POINT DE VUE

Djibouti : Sur le chemin de la victoire contre le dictateur


Alwihda Info | Par Amina - 13 Décembre 2015



La victoire contre la dictature passe par l’unité des différents composants du peuple Djiboutiens. L’une de quatre stratégies du dictateur est de semer la discorde et la haine contre les citoyens. La victoire contre lui passe, par l’amour du compatriote peu importe sa religion, son ethnie, sa langue ou sa couleur de la peau. Depuis son accession au trône en 1999, le mauvais joueur, président, utilise le tribalisme comme arme pour « diviser pour mieux régner ». Un président qui répand la haine est un destructeur, un affairiste qui nous mènera vers la somalisation. La majorité des dictateurs répandent la haine et les divisions tribale et religieuse par régner en monarque absolu et voler les biens de l’état. C’est une des stratégies de contre-révolution utilisées en Afrique. Beaucoup des opportunistes et voleurs nous disent que les opposants qui sont tribalistes ou racistes. En réalité le dictateur pense pouvoir régner sur un petit pays où les différents groupes ethniques et claniques s’entretuent en étant l’arbitre, l’incitateur de la haine tribale et clanique. Depuis son accession au pouvoir, il a détruit la méritocratie et les règles administratives qui existaient. Il nomme les députés, les ministres, les directeurs, les secrétaires généraux selon des considérations claniques, raciales et tribales de sorte que chaque directeur pense être en place pour ses proches et non pour le peuple. Ce qui leur permet aussi de voler. Ils font d’une pierre deux coups. Il veut monter les clans, les tribus, les uns contre les autres. Il cultive ainsi la haine. Le reste de l’humanité a du mal à comprendre la haine et la guerre civile en Somalie depuis 25 ans, mais c’est en réalité la haine cultivée par le dictateur Siad Barré et ceux qui l’ont chassé qui tue en Somalie. Cher compatriote, nous n’allons pas échapper à cette maladie si nous ne réagissant pas très tôt. Le dictateur veut que le père et sa fille mariée à un homme d’un autre clan, la mère et son fils, les voisins, amis du quartier s’éloignent par la haine tribale. Récemment il a envoyé le colonel de la police agresser les dirigeants, députés et sympathisants de l’USN. Cette opération était menée par Abdillahi Abdi Farah qui disait être issu d'un clan. Le discours de ce faible larbin ne doit être considéré par les citoyens djiboutiens. Son clan et ses proches se sont désolidarisent de ce faible et du régime depuis des années. L’opposition et les personnes agressées doivent portés plainte contre lui au niveau de la cour internationale de justice de Haye et en Allemagne où il part de temps en temps pour se soigner. Il a tellement peur de perdre son poste qu’il passe peu de temps pour se soigner en Allemagne. Il a dirigé l’agression contre le deputé Ismael Ahmed Assoweh qui est un proche de lui. Ces cousins sont marginalisés et humiliés dans le district d’Arta ou ils n’occupent aucune poste de responsabilité depuis l’arrivé de Djama télé qui a promis de les chasser de cette montagne. Dans cette région,cette politique de division est sous la supervision et l’incitation du dictateur. Pire Abdillahi Abdi n’a pas été capable de traduire devant, la justice le président du conseil de cette région, auteur d’un viol sur une cousine à lui alors qu’il est directeur de la police nationale. Cet homme est un faible qui sera débarqué bientôt par le dictateur qu’il utilise comme une serpillière. Chers compatriotes, soyez tous solidaires entre nous et rejetons la haine tribale. Comment, chers frères et sœurs, lutter contre la haine que le dictateur propage. La première étape doit être la prise de conscience que c’est un danger qui nous quête. Le discours contre le tribalisme et le clanisme doit se multiplier. Il appartient au religieux, aux politiciens, aux intellectuels et citoyens lambda de propager l’amour et des idées contre la haine tribale. Les réseaux sociaux sont les meilleurs moyens pour propager la lutte anti-haine. Sans cette guerre contre le tribalisme et le clanisme, le dictateur va gagner et le peuple perdra. C’est la bataille, la plus importante. Si nous gagnons cette bataille, mobiliser le peuple contre la dictature sera chose facile. La deuxième étape est de faire les gestes et actes anti-haine. Bientôt, il appellera chaque groupe ethnique pour faire soumission à lui. Refuser cette invitation est un acte citoyen et d’attachement à l’avenir de ce pays. Il faut des gestes, des actes pour lutte contre le tribalisme et le clanisme. Le 22 févier 2013, l’USN a gagné les élections, mais pas la guerre contre le clanisme et tribalisme. Toute victoire politique passe par cette voie. Le dictateur a très bien compris et a immédiatement tenté la division clanique en essayant de recruter les notables de chaque clan par le biais de leur ministre symbole.
Il faudra établir des réseaux et former les jeunes MJO et MJU dans la lutte conte la haine tribale. A chaque réunion politique, deux personnes (un religieux et un politicien) doivent dénoncer la haine tribale et clanique. Il faudra rédiger les gestes et actes pour lutter contre la haine. Le premier geste est l’amour du compatriote. Cette guerre amènera les Djiboutiens à l’amour de la patrie. Un djiboutien est celui qui dispose de la carte d’identité nationale et d’actes de naissance pour ceux qui n’ont pas atteint la majorité. Nous devrions être tolérants par rapport aux étrangers légalement établis dans notre pays. Le tribalisme est une forme de fascisme, car le tribaliste ou claniste croit à la supériorité d’un clan ou d’une ethnie sur les autres. Ce sont des conceptions du moyen âge, des antiquités, rejetées par la science. Les Djiboutiens sont égaux qu’il soit du sud, du nord, du centre, de l’est ou de l’Ouest. Commençons par adopter le slogan : l’amour de la patrie et non la haine du dictateur comme slogan ou hachtag. La lutte contre le tribalisme passe l’aide aux personnes licenciées et humiliées par le régime pour leurs idées sans regarder son appartenance religieuse, ethnique et clanique. Soyons solidaires des frères et sœurs tués au nord comme au sud par ce régime liberticide. C’est l’amour de l’autre qui est l’arme le plus redouble contre la haine tribale. Ce dictateur observe et veut une situation comparable à celle en Burundi ou la haine tue chaque jour de dizaines de personnes non armées. Chers compatriotes mes idées méritent d’être compléter et je pense bientôt vous écrire sur comment lutter contre les autres stratégies du dictateur.

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