Défiance et mépris du peuple algérien, l’annonce du lundi 11 mars dernier - lue au grand public - fait tâche dans l’histoire de cette Algérie qui ne mérite pas ses dirigeants. La perfidie du régime politique à l’égard des principes émancipateurs des peuples, État de droit et démocratie, enfermera l’Algérie dans le désespoir éternel et l’instabilité politique.
Ces méthodes d’un autre âge doivent cesser. L’Algérie mérite une nouvelle génération d’hommes ou de femmes politiques en phase avec l’ère de la modernité et le respect des libertés fondamentales.
La candidature de Bouteflika était une mascarade. L’homme est gravement malade et ne pouvait mener à terme dans de bonnes conditions ni son 4e mandat, ni celui du 5ème. Le régime politique actuel sera le premier responsable de l’attribution des agréments du dossier de candidature du président sortant. Devant la faiblesse politique qui marque, en ce moment, les institutions de la République algérienne, le peuple demeure souverain et reste le dernier rempart contre ce cirque présidentiel.
Voler et détourner la volonté populaire n’est pas admis !
Le peuple algérien est conscient, dans le contexte actuel qui anime cette présidentielle, de la difficulté de la situation politique.
Le peuple algérien sait, et le président du Conseil constitutionnelle aussi, que le dossier de candidature de M. Bouteflika était entaché d’irrégularités et n’est nullement conforme aux dispositions du code électoral qui prévoit la production d’un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés. Ce document doit attester la bonne santé mentale et physique du candidat.
Par le passé, le Conseil constitutionnel a déjà rejeté l’agrément à des candidats glorieux.
Le peuple algérien, d’ailleurs, avait du mal à comprendre, intellectuellement, ce qui amène Bouteflika à se représenter. Il serait rentré dans l’histoire et dans la mémoire du pays avec une image globalement positive, s’il avait su s’arrêter à temps.
Par respect pour le peuple et pour les Lois de la République algérienne, ce carnaval présidentiel ne peut être cautionné ! L’avenir de l’Algérie mérite mieux que cette moquerie d’un groupe de personnes qui méprisent les revendications du peuple.
Par Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris
Ces méthodes d’un autre âge doivent cesser. L’Algérie mérite une nouvelle génération d’hommes ou de femmes politiques en phase avec l’ère de la modernité et le respect des libertés fondamentales.
La candidature de Bouteflika était une mascarade. L’homme est gravement malade et ne pouvait mener à terme dans de bonnes conditions ni son 4e mandat, ni celui du 5ème. Le régime politique actuel sera le premier responsable de l’attribution des agréments du dossier de candidature du président sortant. Devant la faiblesse politique qui marque, en ce moment, les institutions de la République algérienne, le peuple demeure souverain et reste le dernier rempart contre ce cirque présidentiel.
Voler et détourner la volonté populaire n’est pas admis !
Le peuple algérien est conscient, dans le contexte actuel qui anime cette présidentielle, de la difficulté de la situation politique.
Le peuple algérien sait, et le président du Conseil constitutionnelle aussi, que le dossier de candidature de M. Bouteflika était entaché d’irrégularités et n’est nullement conforme aux dispositions du code électoral qui prévoit la production d’un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés. Ce document doit attester la bonne santé mentale et physique du candidat.
Par le passé, le Conseil constitutionnel a déjà rejeté l’agrément à des candidats glorieux.
Le peuple algérien, d’ailleurs, avait du mal à comprendre, intellectuellement, ce qui amène Bouteflika à se représenter. Il serait rentré dans l’histoire et dans la mémoire du pays avec une image globalement positive, s’il avait su s’arrêter à temps.
Par respect pour le peuple et pour les Lois de la République algérienne, ce carnaval présidentiel ne peut être cautionné ! L’avenir de l’Algérie mérite mieux que cette moquerie d’un groupe de personnes qui méprisent les revendications du peuple.
Par Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris