Aicha Dabalé.
Deux organisations l’association Femmes Solidaires (très impliquée dans la dénonciation des violences faites aux femmes djiboutiennes depuis des nombreuses années) et l’Observatoire pour le Respect des Droits Humains à Djibouti (ORDHD composé de citoyens européens et djiboutiens) ont réussi à porter la question des violations des droits Humains à Djibouti devant le conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève à l’occasion de l’examen périodique universel (EPU) où Djibouti sera examiné le 25 avril 2013.
L’ORDHD et l’Association française Femmes Solidaires ont soumis une communication conjointe sur les violations des droits humains à Djibouti en tant que parties prenantes à l’Examen périodique universel qui aura lieu du 22 avril au 3 mai 2013. *(le texte en entier se trouve : www.ohchr.org)
Selon le résumé établi par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les 2 organisations ont recommandé à Djibouti d’autoriser les visites des rapporteurs spéciaux sur la torture, sur les exécutions extra-judiciaires, sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et du Groupe de travail sur les détentions arbitraires. Une des caractéristiques majeures de la politique répressive du pouvoir de Djibouti est les pratiques systématiques de la torture contre des personnes arrêtées (civils afars, manifestants, militants politiques et syndicaux et défenseurs des droits d l’homme). Les auteurs de la communication ont dénoncé des viols des femmes afares en série par les forces armées qui continuent toujours en toute impunité.
*(Le Résumé des cinq communications fournies par la société civile dont celles de Femmes solidaires et l’ORDHD se trouve en pièces jointes sur le site du conseil des droits de l’Homme http://www.upr-info.org/Examen-2013-1666.html.)
En marge de la session du Conseil des droits de l’Homme, une délégation de l’ORDHD composée entre autre d’Aicha Dabalé et d’André Colomba a séjourné à Genève du 15 au 22mars et a fait un travail de lobbying important auprès des États, des ONG et des commissaires des droits de l’Homme des Nations Unies. Les membres de la délégation ont dénoncé les récentes violations des Droits Humains à Djibouti : assassinat du jeune Hafez Mohamed à Obock le 30 décembre 2012, fraudes massives qui ont entaché les élections législatives du 22 février, et la répression poste-électorale plusieurs manifestants tués par les forces de l’ordre, des centaines d’arrestations et de dizaines de personnes torturées , Ils ont demandé aux représentants des États militairement présents à Djibouti (France, USA, Japon et Allemagne) de condamner les fraudes électorales et la répression sanglante qui a émaillé le scrutin du 22 février, et d’exiger la cessation de la répression et la libération des prisonniers politiques notamment (Abdourahman Bachir, Abdourahman God, Guireh Meidal, Faïçal Mohamed Hadi et le plus ancien prisonnier Mohamed Ahmed Jabha du FRUD, détenu depuis mai 2010).
Cette délégation renforcée par les membres de Djibouti Friends se trouve de nouveau à Genève d depuis le 21 avril 2013.
Le gouvernement de son côté se prépare pour l’examen périodique universel, délégation de 15 personnes dont 2 ministres sont sur place, dores et déjà il a produit un rapport national de 21 pages qui se trouve aussi sur le site du conseil des droits de l’Homme.
C’est en lien aussi avec l' examen périodique universel de Djibouti que la Nation du 3 avril 2013 a fait état de la visite de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH : composée de hauts fonctionnaires Djiboutiens) de manière inopinée vers la fin mars 2013 dans les locaux de la police, de la gendarmerie et du service de la documentation et la sécurité(SDS),sous le titre La CNDH s’enquiert des conditions de détention.
La CNDH se positionne et se contente bien sûr de démentir les communiqués de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) qui ont fait état des nombreuses arrestations et de l'assassinat des civils par les forces de l'ordre.
L’ORDHD et l’Association française Femmes Solidaires ont soumis une communication conjointe sur les violations des droits humains à Djibouti en tant que parties prenantes à l’Examen périodique universel qui aura lieu du 22 avril au 3 mai 2013. *(le texte en entier se trouve : www.ohchr.org)
Selon le résumé établi par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les 2 organisations ont recommandé à Djibouti d’autoriser les visites des rapporteurs spéciaux sur la torture, sur les exécutions extra-judiciaires, sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et du Groupe de travail sur les détentions arbitraires. Une des caractéristiques majeures de la politique répressive du pouvoir de Djibouti est les pratiques systématiques de la torture contre des personnes arrêtées (civils afars, manifestants, militants politiques et syndicaux et défenseurs des droits d l’homme). Les auteurs de la communication ont dénoncé des viols des femmes afares en série par les forces armées qui continuent toujours en toute impunité.
*(Le Résumé des cinq communications fournies par la société civile dont celles de Femmes solidaires et l’ORDHD se trouve en pièces jointes sur le site du conseil des droits de l’Homme http://www.upr-info.org/Examen-2013-1666.html.)
En marge de la session du Conseil des droits de l’Homme, une délégation de l’ORDHD composée entre autre d’Aicha Dabalé et d’André Colomba a séjourné à Genève du 15 au 22mars et a fait un travail de lobbying important auprès des États, des ONG et des commissaires des droits de l’Homme des Nations Unies. Les membres de la délégation ont dénoncé les récentes violations des Droits Humains à Djibouti : assassinat du jeune Hafez Mohamed à Obock le 30 décembre 2012, fraudes massives qui ont entaché les élections législatives du 22 février, et la répression poste-électorale plusieurs manifestants tués par les forces de l’ordre, des centaines d’arrestations et de dizaines de personnes torturées , Ils ont demandé aux représentants des États militairement présents à Djibouti (France, USA, Japon et Allemagne) de condamner les fraudes électorales et la répression sanglante qui a émaillé le scrutin du 22 février, et d’exiger la cessation de la répression et la libération des prisonniers politiques notamment (Abdourahman Bachir, Abdourahman God, Guireh Meidal, Faïçal Mohamed Hadi et le plus ancien prisonnier Mohamed Ahmed Jabha du FRUD, détenu depuis mai 2010).
Cette délégation renforcée par les membres de Djibouti Friends se trouve de nouveau à Genève d depuis le 21 avril 2013.
Le gouvernement de son côté se prépare pour l’examen périodique universel, délégation de 15 personnes dont 2 ministres sont sur place, dores et déjà il a produit un rapport national de 21 pages qui se trouve aussi sur le site du conseil des droits de l’Homme.
C’est en lien aussi avec l' examen périodique universel de Djibouti que la Nation du 3 avril 2013 a fait état de la visite de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH : composée de hauts fonctionnaires Djiboutiens) de manière inopinée vers la fin mars 2013 dans les locaux de la police, de la gendarmerie et du service de la documentation et la sécurité(SDS),sous le titre La CNDH s’enquiert des conditions de détention.
La CNDH se positionne et se contente bien sûr de démentir les communiqués de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) qui ont fait état des nombreuses arrestations et de l'assassinat des civils par les forces de l'ordre.