"En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)
La désinformation est une technique de camouflage de l'information consistant à donner un autre sens à l'information d'origine.
Selon moi, la meilleure arme pour se défendre contre toutes les formes de désinformation c'est l'esprit critique et la maîtrise de quelques méthodes et outils. Ces moyens sont au nombre de quatre : la lucidité, le refus, l'ironie et l'obstination. Mais bon avançons!
Des gens viendront dire ici qu'on est libre à Djibouti. Or à Djibouti, on peut toujours être inquiété pour ces opinions. Surtout lorsque l'on dénonce ouvertement les détournements de fonds, les crimes rituels que le régime d’IOG a encouragé et pratiqué ou encore la mauvaise gestion et la corruption quasi généralisée. La situation actuelle du pays profite sans aucun doute à IOG et à ses sbires. Ainsi, si IOG même repu de tout l’argent qu’il a détourné et qui a fait de lui un milliardaire, se décidait à partir du pouvoir, il ne le pourrait pas. Et cela, tout simplement parce que ses malfrats savent qu’ils risquent de passer devant la justice et pire, de goûter à la vindicte populaire. IOG leur sert donc de parapluie. Ne nous y trompons donc pas, ces gens sont tels des morpions, accrochés à leurs avantages et occupés à museler le peuple djiboutien. C’est en cela que ces gens sont dangereux.
Les djiboutiens meurent dans les hôpitaux faute de médicaments, vivent dans des cabanes sans eau potables à proximité ni électricité. Les conditions sanitaires sont effroyables, quant aux enfants, ils sont peu ou pas scolarisés. Les fossoyeurs de la République de Djibouti ont tout fait pour que l’école publique tombe en déliquescence. Du coup, ils ont multiplié des écoles privées dont la plupart dispensent des formations au rabais. Comme si cela ne suffisait pas, afin de distraire ce peuple, ils organisent régulièrement une mascarade électorale dont les résultats sont connus d’avance. Il n’est pas question que les djiboutiens continuent à se laisser berner de la sorte.
Notre pays est malade, notre société est dans un état de décomposition avancée et ceci est à mettre au passif de ceux qui sont aux affaires depuis 38ans. Toutes les déclarations d’amour, toutes les propangandes ne pourront pas entamer cette conviction. Ce qu'il convient de faire, c'est d'agir dans l'urgence par des réformes et par leur mise en oeuvre, par des propositions et une conception nouvelle de l'administration de la cité.
Je vous concède le talent des politiques que vous critiquez ici même, les thuriféraires du régime, en étouffant, avec brio, l'objet de tout opposant djiboutien.
Faire apparaître l'occurence du terme "Vrai" dans vos interventions tout en veillant soigneusement à ne pas y faire apparaître le mot "Faux", c'est joliment joué lorsqu'il s'agit de minimiser une information dont les implications ne correspondent pas à vos convictions, que je devine manichéenes et bien arrêtées.Sauf que vos interventions partisanes n'apportent rien. Vous ne venez pas pour débattre, ici même, mais plutôt renforcer vos propres convictions, voire celles de quelques lecteurs égarés par votre sophisme,en nous gratifiant d'une nauséeuse attitude partiale et subjective .C'est différent.Vu de ma fenêtre, bien sûr.
La question qui me vient donc naturellement à l'esprit est celle-ci: Par quel miracle de la vie un esprit si partial peut -il s'égarer sur un forum dont l'aspiration est, au contraire, de chercher l'objectivité, la nuance, le gris? Mais c'est un autre débat.
Leur procédé vise à produire un dommage. En cela, la désinformation de ces poncifs, toujours négative ou agressive, ne diffère guère de la publicité commerciale, de l’endoctrinement, etc... dont la finalité est d'obtenir l’adhésion. C’est pourquoi elle recourt à l’imputation d’actes ou d’intentions inavouables à l’adversaire, à la perversion de son image. Ou plus simplement encore la désinformation accroît la confusion et le désordre. Elle devient alors le contraire de l’information au sens étymologique : mise en forme de connaissances. Ceci se réalise à travers deux dimensions de la croyance qu’elle suscite : d'une part comme incitation propageant des passions et sentiments de manière quasi épidémique, telle de la haine, et, d'autre part, comme représentation erronée, confuse, biaisée de la réalité. Elle se réduit généralement à un rôle de criminalisation de l’adversaire.
Il existe aussi des situations où l'on ne parlera plus de mensonge mais de désinformation puisqu'il s'agira de rendre l'autre aveugle à des faits qui pourtant sont visibles par tous. Cette situation est pathogène et induit des troubles variés dont des dépressions mais aussi parfois des délires.
Elle n’a de sens que si elle trouve des “clients” prêts à y adhérer, bref, c'est un épisode d’une lutte idéologique globale. La désinformation de ces impétrants personnages reflète surtout ce que ses victimes – umpistes, rppistes - veulent croire, les catégories mentales préexistantes voire les mythologies d'époque.
Le délire idéologique, la faculté d’auto-illusion, la clôture informationnelle, l’hallucination interprétative, et tant d’autres formes de déni de la réalité dont il existe de multiples exemples constituent de la désinformation, pour autant qu'elles sont dirigés contre un adversaire.
Face à cela, quelles analyses, quelles contestations, quelles critiques, quelles oppositions ou même quelle alternative? Aucune, sinon l’écho. Avec tout au plus - effets d’acoustique? – quelques variantes.Un déferlement surtout de surdités, d’aveuglements endémiques alors qu’ils ( les journaleux ) sont happés dans des accélérations vertigineuses, dans une fuite vers une conception désertique de Djibouti, d’autant plus facilement masquée qu’ils refusent de la percevoir.Voilà si longtemps qu’ils sont aveugles même à des signes évidents!
Ces discours-là font le jeu du régime dictatorial djiboutien, qui saura toujours mentir davantage et mieux.
Ce peuple est continuellement menacé, agressé par un dictateur belliqueux et arrogant.Tant d’hommes qui quémandent,qui sont méprisés,victimes des vexations quotidiennes pour le plus grand profit d’une infime minorité.
Chaque fois qu’il s’agit d’identifier un événement majeur qui démontre le mépris du dictateur à l’égard des djiboutiens, d’étranges troubles de perception apparaissent: la vue faiblit, l’audition s’étiole, le verbe dépérit et le sujet s’absorbe dans un état de stupidité manifeste.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, constitue la règle d’or en la matière. Mais n’est-ce pas aussi la devise de ces magots complices?
Ces vils séditieux ont élaboré toute leur théorie sur la convoitise et sur l’accaparement des richesses et se donnent des airs de justiciers.Alors de quel droit légitime parlent-ils?
Que dire des victimes de la dictature ioguiste, de la sécheresse, de la faim, de ces squelettes morts vivants de la RDD, qui n’ont pas un seul grain de blé à se mettre sous la dent et qui s’abreuvent d’eau putride? Mais qui s’en indignerait vraiment, hormis certains spécialistes?
Ce sont les pauvres qui. d’emblée selon les plumitifs ioguistes, sont les indésirables, d’emblée placés où il n’y a qu’absence, confiscation.
Même si l’on dresse des pauvres contre les pauvres, des opprimés contre les opprimés et non contre les oppresseurs, contre ce qui opprime, c‘est cette condition-là qui est visée, brimée, et que l’on répudie.
Qui donc leur dénierait le droit puisque l’usurpation des ressources est devenue la morale ioguiste.
Qui sont les menteurs dans ce forum? Est-ce ceux qui défendent leur peuple contre le despote, ou bien ceux qui viennent d’autres cieux pour accomplir des actes de mort et de terreur et s’emparer les richesses d’autrui?
Mohamed Qayaad