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Communiqué de Presse
Dans une lettre datée du 23 avril 2013 Ahmed Youssouf Houmed, président de l’USN (coalition de l’opposition) s’adresse au président de la République en évoquant la nécessité urgente de la mise en place d’un cadre de dialogue pour sortir de la situation de crise multidimensionnelle que traverse notre pays. Le pouvoir a répondu à l’invitation de l’opposition au dialogue dans une lettre du 27 avril 2013 signée par le Ministre des Affaires Etrangères et porte-parole du gouvernement. Non seulement le chef de la diplomatie a décliné l’offre mais a répondu par le déni (la lettre du ministre s’adresse non au président de l’USN mais Ahmed Youssouf, président de l’ARD), le mépris, les attaques personnelles et les menaces habituelles. Malheureusement, le pouvoir a raté une fois encore une occasion pour trouver une voie de sortie à la crise actuelle et le Ministre des Affaires Etrangères une occasion de se taire. L’ODDH dénonce et condamne fermement le refus manifeste du pouvoir de toute discussion politique sérieuse pour sortir de la crise.
DAF sera présenté à nouveau demain, dimanche 5 mai au parquet
Daher Ahmed Farah dit DAF, président du MRD et porte-parole de l’USN, est poursuivi sur la base d’une décision anéantie et annulée par la Cour Suprême. Ceci met en lumière tous les disfonctionnements et toutes les anomalies d’une justice au service d’un pouvoir.
DAF par son engagement, ses convictions politiques, sa persévérance et son abnégation représente un danger pour un pouvoir qui refuse toute alternance politique et c’est pour cette raison qu’il est aujourd’hui à Gabode.
L’ODDH dénonce et condamne l’harcèlement et le traitement dont est victime le leader politique Daher Ahmed Farah dit DAF
Les 3 cheiks et leaders de l’USN, Barkat, Bachir et Meidal toujours à Gabode
Arrêtés le 25 février 2013 les 3 cheiks et leaders de l’USN (Barkat, Bachir et Meidal) sont à leur 69ème jour de détention arbitraire. Par ailleurs, les épreuves de la vie n’ont pas épargné 2 d’entre eux durant la semaine écoulée. Abdourahamn Barkat God a perdu sa mère le 1er mai 2013 et Abdourahman Souleiman Bachir est toujours hospitalisé à l’hôpital General Peltier depuis le jeudi 2 mai 2013 suite à un contrôle positif au paludisme.
Gabode, une prison où règne la répression où l’humain n’existe pas en tant que tel. Comme tous les autres prisonniers ils vivent au milieu des moustiques, des lézards, des serpents, des rats dans une atmosphère nauséabonde et dans des espaces exiguës.
L’ODDH appelle au pouvoir public à la libération de tous les prisonniers politiques et exhorte le pouvoir a initié l’ouverture d’un dialogue pour sortir de la crise actuelle.
L’ODDH demande au pouvoir public le respect et l’application des conventions et des autres instruments sur les droits de l’Homme ratifiés par la République de Djibouti.
Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.
Le Président de l’ODDH
Farah Abdillahi Miguil
Farah Abdillahi Miguil