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COMMUNIQUE

Démission de Djotodia : La réaction du leader des FRD, Nelson Ndjadder


- 10 Janvier 2014



Démission de Djotodia : La réaction du leader des FRD, Nelson Ndjadder
La mauvaise foi de François BOZIZE, de Nicolas TIANGAYE et celle de Michel DJOTODIA dans l’application intégrale des accords politique de Libreville, leurs médiocrités chroniques avérées, leurs projets génocidaires avec Lévy YAKITE, du FROCCA par l’intermédiaire du sulfureux avocat Me Lin BANOUKEPA et face à la situation actuelle qui prévaut dans notre pays, particulièrement l’état de la mauvaise gestion de la crise qui à entraînée de facto une crise sociale, nous exigeons leurs déferrements devant la cour pénale internationale.
 
Il est important que les Centrafricains prennent toutes leurs responsabilités devant la nation, le peuple Centrafricain tout entier, sans exclusive et aussi devant la communauté nationale et internationale de faire l’état des lieux et ensuite d’entrer en action pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.
 
Nous exhortons nos frères d’armes qui sont encore avec ses tyrans de s’asseoir autour d’une table car l’humiliation est devenue le pain quotidien de tous les Centrafricains.
 
A vous nos vaillants soldats, nos forces armées centrafricaines ont été créées en 1961 pour assurer la sécurité et la défense de la République centrafricaine. Elle a toujours été un exemple de l’Armée en Afrique à cause de son efficacité et sa discipline à l’époque. Son efficacité lui a permis de mettre hors d’état de nuire les rebelles Mai-Mai de Pierre Mulélé qui écumaient dans le Sud-Est (Obo et Zémio) de la RCA en 1965. En 1978, près de 1500 militaires centrafricains devraient être dépêchés à KOLWEZI (ex Zaïre) pour appuyer les troupes congolaises du feu Président MOBUTU afin de combattre la rébellion armée menaçant le pouvoir de Kinshasa, quand la légion étrangère avait pris position pour soutenir le régime de MOBUTU ce qui à empêcher le départ de la troupe centrafricaine. Notre Armée a été toujours sollicitée en renfort en cas de crise dans les pays amis à la RCA.
 
La restructuration des FACA a commencé par les différentes mutineries :
 
  • Le 18 avril 1996 intervient une première mutinerie,
  • Le 18 mai 1996, une seconde mutinerie est conduite,
  • Le 15 novembre 1996, une troisième mutinerie intervient.
 
Ce qui est surprenant c’est que la restructuration des FACA a été toujours confiée à BOZIZE à partir de 1993 après la prise de pouvoir du feu Président PATASSE. Il occupait des portefeuilles-clés au sein de cette armée (Inspecteur général des armées, chef d’état-major général des armées), il a participé aux états généraux de la défense nationale en 1996 qui devrait permettre la restructuration de cette armée.
 
Aujourd’hui, si l’armée centrafricaine n’est pas en mesure de défendre son territoire ou a baissé les armes devant l’ennemi, on ne doit pas aller chercher les raisons très loin et incomber la responsabilité à quelqu’un d’autre.
 
Comment voulez-vous qu’une armée puisse défendre un pays si :
 
  • on ne lui fait pas confiance,
  • on cache les armes de l’Etat dans un lieu tenu secret,
  • on ne met pas les moyens adéquats à la disposition de l’Armée,
  • on ne ravitaille pas les éléments qui sont sur le terrain,
  • les éléments de sécurité présidentielle et ou la SALEKA manquent de respect aux gradés des autres corps de la défense,
  • on traite le chef d’état major devant ses subalternes alors que le pays est en pleine crise,
  • on gifle le commandant de coordination des opérations devant ses subalternes en pleine crise,
  • on rassemble et on insulte les militaires tout grade confondu en pleine crise.
  • On utilise les dons des machettes pour des projets machiavéliques.
 
Après son soi disant sursaut patriotique(Libérateurs), SELEKA et autres… les partenaires de la RCA ont accordés des crédits pour la restructuration de cette jeune armée pour remédier à la situation sécuritaire afin qu’elle monte en puissance et la démobilisation des rebelles. Hélas ces fonds ont pris une autre destination que les besoins escomptés. Ils ont été partagés entre les gens de leur clan, ce qui fait qu’on arrive à la situation actuelle qui ne devrait pas nous étonner, s’ils sont dotés d’une conscience et d’une honnêteté.
 
D’ailleurs Monsieur Michel DJOTODIA, Me Nicolas TIANGAYE, Monsieur François BOZIZE et fils, le sulfureux avocat Me Lin BANOUKEPA sans oublier le sanguinaire LEVY YAKITE tous dotés d’une moralité douteuse, ils n’ont jamais aimé la paix, ils ne brillent que par l’esprit tribal, de vengeance et de destruction de notre pays ce qui explique les multiples tentatives des coups d’états et la trahison sur toute ses formes.
 
Monsieur Michel DJOTODIA, comme par le passé nomme aux postes de responsabilité de l’État et de la défense des ressortissants étrangers, son ethnie, sa copine, son beau frère pour ne citer que ceux-là. Ce criminel avéré venait de sortir un décret à minuit en élevant le Colonel GALOUTY et le Colonel TIMANGOUA au grade de Général pour un éventuel revirement de la situation en cas de départ précipité (éternel recommencement). Les autres apprentis sorciers rêvent encore avec la création ou le jumelage de leurs associations coccora+machette+FROCCA=BOZIZE et Fils.
 
Nous exigeons après la démission de Michel DJOTODIA, celle de Nicolas TIANGAYE, une sanction politique pour les membres du CNT à savoir la dissolution pure et simple et de leurs non participation aux prochaines échéances électorales, le déferrement des acteurs de cette crise devant la cour pénale internationale.
 
Nous saluons la sagesse des chefs d’Etat impliqués dans la gestion de cette crise. Nous leurs lançons un vibrant hommage au nom de nos vaillants combattants et au nom du peuple Centrafricain tout entier.
 
Fait à Paris le, 10/01/2014
François Nelson NDJADDER



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