Ecailles de pangolin et ivoire saisies.
Afin de répondre des accusations portées contre eux, le gang de trafiquants comparaîtra devant le tribunal de première instance de Bonabéri le 26 avril 2019. Au moment de leur arrestation à Douala, le mois dernier, ils étaient en possession des écailles de pangolin et de l’ivoire.
Les quatre individus ont été arrêtés avec environ deux tonnes d'écailles de pangolin et environ 200 kg d'ivoire d'éléphant au cours d'une opération de répression menée par une équipe composée d’agents de la faune et des policiers. Les informations après leur arrestation font état de trafic de produits fauniques, notamment d'écailles de pangolin et de l’ivoire, une marchandise de contrebande qui devait être par la suite transportée au Nigéria. Ils avaient des entreprises de façade pour couvrir le trafic de produits de la faune.
L'un d'entre eux utilisait un magasin de téléphones portables, à partir duquel il opérait, tandis que l'autre s'occupait du poivre et d'un ingrédient local appelé «djansang». Les écailles de pangolin et l’ivoire étaient dissimulés dans les sacs de poivre et de « djansang » lors de leur transport. Les rapports ont également fait état de ce qu'ils avaient activé un vaste réseau de petits trafiquants dans des villes des régions de l'Est, du Centre et du Sud, notamment Batouri, Messanmena, Ngoyla, Abong-Mbang, Yoko et Ayos. Les produits illégaux étaient stockés dans les locaux de l’un des trafiquants de Douala avant leur exportation vers le Nigéria. À la suite de leur arrestation, une perquisition effectuée dans les lieux a révélé des fragments d'écailles de pangolin jonchant plusieurs pièces. «C’est une grande victoire pour nous, d’avoir appréhendé des individus qui exploitent illégalement des produits de la faune», a déclaré Francis Durand Nna, délégué régional des Forêt et de la Faune du Littoral, à la suite de leur arrestation.
L’opération qui a conduit à l’arrestation de ces trafiquants a bénéficié de l’assistance technique de LAGA, une ONG qui appuie le ministère des Forêts et de la Faune dans la traque et l’arrestation des trafiquants depuis 2003. S'ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et / ou une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de FCFA, les pangolins étant classés dans la catégorie des espèces sauvages totalement protégées. Le Cameroun est l'hôte de trois espèces de pangolins, à savoir le pangolin ventre noir, le pangolin à ventre blanc et le pangolin géant. Des écailles des trois espèces de pangolins ont été trouvées lors de la saisie.
Les quatre individus ont été arrêtés avec environ deux tonnes d'écailles de pangolin et environ 200 kg d'ivoire d'éléphant au cours d'une opération de répression menée par une équipe composée d’agents de la faune et des policiers. Les informations après leur arrestation font état de trafic de produits fauniques, notamment d'écailles de pangolin et de l’ivoire, une marchandise de contrebande qui devait être par la suite transportée au Nigéria. Ils avaient des entreprises de façade pour couvrir le trafic de produits de la faune.
L'un d'entre eux utilisait un magasin de téléphones portables, à partir duquel il opérait, tandis que l'autre s'occupait du poivre et d'un ingrédient local appelé «djansang». Les écailles de pangolin et l’ivoire étaient dissimulés dans les sacs de poivre et de « djansang » lors de leur transport. Les rapports ont également fait état de ce qu'ils avaient activé un vaste réseau de petits trafiquants dans des villes des régions de l'Est, du Centre et du Sud, notamment Batouri, Messanmena, Ngoyla, Abong-Mbang, Yoko et Ayos. Les produits illégaux étaient stockés dans les locaux de l’un des trafiquants de Douala avant leur exportation vers le Nigéria. À la suite de leur arrestation, une perquisition effectuée dans les lieux a révélé des fragments d'écailles de pangolin jonchant plusieurs pièces. «C’est une grande victoire pour nous, d’avoir appréhendé des individus qui exploitent illégalement des produits de la faune», a déclaré Francis Durand Nna, délégué régional des Forêt et de la Faune du Littoral, à la suite de leur arrestation.
L’opération qui a conduit à l’arrestation de ces trafiquants a bénéficié de l’assistance technique de LAGA, une ONG qui appuie le ministère des Forêts et de la Faune dans la traque et l’arrestation des trafiquants depuis 2003. S'ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et / ou une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de FCFA, les pangolins étant classés dans la catégorie des espèces sauvages totalement protégées. Le Cameroun est l'hôte de trois espèces de pangolins, à savoir le pangolin ventre noir, le pangolin à ventre blanc et le pangolin géant. Des écailles des trois espèces de pangolins ont été trouvées lors de la saisie.