Le document falsifié utilisé par les trafiquants.
Les trois individus ont été arrêtés lors d'une opération "coup de poing" menée par les agents de la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Littoral et de la police judiciaire, assistés techniquement par de "The Last Great Ape Organization" (Laga). Selon des sources proches de l'affaire, deux des trois suspects appréhendés sont des frères âgés de 21 et 24 ans et étudiants en droit à l'université de Yaoundé-Soa, en première et troisième année respectivement. Le troisième, cousin des deux autres, soupçonné d'être le chef de gang est un comptable âgé de 30 ans et travaille pour une société basée à Douala. Les deux frères ont été arrêtés au quartier Akwa à Douala, alors qu'ils tentaient de finaliser une transaction en vue d’une prétendue vente d’espèces sauvages protégées.
Lors des tractations en vue de la transaction illégale avec une femme de race blanche, censée venir de l'Ouzbékistan. Le gang a utilisé des documents falsifiés, y compris un permis CITES, document délivré par le ministère des Forêts et de la Faune, à ceux qui désirent exporter des espèces fauniques hors du pays. Le permis CITES est signé par le ministre, mais ces arnaqueurs en ont falsifié un, imitant par la même occasion la signature de l’actuel ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, Ngole Philip Ngwese, pour l’utiliser comme preuve de l'autorisation d'exportation dans le but de convaincre l'acheteur qu'ils pouvaient légalement exporter les animaux.
Le principal suspect a fait usage d’un faux nom (Peter Caldwell) tout au long de la négociation, laquelle se déroulait essentiellement sur Internet.
Documents falsifiés
Après l'interpellation et la détention des deux premiers suspects qui avaient voyagé toute la nuit du 29 janvier 2016 de Yaoundé à Douala pour achever leur plan d’escroquerie, les enquêtes menées par la police judiciaire et les agents de la faune ont rapidement conduit à la localisation du lieu dit "Feu Bessengue" à Douala du troisième suspect. Les enquêtes préliminaires ont révélé qu'ils n'étaient pas à leur premier forfait, dans la mesure où ils avaient fait d'autres offres auparavant. D’autres documents falsifiés ont été retrouvé, notamment un contrat attestant de l’existence d’une société d'exportation des animaux, basée à Douala. Et dans ce contrat il est mentionné qu'ils devraient expédier un petit guépard à Jakarta, en Indonésie.
Ces infractions sont punissables conformément aux dispositions de l'article 158 de la loi faunique de 1994, à une peine de prison pouvant aller jusqu'à 3 ans et au paiement d'une amende dont le montant peut atteindre la barre de 10 millions de FCFA et de l'article 203 du code pénal camerounais qui prévoit jusqu’à 20 ans de prison pour toute personne reconnue coupable de falsification des timbres et des documents gouvernementaux. " Est puni d'un emprisonnement de dix à vingt ans celui qui contrefait ou falsifie, soit la signature du Président de la République, du vice-président, du Premier ministre, ou d'un ministre, ministre adjoint ou secrétaire d'Etat, soit un timbre national, soit un poinçon servant à marquer les matières d'or et d'argent ", dispose le code pénal.
Lors des tractations en vue de la transaction illégale avec une femme de race blanche, censée venir de l'Ouzbékistan. Le gang a utilisé des documents falsifiés, y compris un permis CITES, document délivré par le ministère des Forêts et de la Faune, à ceux qui désirent exporter des espèces fauniques hors du pays. Le permis CITES est signé par le ministre, mais ces arnaqueurs en ont falsifié un, imitant par la même occasion la signature de l’actuel ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, Ngole Philip Ngwese, pour l’utiliser comme preuve de l'autorisation d'exportation dans le but de convaincre l'acheteur qu'ils pouvaient légalement exporter les animaux.
Le principal suspect a fait usage d’un faux nom (Peter Caldwell) tout au long de la négociation, laquelle se déroulait essentiellement sur Internet.
Documents falsifiés
Après l'interpellation et la détention des deux premiers suspects qui avaient voyagé toute la nuit du 29 janvier 2016 de Yaoundé à Douala pour achever leur plan d’escroquerie, les enquêtes menées par la police judiciaire et les agents de la faune ont rapidement conduit à la localisation du lieu dit "Feu Bessengue" à Douala du troisième suspect. Les enquêtes préliminaires ont révélé qu'ils n'étaient pas à leur premier forfait, dans la mesure où ils avaient fait d'autres offres auparavant. D’autres documents falsifiés ont été retrouvé, notamment un contrat attestant de l’existence d’une société d'exportation des animaux, basée à Douala. Et dans ce contrat il est mentionné qu'ils devraient expédier un petit guépard à Jakarta, en Indonésie.
Ces infractions sont punissables conformément aux dispositions de l'article 158 de la loi faunique de 1994, à une peine de prison pouvant aller jusqu'à 3 ans et au paiement d'une amende dont le montant peut atteindre la barre de 10 millions de FCFA et de l'article 203 du code pénal camerounais qui prévoit jusqu’à 20 ans de prison pour toute personne reconnue coupable de falsification des timbres et des documents gouvernementaux. " Est puni d'un emprisonnement de dix à vingt ans celui qui contrefait ou falsifie, soit la signature du Président de la République, du vice-président, du Premier ministre, ou d'un ministre, ministre adjoint ou secrétaire d'Etat, soit un timbre national, soit un poinçon servant à marquer les matières d'or et d'argent ", dispose le code pénal.