Dans le cadre de leur responsabilité sociétale qui est de contribuer au renforcement des capacités sur la RSE en Afrique, le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM) et l’Institut Afrique offrent aux étudiants et journalistes une formation sur la communication RSE et l’éco-communication le 20 et 21 août, au siège du GICAM à Douala.
En effet, pour une modique somme de 7 500 FCFA (à peine 12 euros), les 50 premiers inscrits auront l’immense privilège de participer à une formation identique à celle proposée aux entreprises mais pour un coût différent.
Et ce n’est pas tout. Plusieurs personnalités partageront leurs expériences avec les participants. La première a pesé de tout son poids pour que cette formation soit gracieuse offerte aux étudiants et journalistes. Il s’agit de Marème Malong, CEO MW, membre du Conseil Exécutif et responsable RSE au GICAM.
Le second a tout simplement reporté ses vacances pour intervenir à cette formation. Merci encore à Michel Lobé Éwané, Rédacteur en Chef Délégué de Forbes Afrique pour sa disponibilité et son soutien.
Après avoir participé à une formation sur la même thématique, les témoignages de Blaise Étoa, Chef du Département Communication de Orange Cameroun et Dieudonné Gaïbai, Responsable Communication de CAMRAIL seront très attendus.
Une expression populaire stipule que « Tout mène au journalisme et le journalisme mène à tout mais l’essentiel est de savoir sortir ». Depuis quelques années, aussi bien en Afrique qu’à l’international, on observe que les postes de responsable RSE sont de plus en plus occupés par des journalistes. Il n’est pas rare que la fonction RSE soit cumulée avec celle de responsable communication.
On peut conclure que les entreprises accordent un intérêt particulier à leur communication RSE. Mais dans le contexte africain, on note une communication « excessive » sur les actions philanthropiques ou de citoyenneté au détriment de véritables démarches de RSE. La communication RSE ne consiste pas à de l’auto-satisfaction mais un devoir de transparence sur ses points forts et ceux qui restent à améliorer.
Les journalistes ont donc un rôle majeur à jouer dans l’information du public. Rappelons qu’il y a sept (7) questions centrales de RSE : gouvernance, droit de l’homme, environnement, relations avec les consommateurs, bonne pratique des affaires, communauté et développement local, relations et conditions de travail.
Lorsqu’une entreprise communique sur une initiative et qu’elle la valorise comme RSE ou citoyenne, il revient aux médias de l’interpeller sur les autres questions centrales et de consulter l’ensemble des parties prenantes impliquées.
Il est donc regrettable que les médias relaient, sans analyse critique, les informations des entreprises auto-déclarées citoyennes ou responsables alors même que les pratiques irresponsables sont la norme.
Prenons le cas du Cameroun où officiellement à peine 10 % des salariés sont affiliés à la Sécurité Sociale. Sur la pléthore d’entreprises camerounaises (y compris les filiales des multinationales) qui vantent leur citoyenneté, combien déclare leurs salariés ? Et même quand les salariés sont déclarés, rares sont les entreprises qui reversent effectivement les cotisations à l’Etat.
La majorité des entreprises camerounaises sont spécialisées dans les « emplois précaires » avec des salariés intérimaires et des stagiaires qui sont des permanents. En les faisant miroiter un éventuel embauche, c’est parfois sur ces « temporaires-permanents » que repose le fonctionnement de l’entreprise.
Ces pratiques irresponsables des entreprises camerounaises (y compris les filiales des multinationales pourtant soumises à des obligations internationales de RSE) sont loin d’être une exception en Afrique. Bien au contraire.
Une analyse similaire du contexte africain par rapport aux 7 questions centrales de la RSE pourrait réserver bien de surprises sur le décalage entre la communication RSE et les pratiques responsables.
La Responsabilité Sociétale des journalistes africains est donc interpellée. En matière de RSE, il ne suffit plus de relayer les communiqués de presse et les publireportages mais de mener des enquêtes de fond, de demander des preuves et d’évoquer l’ensemble des questions centrales.
On peut saluer la pertinence des articles sur la RSE de Christelle Kouetcha, journaliste au Quotidien de l’Economie dont le travail a été reconnu par ses pairs grâce au Prix Bibi Ngota 2013, du journalisme contre l’impunité en Afrique pour des articles qui dénonçaient les pratiques irresponsables de certaines entreprises.
En plus des gouvernements et des entreprises, l’interpellation très critique des journalistes sur la RSE doit être étendue à l’ensemble des parties prenantes y compris les ONG et les experts. Les premiers ne doivent pas seulement adopter une posture de dénonciation parfois pour défendre certains intérêts inavoués et les seconds doivent affiner leurs analyses et démontrer leur pertinence dans le contexte africain.
Pour avoir les bonnes lunettes de la RSE en Afrique, la réflexion sur les questions centrales dépendra également de la vision des journalistes et des bonnes questions.
Comment la RSE peut changer quotidiennement la vie des gens et particulièrement celle du citoyen lambda en Afrique ? Cette question pertinente d’une journaliste tunisienne est gravée dans notre mémoire et sert de boussole pour nos analyses sur la RSE.
En marge du huitième Forum pour le Développement de l’Afrique (ADF VIII), organisé en octobre dernier à Addis-Abeba par la Commission Economique pour l’Afrique, une formation a été proposée aux journalistes sur leur rôle de vigiles et de chiens de garde pour la « gestion et la mobilisation des ressources naturelles au service du développement de l’Afrique ».
En conclusion de l’article de présentation de cette formation paru dans ADF Aujourd’hui daté du 23 octobre 2012, Marie-Noëlle Nguichi, l’une des rédactrices en chef a apporté la précision suivante : « Et pour qu’ils agissent en tout temps avec professionnalisme, tous les intervenants ont rappelé à ces chiens de garde la nécessité de faire leur métier de journaliste en toute honnêteté et responsabilité, en évitant à leur tour la spirale de la corruption qui gangrène tous les corps sociaux. »
Avant d’évoquer les pratiques irresponsables des autres entreprises, il faudrait évidemment que les journalistes africains se penchent sérieusement sur la Responsabilité Sociétale des médias. Lors d’un débat télévisé, Grégoire Owona, le Ministre Camerounais du Travail et de la Sécurité Sociale a aussi rappelé que les médias étaient l’un des secteurs d’activités où on avait trop peu de salariés affiliés à la sécurité sociale.
Qu’en est-il des autres pays africains ?
A quand une grande enquête sur les pratiques RSE des médias, agences de presse et de communication africains ?
Lors de la formation du 20 et 21 août, nous allons étudier les cas de certains médias et agences de communication.
Au-delà de cette formation, nous avons espoir que les journalistes africains publieront des dossiers sur les pratiques RSE de leur corps de métier.
Ils n’auront pas trop de difficultés pour trouver des informateurs puisqu’ils seront les principales sources et nul doute que les patrons des médias et d’agences, dans une logique d’exemplarité, joueront le jeu de la transparence.
Et si les médias, agences de communication et de presse faisaient partie des entreprises les plus responsables en Afrique…
Thierry Téné, Directeur de l’Institut Afrique RSE
Nos prochaines interventions :
· 20 et 21 août, GICAM, Douala, formation sur la communication sur la Responsabilité Sociétale et Eco-communication : offre spéciale du GICAM et de l’Institut Afrique RSE pour les journalistes et les étudiants en marketing, communication et journalisme
· Fin août / début septembre, Luanda, atelier d’information et séminaire de formation sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises en Angola
· 10 septembre, Cercle Interallié, Paris,petit-déjeuner sur la RSE en Afrique et la présentation de la troisième édition du forum international des pionniers de la RSE en Afrique (ouvert à la presse et sur invitation) avec la participation des partenaires de la manifestation : Martine Jauroyon, Directrice Développement Durable et Performance (EGIS), Simone Mechiche, Director Corporate Social Responsibility, Region Intercontinental (SANOFI) et Alexandra Palt, Directrice Responsabilité Sociétale et Environnementale (L’ORÉAL)
· 16 au 18 septembre, Genève, Rencontre des institutions internationales pour étudier les possibilités de convergence sur la RSE en Afrique
· 2 octobre, Sheraton Airport Hotel, Montréal, intervention sur la Responsabilité Sociétale des industries extractives en Afrique lors de la Third Meeting of the Global Partnership for Business and Biodiversity organisé par la Convention pour la Diversité Biologique (CDB) et Canadian Business and Biodiversity Council (CBBC)
· 9 octobre, Yaoundé, séance de partage avec le comité de compétitivité sur la stratégie RSE
· 10 octobre, Yaoundé, Atelier technique secteur privé – secteur public sur le thème « RSE : levier de compétitivité et de performance des entreprises camerounaises face à la mondialisation »
· 14 au 18 octobre, ESSEC, Université de Douala, première session du Kilimandjaro University : l’Université Africaine de la RSE organisée par l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC), Kilimandjaro (réseau africain des acteurs de la RSE et du DD) et l’Institut Afrique RSE : Formation certifiante des cadres et dirigeants sur la mise en œuvre opérationnelle de la Responsabilité Sociétale des Entreprises dans le contexte africain
· 22 octobre, Paris, Délibération du Prix Orange pour l’entrepreneur social en Afrique
· 5 au 7 novembre, Congo-Brazzaville, Formation sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises dans le contexte africain
· 20 au 22 novembre, Douala intervention sur les opportunités de green business et d’investissement en Afrique lors de la première édition du Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne (FIFAS 2013)
· 27 et 28 novembre, Accra, troisième édition du forum international des pionniers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises en Afrique organisée par the Ghana Employers’ Association , principale organisation patronale, et l’Institut Afrique RSE
· 12 décembre, Douala, intervention lors du premier forum national pour un tourisme responsable au Cameroun
En effet, pour une modique somme de 7 500 FCFA (à peine 12 euros), les 50 premiers inscrits auront l’immense privilège de participer à une formation identique à celle proposée aux entreprises mais pour un coût différent.
Et ce n’est pas tout. Plusieurs personnalités partageront leurs expériences avec les participants. La première a pesé de tout son poids pour que cette formation soit gracieuse offerte aux étudiants et journalistes. Il s’agit de Marème Malong, CEO MW, membre du Conseil Exécutif et responsable RSE au GICAM.
Le second a tout simplement reporté ses vacances pour intervenir à cette formation. Merci encore à Michel Lobé Éwané, Rédacteur en Chef Délégué de Forbes Afrique pour sa disponibilité et son soutien.
Après avoir participé à une formation sur la même thématique, les témoignages de Blaise Étoa, Chef du Département Communication de Orange Cameroun et Dieudonné Gaïbai, Responsable Communication de CAMRAIL seront très attendus.
Une expression populaire stipule que « Tout mène au journalisme et le journalisme mène à tout mais l’essentiel est de savoir sortir ». Depuis quelques années, aussi bien en Afrique qu’à l’international, on observe que les postes de responsable RSE sont de plus en plus occupés par des journalistes. Il n’est pas rare que la fonction RSE soit cumulée avec celle de responsable communication.
On peut conclure que les entreprises accordent un intérêt particulier à leur communication RSE. Mais dans le contexte africain, on note une communication « excessive » sur les actions philanthropiques ou de citoyenneté au détriment de véritables démarches de RSE. La communication RSE ne consiste pas à de l’auto-satisfaction mais un devoir de transparence sur ses points forts et ceux qui restent à améliorer.
Les journalistes ont donc un rôle majeur à jouer dans l’information du public. Rappelons qu’il y a sept (7) questions centrales de RSE : gouvernance, droit de l’homme, environnement, relations avec les consommateurs, bonne pratique des affaires, communauté et développement local, relations et conditions de travail.
Lorsqu’une entreprise communique sur une initiative et qu’elle la valorise comme RSE ou citoyenne, il revient aux médias de l’interpeller sur les autres questions centrales et de consulter l’ensemble des parties prenantes impliquées.
Il est donc regrettable que les médias relaient, sans analyse critique, les informations des entreprises auto-déclarées citoyennes ou responsables alors même que les pratiques irresponsables sont la norme.
Prenons le cas du Cameroun où officiellement à peine 10 % des salariés sont affiliés à la Sécurité Sociale. Sur la pléthore d’entreprises camerounaises (y compris les filiales des multinationales) qui vantent leur citoyenneté, combien déclare leurs salariés ? Et même quand les salariés sont déclarés, rares sont les entreprises qui reversent effectivement les cotisations à l’Etat.
La majorité des entreprises camerounaises sont spécialisées dans les « emplois précaires » avec des salariés intérimaires et des stagiaires qui sont des permanents. En les faisant miroiter un éventuel embauche, c’est parfois sur ces « temporaires-permanents » que repose le fonctionnement de l’entreprise.
Ces pratiques irresponsables des entreprises camerounaises (y compris les filiales des multinationales pourtant soumises à des obligations internationales de RSE) sont loin d’être une exception en Afrique. Bien au contraire.
Une analyse similaire du contexte africain par rapport aux 7 questions centrales de la RSE pourrait réserver bien de surprises sur le décalage entre la communication RSE et les pratiques responsables.
La Responsabilité Sociétale des journalistes africains est donc interpellée. En matière de RSE, il ne suffit plus de relayer les communiqués de presse et les publireportages mais de mener des enquêtes de fond, de demander des preuves et d’évoquer l’ensemble des questions centrales.
On peut saluer la pertinence des articles sur la RSE de Christelle Kouetcha, journaliste au Quotidien de l’Economie dont le travail a été reconnu par ses pairs grâce au Prix Bibi Ngota 2013, du journalisme contre l’impunité en Afrique pour des articles qui dénonçaient les pratiques irresponsables de certaines entreprises.
En plus des gouvernements et des entreprises, l’interpellation très critique des journalistes sur la RSE doit être étendue à l’ensemble des parties prenantes y compris les ONG et les experts. Les premiers ne doivent pas seulement adopter une posture de dénonciation parfois pour défendre certains intérêts inavoués et les seconds doivent affiner leurs analyses et démontrer leur pertinence dans le contexte africain.
Pour avoir les bonnes lunettes de la RSE en Afrique, la réflexion sur les questions centrales dépendra également de la vision des journalistes et des bonnes questions.
Comment la RSE peut changer quotidiennement la vie des gens et particulièrement celle du citoyen lambda en Afrique ? Cette question pertinente d’une journaliste tunisienne est gravée dans notre mémoire et sert de boussole pour nos analyses sur la RSE.
En marge du huitième Forum pour le Développement de l’Afrique (ADF VIII), organisé en octobre dernier à Addis-Abeba par la Commission Economique pour l’Afrique, une formation a été proposée aux journalistes sur leur rôle de vigiles et de chiens de garde pour la « gestion et la mobilisation des ressources naturelles au service du développement de l’Afrique ».
En conclusion de l’article de présentation de cette formation paru dans ADF Aujourd’hui daté du 23 octobre 2012, Marie-Noëlle Nguichi, l’une des rédactrices en chef a apporté la précision suivante : « Et pour qu’ils agissent en tout temps avec professionnalisme, tous les intervenants ont rappelé à ces chiens de garde la nécessité de faire leur métier de journaliste en toute honnêteté et responsabilité, en évitant à leur tour la spirale de la corruption qui gangrène tous les corps sociaux. »
Avant d’évoquer les pratiques irresponsables des autres entreprises, il faudrait évidemment que les journalistes africains se penchent sérieusement sur la Responsabilité Sociétale des médias. Lors d’un débat télévisé, Grégoire Owona, le Ministre Camerounais du Travail et de la Sécurité Sociale a aussi rappelé que les médias étaient l’un des secteurs d’activités où on avait trop peu de salariés affiliés à la sécurité sociale.
Qu’en est-il des autres pays africains ?
A quand une grande enquête sur les pratiques RSE des médias, agences de presse et de communication africains ?
Lors de la formation du 20 et 21 août, nous allons étudier les cas de certains médias et agences de communication.
Au-delà de cette formation, nous avons espoir que les journalistes africains publieront des dossiers sur les pratiques RSE de leur corps de métier.
Ils n’auront pas trop de difficultés pour trouver des informateurs puisqu’ils seront les principales sources et nul doute que les patrons des médias et d’agences, dans une logique d’exemplarité, joueront le jeu de la transparence.
Et si les médias, agences de communication et de presse faisaient partie des entreprises les plus responsables en Afrique…
Thierry Téné, Directeur de l’Institut Afrique RSE
Nos prochaines interventions :
· 20 et 21 août, GICAM, Douala, formation sur la communication sur la Responsabilité Sociétale et Eco-communication : offre spéciale du GICAM et de l’Institut Afrique RSE pour les journalistes et les étudiants en marketing, communication et journalisme
· Fin août / début septembre, Luanda, atelier d’information et séminaire de formation sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises en Angola
· 10 septembre, Cercle Interallié, Paris,petit-déjeuner sur la RSE en Afrique et la présentation de la troisième édition du forum international des pionniers de la RSE en Afrique (ouvert à la presse et sur invitation) avec la participation des partenaires de la manifestation : Martine Jauroyon, Directrice Développement Durable et Performance (EGIS), Simone Mechiche, Director Corporate Social Responsibility, Region Intercontinental (SANOFI) et Alexandra Palt, Directrice Responsabilité Sociétale et Environnementale (L’ORÉAL)
· 16 au 18 septembre, Genève, Rencontre des institutions internationales pour étudier les possibilités de convergence sur la RSE en Afrique
· 2 octobre, Sheraton Airport Hotel, Montréal, intervention sur la Responsabilité Sociétale des industries extractives en Afrique lors de la Third Meeting of the Global Partnership for Business and Biodiversity organisé par la Convention pour la Diversité Biologique (CDB) et Canadian Business and Biodiversity Council (CBBC)
· 9 octobre, Yaoundé, séance de partage avec le comité de compétitivité sur la stratégie RSE
· 10 octobre, Yaoundé, Atelier technique secteur privé – secteur public sur le thème « RSE : levier de compétitivité et de performance des entreprises camerounaises face à la mondialisation »
· 14 au 18 octobre, ESSEC, Université de Douala, première session du Kilimandjaro University : l’Université Africaine de la RSE organisée par l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC), Kilimandjaro (réseau africain des acteurs de la RSE et du DD) et l’Institut Afrique RSE : Formation certifiante des cadres et dirigeants sur la mise en œuvre opérationnelle de la Responsabilité Sociétale des Entreprises dans le contexte africain
· 22 octobre, Paris, Délibération du Prix Orange pour l’entrepreneur social en Afrique
· 5 au 7 novembre, Congo-Brazzaville, Formation sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises dans le contexte africain
· 20 au 22 novembre, Douala intervention sur les opportunités de green business et d’investissement en Afrique lors de la première édition du Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne (FIFAS 2013)
· 27 et 28 novembre, Accra, troisième édition du forum international des pionniers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises en Afrique organisée par the Ghana Employers’ Association , principale organisation patronale, et l’Institut Afrique RSE
· 12 décembre, Douala, intervention lors du premier forum national pour un tourisme responsable au Cameroun