COMMUNIQUE

Djibouti: Le Port de Tadjourah n’est ni à vendre, ni à céder


Alwihda Info | Par - 12 Décembre 2012


Le chef de l’Etat est mieux placé que quiconque pour connaître la situation dramatique que vit le peuple djiboutien en générale où plus de 78% souffre d’une pauvreté extrême et les habitants des régions du Nord et du Sud Ouest en particulier, soumis à une politique méthodique d’exclusion, de marginalisation et de mort lente.


Association des Jeunes Démocrates Djiboutiens
(AJDD)
ajdd-djibouti@hotmail.fr

 
Après les manifestations pour la dignité du mois de juillet des jeunes tadjouriens, le Président Guelleh sourd comme un pot, n’a pas changé d’un iota sa politique discriminatoire à l’égard des forces vives  de la région de Tadjourah Il se fera accompagner dans son voyage à Tadjourah pour la pose de la première pierre pour la construction du Port, par Mr Hailemariam Desalegn le nouveau  premier ministre  de l’Éthiopie qui mène la même politique   d’exclusion à l’égard des afars et des somalis ogadenis. L’exemple le plus frappant est  illustré  par la société canadienne ALANA  qui exploite du potassium dans la région  Afar et qui refuse d’embaucher des afars au profit des tigréens.
 
Le chef de l’Etat est mieux placé que quiconque pour connaître la situation dramatique que vit le peuple djiboutien en générale où plus de 78% souffre d’une pauvreté extrême et les habitants des régions du Nord et du Sud Ouest  en particulier, soumis à une politique méthodique d’exclusion, de marginalisation et de mort lente.
Cette politique  a été  la cause de déclenchement de 2 guerres  qui ont failli d’ailleurs emporter ce régime. Nous entendons de nouveau des bruits des bottes dans cette région.
La balle est dans le camp du pouvoir qui doit mettre fin à des  politiques provocatrices, en particulier en ostracisant la jeunesse de Tadjourah
A l’occasion de ce voyage à Tadjourah, le Chef de l’Etat doit même envoyer des signes d’apaisement pour permettre les réconciliations futures entre les jeunes générations :
A la veille de la commémoration de la 21ème anniversaire du massacre d’Arhiba (où 59 personnes ont été tuées), il est temps que le Président de la République reconnaisse le crime d’Etat perpétré le 18 décembre 1991  à Arhiba ; Il n’est pas trop tard  pour  reconnaitre aussi la responsabilité de l’Etat de Djibouti dans la tuerie du Day (50 km de Tadjourah) où le charnier  de 7 civils tués par l’armée a été découvert en 2007, non loin de la résidence du Président.  
La situation est d’une telle gravité qu’il serait  dommage que le chef de l’Etat  regarde le doigt qui montre la lune.
 
Le 10 décembre 2012
Pour AJDD :Kassim Halloyta

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