Ces dix dernières décennies, les dirigeants africains accordent une place de choix aux questions relatives à la conservation et la gestion durable de la biodiversité biologique. Et pour parer à toute éventualité, les chefs d’Etat des pays membres de l’Union Africaine avaient décidé en juin 2014 de l’organisation d’une conférence internationale sur la lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages d’Afrique.
Ouverte, ce 29 avril à Brazzaville, cette conférence à laquelle prend part le président en exercice de la CEEAC, Idriss Deby, et les représentants des organisations internationales, régionales et sous-régionales a été placée sous le thème : « Sécuriser la biodiversité d’Afrique pour la durabilité et la paix mondiale.
A l’ouverture de ces assises, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, conscient du danger que court l’Afrique à cause de la criminalité environnementale , a plaidé pour la mise au point d’une stratégie de riposte africaine contre le braconnage de la faune et l’exploitation illégale de la flore, assortie d’un plan d’actions conséquent.
Cette stratégie pour qu’elle donne des résultats escomptés, a indiqué Denis Sassou N’Guesso, devrait obéir à certains principes. Au nombre desquels, il a cité notamment la promotion de l’élan de solidarité et de complémentarité pour permettre la mobilisation des moyens financier ; l’implication effective des populations locales dans le processus de gestion de la diversité biologique ; la mise en valeur des activités alternatives à la chasse en leur faveur et enfin le renforcement de la coopération entre les pays africains détenteurs de la biodiversité, les pays de transit des produits de la faune et de la flore exploitées illégalement, et les pays consommateurs.
Dans la même perspective, il a recommandé que soit scrupuleusement soutenu l’accord de Lusaka ayant pour siège à Nairobi, auquel incombe la charge de réprimer les délits et crimes commis sur la faune et la flore sauvages.
Le président congolais n’a pas manqué de souligner les efforts du Congo en la matière. Pour les perspectives d’avenir, il sera procédé à Brazzaville, sous peu, à la destruction de l’ivoire et du bois frauduleux saisis par les services publics du Congo, avec l’appui des projets spécifiques et des ONG.
A noter que, le braconnage de la faune sauvage pratiqué par des bandes armées a atteint des proportions inquiétantes en Afrique. En effet, sur une population estimée entre 420 mille et 650 mille éléphants que compte le continent, 100 mille ont été abattus sur une période de trois ans, soit environ 30 mille éléphants par an. Face à cela, de nombreux projets et programmes ont vu le jour, en vue d’éradiquer ce péril environnemental. Au nombre des résultats obtenus figurent, entre autres, la saisie, en 2011, de 23 mille pointes d’ivoire issues de l’abattage illégal d’éléphants.
Ouverte, ce 29 avril à Brazzaville, cette conférence à laquelle prend part le président en exercice de la CEEAC, Idriss Deby, et les représentants des organisations internationales, régionales et sous-régionales a été placée sous le thème : « Sécuriser la biodiversité d’Afrique pour la durabilité et la paix mondiale.
A l’ouverture de ces assises, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, conscient du danger que court l’Afrique à cause de la criminalité environnementale , a plaidé pour la mise au point d’une stratégie de riposte africaine contre le braconnage de la faune et l’exploitation illégale de la flore, assortie d’un plan d’actions conséquent.
Cette stratégie pour qu’elle donne des résultats escomptés, a indiqué Denis Sassou N’Guesso, devrait obéir à certains principes. Au nombre desquels, il a cité notamment la promotion de l’élan de solidarité et de complémentarité pour permettre la mobilisation des moyens financier ; l’implication effective des populations locales dans le processus de gestion de la diversité biologique ; la mise en valeur des activités alternatives à la chasse en leur faveur et enfin le renforcement de la coopération entre les pays africains détenteurs de la biodiversité, les pays de transit des produits de la faune et de la flore exploitées illégalement, et les pays consommateurs.
Dans la même perspective, il a recommandé que soit scrupuleusement soutenu l’accord de Lusaka ayant pour siège à Nairobi, auquel incombe la charge de réprimer les délits et crimes commis sur la faune et la flore sauvages.
Le président congolais n’a pas manqué de souligner les efforts du Congo en la matière. Pour les perspectives d’avenir, il sera procédé à Brazzaville, sous peu, à la destruction de l’ivoire et du bois frauduleux saisis par les services publics du Congo, avec l’appui des projets spécifiques et des ONG.
A noter que, le braconnage de la faune sauvage pratiqué par des bandes armées a atteint des proportions inquiétantes en Afrique. En effet, sur une population estimée entre 420 mille et 650 mille éléphants que compte le continent, 100 mille ont été abattus sur une période de trois ans, soit environ 30 mille éléphants par an. Face à cela, de nombreux projets et programmes ont vu le jour, en vue d’éradiquer ce péril environnemental. Au nombre des résultats obtenus figurent, entre autres, la saisie, en 2011, de 23 mille pointes d’ivoire issues de l’abattage illégal d’éléphants.