LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
L.D.D.H
Djibouti, le 11 février 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Nous apprenons de notre antenne à Dorra qu’une épidémie de paludisme se propage dans la région d’Andaba (district de Tadjourah au Nord de Djibouti) et une cinquantaine de personnes de tout âge en souffrent.
Le blocus alimentaire et sanitaire imposé et maintenu depuis 1991 par le pouvoir en place à Djibouti, aux populations du Nord et du Sud-Ouest de la République de Djibouti aggrave d’une manière critique leurs conditions d’existence et les rend vulnérables à toutes les maladies (paludisme, tuberculose, etc…): on déplore un mort.
Ces victimes luttent entre la vie et la mort dans l’indifférence totale du pouvoir central et des responsables de la santé, qui se soucient peu de leur calvaire et loin des caméras et médias qui couvrent la campagne électorale pour les législatives du 22 février 2013.
Même dans la capitale, il faut avoir une bourse bien garnie pour accéder aux soins adéquats dans notre pays et l’on imagine facilement ce qu’il en est pour les nomades qui vivent depuis plus deux décennies sous l’embargo économique et sanitaire.
Les nomades du Nord et du Sud-Ouest de la République de Djibouti vivent tantôt sous les menaces des troupes gouvernementales (rafles et arrestations), tantôt victimes des maladies et souvent de sécheresses répétitives.
La LDDH lance un appel urgent à toutes les institutions spécialisées de part le monde (PAM, OMS, MSF et autres) pour venir en aide à ces populations nomades victimes des maladies et de la faim et souffrant dans l’indifférence totale des autorités de leur propre pays.
OMAR ALI EWADO
Président de la LDDH
L.D.D.H
Djibouti, le 11 février 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Nous apprenons de notre antenne à Dorra qu’une épidémie de paludisme se propage dans la région d’Andaba (district de Tadjourah au Nord de Djibouti) et une cinquantaine de personnes de tout âge en souffrent.
Le blocus alimentaire et sanitaire imposé et maintenu depuis 1991 par le pouvoir en place à Djibouti, aux populations du Nord et du Sud-Ouest de la République de Djibouti aggrave d’une manière critique leurs conditions d’existence et les rend vulnérables à toutes les maladies (paludisme, tuberculose, etc…): on déplore un mort.
Ces victimes luttent entre la vie et la mort dans l’indifférence totale du pouvoir central et des responsables de la santé, qui se soucient peu de leur calvaire et loin des caméras et médias qui couvrent la campagne électorale pour les législatives du 22 février 2013.
Même dans la capitale, il faut avoir une bourse bien garnie pour accéder aux soins adéquats dans notre pays et l’on imagine facilement ce qu’il en est pour les nomades qui vivent depuis plus deux décennies sous l’embargo économique et sanitaire.
Les nomades du Nord et du Sud-Ouest de la République de Djibouti vivent tantôt sous les menaces des troupes gouvernementales (rafles et arrestations), tantôt victimes des maladies et souvent de sécheresses répétitives.
La LDDH lance un appel urgent à toutes les institutions spécialisées de part le monde (PAM, OMS, MSF et autres) pour venir en aide à ces populations nomades victimes des maladies et de la faim et souffrant dans l’indifférence totale des autorités de leur propre pays.
OMAR ALI EWADO
Président de la LDDH