REACTION

Démenti formel aux déclarations de KPMO parues dans Cameroon Tribune


Alwihda Info | Par Jean-Paul KAMGA NENKAM - 20 Décembre 2014


DEMENTI FORMEL AUX DECLARATIONS DE KPMO PARUES DANS CAMEROON TRIBUNE SOUS LA PLUME DU SIEUR EDOUARD FOCHIVE, DIRECTEUR GENERAL DE FAIT DE GROUPE 2M


DEMENTI FORMEL AUX DECLARATIONS DE KPMO PARUES DANS CAMEROON TRIBUNE SOUS LA PLUME DU SIEUR EDOUARD FOCHIVE, DIRECTEUR GENERAL DE FAIT DE GROUPE 2M

Dans le Cameroon Tribune no 10732/6931 du 05 Décembre 2014 en double pages centrales 16 et 17 sous le titre de « Exploitation et maintenance du Terminal Polyvalent du Port en eau Profonde de Kribi- KPMO ou l’expertise nationale au cœur de l’émergence du Cameroun », il m’a été donné de lire cette assertion mensongère: « …c’est que pour fluidifier les ruptures de charge dans les ports lors des opérations de chargement et de déchargement des marchandises , H2B2, l’innovation de Groupe 2 M apporte une solution à ce trafic qui n’est transporté ni en vrac ni en conteneur ».

Face à la distance qui sépare ces lignes de la réalité, je m’empresse de m’inscrire en faux contre de telles allégations qui procèdent non seulement du délire mais aussi du déni de justice.

DU DELIRE

Comment imaginer qu’un groupe de sociétés qui se présente sous la dénomination de KPMO qu’il en demandé d’entendre par KRIBI PORT MULTIPLE OPERATORS et qui compte dans ses rangs entre autres responsables le PDG de 3T par ailleurs Président du GICAM, qui peut penser que le Président de cette respectable institution patronale soit partie prenante ou tout simplement associé à cette opération de communication trompeuse à destination du grand public? Pourquoi pour une action de séduction ou de marketing sous la bannière de l’expertise nationale dont l’hétérogénéité saute aux yeux, doit-on se dédire en foulant au pied des principes qu’on a proclamés il ya moins d’un mois? Le lecteur invétéré de Cameroon Tribune se souvient que dans les colonnes de ce quotidien, il a été fait écho d’une convention signée entre le GICAM présidé par le PDG de 3T et la CONAC et portant sur la lutte contre la corruption, la fraude et la contrefaçon dans les entreprises. Comment peut-on faire la démonstration d’une telle incohérence, dans un environnement aussi réduit que celui des affaires au Cameroun, et embarquer autant de responsables dans une vaste manœuvre d’incitation à la contrefaçon en coaction ?Peut-on raisonnablement combattre la contrefaçon d’une main et en faire le lit de l’autre ? Tous ces questionnements auxquels il est loisible à chaque lecteur de donner la réponse qui convient nous situe à quel point la communication de KPMO nous plonge en plein délire.

DENI DE JUSTICE

L’auteur de l’article, DG de fait de GROUPE 2M, par ailleurs fraîchement élu Président du Groupement des Acconiers du Cameroun (GPAC) prétend attacher l’innovation H2B2 au GROUPE 2M .En réalité, ce procédé innovant de manutention a pour artisan Mr Jean-Paul KAMGA NENKAM. Son invention au demeurant est protégée par le brevet de l’OAPI no 14.130 du 30 Décembre 2008. Une action en justice est du reste pendante devant les tribunaux de DOUALA. Une décision de justice a été prononcée le 28 octobre 2014 dernier en premier ressort contre l’auteur de cet article et deux de ses acolytes Jean-Nestor KAMDEM KAMGA et Dominique TCHENTCHOUA, décision les condamnant non seulement au versement des dommages et intérêts, mais aussi à des peines privatives de liberté. Celle-ci a la vertu d’établir Jean-Paul KAMGA NENKAM comme auteur de ce procédé de manutention portuaire. L’auteur de l’article en a été notifié par exploit d’huissier .Mais défiant ces décisions de justice, nos contrefacteurs poursuivent allègrement leurs délits au port de Douala et projettent peut-être demain de les perpétuer au port de KRIBI si rien n’est fait par les autorités compétentes. Cette contrefaçon de H2B2 n’a d’égale que le franchissement des motos-taxi et même de certains professionnels de la route au feu rouge en l’absence de la police sur la voie publique. Le fait est si banal et semble émouvoir personne.

Avec cette dernière sortie, on a peine à comprendre comment on peut être aussi méprisant vis-à-vis de notre Justice à ce niveau de responsabilité.

Le courage de ces « responsables »qui, malgré le prononcé des décisions de justice trouvent la force de s’exprimer publiquement, et de poursuivre leur délit laisse pantois. De sorte qu’on est parfois tenté de se demander si on demeure dans un Etat de droit.

DOUALA le 10 Décembre 2014

Jean-Paul KAMGA NENKAM
Titulaire du brevet H2B2

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