainte à l'ONU contre Djibouti pour détention et torture.
Fossoyeur de la Somalie et des musulmans de la Corne de l'Afrique : Si la grande Somalie est aujourd'hui dans un état de démembrement et de chaos total, c'est en grande partie à cause de ce satrape djiboutien. Il a été le principal instigateur de la dislocation de la nation somalienne et n'a jamais cessé de s'ingérer dans les affaires de ce pays. Ce despote a également participé à la « Sainte alliance contre le Soudan » aux côtés de l'ougandais Museveni, du rwandais Kagamé ou de l'éthiopien Meles Zenawi, une opération chapeautée par les américains et les israéliens. Opération réussie puisque le Soudan est non seulement déstabilisé mais aussi amputé d'une partie de son territoire, le Sud-soudan.
Qui faut-il éradiquer définitivement ? Le dictateur djiboutien appelle de ses vœux à une sorte de « solution finale » de la question « islamiste ». L'apprenti nazillon trouve peut-être que les musulmans du Moyen-orient et ceux de l'Extrême-orient n'ont pas suffisamment souffert le martyre et qu'il faut quintupler leur souffrance en intensifiant, comme il le précise dans son message de condoléances à Obama, « la lutte intégrée que la communauté internationale a entreprise à leur encontre ». Voyons ce que ce sinistre personnage qualifie de travail non achevé : Depuis plus 20 ans, les américains et ses alliés mènent une « guerre totale » aux musulmans et rien que depuis 2003 « un million de civils irakiens, 220 000 Afghans et 80 000 Pakistanais » ont été massacrés par les armées occidentales (surtout les GI's). Pour la seule Irak, depuis 1991 on compte plus de trois millions de morts. Sans compter bien sûr les exécutions extra-judiciaires, les attaques de drones, les autres crimes sous-traités et surtout les actuelles guerres par procuration (en Syrie et en Irak). Ces chiffres qui font froid dans le dos ont été révélé, l'année dernière, par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel.
Quid de « l’islamiste » ? D'emblée, soyons clair et précis : ce terme ne veut absolument rien dire si ce n'est un générique inventé par les israélo-américains et leurs alliés pour désigner le musulman. Ils utilisent cette étiquette à visée déshumanisante et pour légitimer leurs crimes. L'intellectuel italien Umberto Eco rapporte dans son livre « Construire l'ennemi » ce que Gorbatchev avait dit aux Américains lors de la chute du mur de Berlin en 1989 : « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ! ». Quelques temps après ces terribles mots de Gorbatchev, l'empire soviétique se disloque et le monde devient unipolaire, dominé par les américains. Comme la nature a horreur du vide, il est devenu impérieux pour l'Oncle Sam de créer de toutes pièces un nouvel ennemi. C'est ainsi que l'Islam a pris la place du communisme. L'Islam, voilà le nouvel ennemi ! Mais comme ils sont rusés, ils ne diront jamais, du moins officiellement, qu’ils combattent cette religion mais plutôt des groupes terroristes comme Al Qaida ou son frère jumeau Daech.
Qui se cache derrière Al Qaida ou Daech ? Le 17 décembre 2014, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français a auditionné le général de division Vincent Desportes. Ce général a fait ce jour-là devant les sénateurs une révélation tonitruante, il a levé un coin de voile sur un secret de polichinelle. Le général Vincent Desportes a déclaré : « Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis ». Très limpide ! Autre son de cloche : Hillary Clinton a écrit un livre en mai 2014, intitulé « Hard Choices », où elle affirme clairement que c’est bien l’administration américaine qui a créé Daech. Et ce dans l'optique d’un « nouveau partage du Moyen Orient ». Ces deux organisations ne sont que des gangs de criminels mafieux qui n'ont rien à voir avec l'Islam. La preuve, ils ne combattent que les musulmans (95% de leurs victimes sont issues de la religion musulmane).
Pour revenir aux propos tenus par le “Goebbels de la Corne de l’Afrique”, en parfait opportuniste le tyran djiboutien a préconisé sa lugubre exhortation uniquement pour s’attirer les sympathies de l’administration américaine. Raté: l’attentat d’Orlando de dimanche soir dernier, commis par un certain Omar Mateen dans une discothèque gay, est tout sauf “islamiste” pour reprendre le terme cher aux charognards des média mainstream occidentaux. Que sait-on de cet attentat? Au lendemain de cet horrible acte, un média local a interrogé des témoins en leur présentant la photo du présumé terroriste. Pratiquement, tous ont reconnu l’auteur du forfait et affirment au Orlando Sentinel l’avoir aperçu à plusieurs reprises dans cette boîte, le club Pulse, majoritairement fréquentée par des homosexuels. En effet, ce n’était pas la première fois qu’il était présent dans ce lieu, Omar Mateen fréquentait le bar homosexuel visé depuis 3 ans. Et selon le L.A. Times, cet individu était également actif sur une application de dating dédiée à la dite communauté, l’App Jack’d. Un témoin a raconté au quotidien californien avoir vu ce Mateen dans cet endroit à « plusieurs fois » et qu’il buvait à chaque fois comme un trou. Bref, il s’agit non pas comme le sanguinaire Guelleh le laisse entendre, à savoir un « islamiste », mais plutôt un gay ivrogne qui n’a rien à voir avec l’Islam, ni de près ni de loin. A moins que sa seule apparence ne fasse de lui un “islamiste”. Non, c’est un pur produit américain qui a commis cette tuerie de masse, un acte d’ailleurs très courant là-bas. Les fusillades sont monnaie courante en Amérique, en majeure partie perpétrés par des non-musulmans comme l’on peut vérifier sur le site du FBI (à cliquer sur ce lien here ). S’il y a quelque chose à bannir dans cette affaire, c’est la prolifération des armes. Mais ça c’est une autre histoire et personne n’osera s’attaquer au puissant lobby des armements, la NRA, qui fait la pluie et le beau temps dans la patrie de l'Oncle Sam. Sinon, le FBI a reconnu avoir interrogé, dans un passé récent, l’auteur de la tuerie de masse plusieurs fois. Ce Omar Mateen était donc connu des services de cet organisme fédéral. Ah, le FBI et ses pratiques pour le moins douteuses!
Comment le FBI fabrique des « terroristes » ? Il n’est un secret pour personne que le FBI est passé maître dans l’art de fabriquer des « terroristes ». Il existe tout un département uniquement dédié à cela. Cette puissante agence fédérale forme ses agents secrets dans la technique de la dissimilation. Par exemple, le FBI avait déjà utilisé des agents secrets se faisant passer pour des militants islamistes pour piéger un adolescent américain d’origine somalienne psychologiquement instable, un certain Mohamed Osman Mohamud. Les agents du FBI ont aidé ce pauvre garçon à préparer un attentat à la voiture piégée visant une cérémonie d’illumination de sapin de noël à Portland, dans l’Oregon, avant de l’arrêter quelques jours avant la date fatidique. Ceci est loin d’être un cas isolé. Cet agence s’est transformé en un véritable pousse-au-crime. L’organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch, a dénoncé les agissements du FBI dans un rapport saisissant et très documenté de 214 pages, publié le 21 juillet 2014. Dans son rapport, cette ONG américaine démontre que le FBI a « encouragé, poussé et parfois même payé des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats ». Nous publierons quelques extraits de ce rapport dans un autre post. Avant de conclure sur ce point, rappelons que le tueur d’Orlando a été entendu, à plusieurs reprises, par le FBI.
Au delà de leur gravité, les propos de celui qu’on peut désormais appeler “le Goebbels de la Corne de l’Afrique” relèvent du crime intentionnel, c’est à dire l'un des cinq actes que la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide qualifie de génocide. Ce que préconise le sanguinaire djiboutien Guelleh est clairement un appel à génocide. Par conséquent, il devrait être considéré comme un génocidaire, conformément aux textes de cette convention que son pays a d’ailleurs ratifié. Cette convention stipule que nul n'a le droit de commettre de génocide, que ce soit « en temps de paix ou en temps de guerre ». L'arme de destruction massive brandie par ce despote, « le péril islamiste », ne peut pas être invoquée pour justifier ou excuser le crime de génocide. Le fait que des individus se réclamant de l'Islam, qui sont pour la plupart des agents à la solde d’obscures officines islamophobes, commettent des crimes n'est pas une excuse légale pour détruire, en guise de représailles, des populations civiles innocentes. containment religieux