En tout cas, certains Lamy-Fortain pointent du doigt les régimes qui se sont succédé, notamment de Hissène Habré à Idriss Déby Itno. Selon Abakar, un mécanicien du quartier Ridina, l'avènement de ces dirigeants a changé le vivre ensemble. Pour protéger leur pouvoir, ils ont appliqué une politique de division pour mieux régner. Ils ont paralysé l'administration en plaçant des illettrés à des postes de responsabilité. On parlait de mariage entre le nord et le sud quand il était courant de trouver un Tchadien avec une mère du nord et un père du sud, légalement marié. Ils ont menti aux autres en affirmant que l'école était réservée aux "Sara", tandis que leurs propres enfants étudiaient ailleurs, déplore-t-il.
Il semble que ce qui devait arriver est arrivé, dit-on. Certains opposants, activistes et journalistes ont profité de ce sentiment de désamour et de la défaillance de l'État dans la gestion des affaires publiques pour faire de la haine leur véritable cheval de bataille. Cependant, certains jeunes N'Djaménois estiment qu'il sera difficile de diviser les Tchadiens en se basant sur des discours incitant à la haine. Contrairement à Enock, étudiant en sociologie, qui souligne qu'une société qui manque de maturité est facilement manipulable par ses dirigeants. Ce discours incitant à la haine n'est pas sans conséquences.
Qu'on le veuille ou non, ce discours incitant à la haine est le fruit d'une mauvaise gouvernance. Le point de vue du Dr Ahmat Yacoub Dabio, président du Centre d'Étude pour le Développement et la Prévention de l'Extrémisme (CEDPE), sur les événements du 20 octobre dernier, qui ressemble à celui de Ngarta Tombalbaye en 1963, ne doit pas être ignoré. Un adage ivoirien dit : "Petit marteau casse gros cailloux". Nous savons que depuis l'indépendance, aucun président n'est arrivé au pouvoir avec le consentement du peuple. Même si la politique a ses raisons que la raison ignore, tout le monde sait que le pays est mal géré. Et avec l'approche de cette nouvelle constitution qui mènera à des élections présidentielles, certains cherchent à profiter de la situation.
La lutte contre le discours incitant à la haine doit impérativement s'appuyer sur la légalité et la justice. Malheureusement, nous assistons à des nominations claniques, à des projets de construction favorisant certaines localités au détriment d'autres, ainsi qu'à une fourniture d'électricité permanente dans les zones regroupant la famille proche du pouvoir. La liste est longue. Comme le dit un adage populaire, "l'eau ne bout pas seule".
Il est inutile de chercher ailleurs les ennemis du Tchad. Mahamat Idriss Déby ne doit pas se faire d'illusions, il est le produit d'une mauvaise gouvernance. Le mieux est d'écouter et de répondre aux attentes du peuple. Sinon, nous risquons de tout regretter. La Bible nous rappelle que "la langue est un petit feu qui peut embraser une grande forêt". Il est donc essentiel de se méfier des discours incitant à la haine. Mieux vaut prévenir que guérir.
Il semble que ce qui devait arriver est arrivé, dit-on. Certains opposants, activistes et journalistes ont profité de ce sentiment de désamour et de la défaillance de l'État dans la gestion des affaires publiques pour faire de la haine leur véritable cheval de bataille. Cependant, certains jeunes N'Djaménois estiment qu'il sera difficile de diviser les Tchadiens en se basant sur des discours incitant à la haine. Contrairement à Enock, étudiant en sociologie, qui souligne qu'une société qui manque de maturité est facilement manipulable par ses dirigeants. Ce discours incitant à la haine n'est pas sans conséquences.
Qu'on le veuille ou non, ce discours incitant à la haine est le fruit d'une mauvaise gouvernance. Le point de vue du Dr Ahmat Yacoub Dabio, président du Centre d'Étude pour le Développement et la Prévention de l'Extrémisme (CEDPE), sur les événements du 20 octobre dernier, qui ressemble à celui de Ngarta Tombalbaye en 1963, ne doit pas être ignoré. Un adage ivoirien dit : "Petit marteau casse gros cailloux". Nous savons que depuis l'indépendance, aucun président n'est arrivé au pouvoir avec le consentement du peuple. Même si la politique a ses raisons que la raison ignore, tout le monde sait que le pays est mal géré. Et avec l'approche de cette nouvelle constitution qui mènera à des élections présidentielles, certains cherchent à profiter de la situation.
La lutte contre le discours incitant à la haine doit impérativement s'appuyer sur la légalité et la justice. Malheureusement, nous assistons à des nominations claniques, à des projets de construction favorisant certaines localités au détriment d'autres, ainsi qu'à une fourniture d'électricité permanente dans les zones regroupant la famille proche du pouvoir. La liste est longue. Comme le dit un adage populaire, "l'eau ne bout pas seule".
Il est inutile de chercher ailleurs les ennemis du Tchad. Mahamat Idriss Déby ne doit pas se faire d'illusions, il est le produit d'une mauvaise gouvernance. Le mieux est d'écouter et de répondre aux attentes du peuple. Sinon, nous risquons de tout regretter. La Bible nous rappelle que "la langue est un petit feu qui peut embraser une grande forêt". Il est donc essentiel de se méfier des discours incitant à la haine. Mieux vaut prévenir que guérir.