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Droit de réponse au propagandiste menteur Djibouti24


Alwihda Info | Par Mohamed Qayaad - 11 Novembre 2014


Depuis un certain temps,Djibouti24 s’est de plus en plus clairement teinté de DAFphobie, à travers une intensification du discours « anti daf » convenu, certes, mais aussi par la diffusion croissante d’une représentation anti iog bien connue des djiboutiens .


Djibouti24 aka Goebbles habite dans "son” monde imaginaire .Car c'est comme ça qu'il le vit. Normal. En dehors du bocal, il n'a pas réussi à en imposer.Il ment, pour échapper à son emprise, tenter d’exister en dehors de son champ d’action, d’attraction ou de sensibilité. Tout en espérant l’attention des djiboutiens/nes (cf DAF tire à boulet rouge sur l'USN et ses "vieux" paru dans sa page FB 10/11/2014). Pourrait-il devenir possible de critiquer à Djibouti la politique d'IOG sans se faire d'office taxer de DAF? Peut-on enfin avoir le droit de manifester quelque compassion pour les souffrances du peuple djiboutien sans passer à priori pour un apologue de l’opposition djiboutienne?
Permettez-moi d’en douter..
La manipulation est plus subtile, elle tient dans la description d’une réalité volontairement tronquée et parcellaire qui nie singulièrement l'information.
Il use de méthodes inadmissibles à l'encontre de tous ceux qui critiquent un tant soit peu ses thèses.Mais j'ai beau avoir du mal à comprendre ce que DAF peut bien avoir à faire dans mon texte (MJO, le symbole de l’arbitraire et la barbarie), l'entreprise de diabolisation dont il fait l'objet me soulève le cœur, car elle surfe sur les fantasmes d'invasion les plus malsains et les plus délirants .Car, pour démontrer sa thèse, tous les moyens sont bons, y compris la mauvaise foi, la calomnie et l'approximation, qu'il est en passe d'élever au rang des beaux-arts.
Mais qu'importe : la cause est entendue. Il faut bien constater que, de plus en plus, pour les agitateurs enragés de l'épouvantail ethnico-tribal, la vérité et les faits n'ont strictement aucune importance.
Son discours pullule des adjectifs " haineux " et des expressions à faire frémir, à faire froid dans le dos, à glacer le sang Djibouti24 écrit " Le technicien belge, plus que jamais isolé au sein de l'USN avec sa milice “ Et de conclure : " un combat entre la voie de la raison et de la tolérance contre celle du tribalisme et de l'instrumentalisation. "
Par sa virulence, une telle déclaration choque et consterne. Sont-ce là les mots d’un organe nourri d’une volonté de pacification ? Au lieu de cela, son discours, par ses thèses grossièrement alarmistes, par les préjugés et l'ignorance qu'il traduit, ne fait qu'alimenter activement le ressentiment justifié de ladite communauté - alimenter, donc, ce qu'il prétend combattre. Bref, ces propos inconsidérés sont une claire incitation à la violence.
Aucune critique , aucun commentaire, pour réclamer par les mots la tête d’un régime despotique et tyrannique. Bien au contraire ,il a développé presque systématiquement une réaction de refus des faits naturels qui sont survennus.À croire qu'il en est vraiment convaincu lui-même. Ce qui est encore pire, c’est que son texte passe sous silence la responsabilité morale du régime génocidaire.
De toutes façons, ça ne change rien : un mensonge proféré à soi-même reste un mensonge. Y-a-t il parmi nous, “les djiboutiens”, un esprit capable de raisonner et d’ arraisonner tout cet amas textuel à la dérive?
Donc, le risque est grand que tout cela ne veuille rien dire. Mais le risque est tout aussi important que tout cela cherche une nouvelle fois, du coté de l’origine, en s’originant, à tout dire! “ Se risquer à ne rien-vouloir-dire, c’est entrer dans le jeu, et d’abord dans le jeu de la différence qui fait qu’aucun mot, aucun concept, aucun énoncé majeur ne viennent résumer et commander, depuis la présence théologique d’un centre, le mouvement et l’espacement textuel des différences. ”. Peut-être, y avez-vous songé? , qu’il y va avec “ l’épaulé-jeté ” d’une stratégie du pas d(e)u tout et d’une politique du ne-rien-vouloir-dire!
Cette réaction de refus peut être mêlée de doute, de rejet et/ou de peur.C’est un peu comme si le recours au mensonge n’était fait que pour attirer l’attention sur un mensonge plus essentiel et compromettant pour la vie.
Les menteurs invétérés ( Djibouti24 semble faire parti de ceux-là ) existent. Les gens mentent pour mille et une raisons. Mais il y en a qui mentent pour mentir, sans aucun but précis, sans intention consciente. C'est comme une façon bien à eux de se donner de l'importance, une façon de se valoriser, de se rendre intéressant, de dire n'importe quoi, sur n'importe quoi ou n'importe qui, même si ça peut blesser, simplement pour le plaisir d'inventer. Pour attirer l'attention sur leur valeur personnelle. Un vice animiste de l'esprit.
Comme prévu, il n'y manquait ni la part d'admiration obligatoire et conventionnelle, ni la façon qu'il donne (un peu plus discrètement cette fois-ci, étant donné les circonstances) la leçon aux djiboutiens qu'il n'aime pas, ni la dose de perfidie et de bassesse qui est jugée nécessaire pour donner une impression d'impartialité et d'objectivité.
Je suis frappé depuis longtemps par ceci : c'est probablement toute notre époque et tout le système dans lequel nous vivons aujourd'hui qui excellent jusqu'à la virtuosité dans l'art de ne pas tirer de conséquences, et en particulier de ne pas en tirer de ce qu'ils ont appris et savent ou croient savoir.
L'être n'existe que par l'énonciation. Or si la réalité subjective n'existe que comme invention d'un sujet parlant, la notion de référentialité finit par s'évanouir.
Djibouti24 fait, à sa manière, de la fiction un instrument de vérité, comme pour signifier que notre vérité profonde est ancrée dans l'imaginaire.
Aussi, faut-il signaler l'influence de Freud qui, faisant de l'oubli un " vecteur de vérité ", jette un doute irréfragable sur la possibilité du " gnothi seauton ".
Fustré qui rêve de célébrité, il vient sur facebook prendre sa revanche. Il roule les mécaniques, joue les connaisseurs. Vous n’êtes pas d'accord? Allez vous faire voir ailleurs ! Il affirme, ordonne, pique des colères, désigne les boucs émissaires, envoie sa meute de courtisans déchiqueter la victime. Vous sert son arrogance en guise d'argument.
La vérité de Djibouti24 est indissociable de son imaginaire. Il suffirait, pour en avoir la certitude, de penser à Balzac qui, sur son lit de mort, appelle Brianchon, le médecin de la Comédie humaine à son secours.
Imposteur, manipulateur, souvent lâche, il vous enjôle pour vous prendre au revers. Tantôt voleur, tantôt gendarme, il n'a pas d'idéal fixe. Il joue dans tous les camps, et se rejouit de les trahir tous.Il en jette pour épater la galerie, mais il n'est pas forcément dupe.Mystificateur, il jubile dans son jeu d'agent double. Ou triple. Il ne sait plus.Il a du mal à s'immaginer ailleurs que sur un piédestal. Alors, il se surdimensionne, s'invente des exploits, des aventures.
Loin de véhiculer une réalité objective, son discours est avant tout un espace d'exorcisme de fantasmes et d'obsessions intimes.
Mais cette fictionnalisation de soi, c'est aussi celle de Flaubert avec sa fameuse formule " Madame Bovary, c'est moi ", celle de Malraux : " ni vrai, ni faux, mais vécu " ( La condition humaine, Paris, Gallimard, coll. " Folio ", 1990, p. 247 ) .
Je ne suis pas DAF mais j'admire son courage et sa détermination. Je le cite: “DAF publie sous l'un de ses innombrables nom de plume, ici Mohamed Qayad”. Mensonge que des crimes nous commetons en ton nom!Super! Voilà un vrai scoop.
De quel personnage parlez-vous? De celui que vous déformez pour le rendre plus accessible et plus acceptable? A le lire, il n'y a que lui qui possède la vérité .Pures bagatelles que des feuilles!

Sans aller jusqu’à cautionner la politique des opposants à l’égard du système djiboutien , il faudrait quand même être un sacré "terroriste dans l’âme" pour faire de l’UMP un mouvement humain, tolérant et pacifiste.

Voilà une nouvelle qui me fait chaud au coeur,moi qui pensais que les sincères opposants et autres racontaient des mensonges ... Ouf, me voilà rassuré. Répondez à cela , je suis vraiment curieux de vous lire.
Dites-moi donc en quoi les opposants djiboutiens se seraient trompés depuis de si nombreuses années. Je serais curieux de l’apprendre de votre plume.Serait-ce donc là où doit vous mener votre ouverture d’esprit ? Je suis heureux de l’apprendre.
Mais je crains fort que vous fassiez fausse route dans votre quête de dire “la vérité ". En tous les cas, vos propos illustrent à la perfection la propension de votre mensonge à vouloir conquérir le pouvoir et les djiboutiens.Peine perdue!
Si vous pensez en cela prolonger mes propos, vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, et je trouve votre comparaison pathétique (Mohamed Qayaad ou DAF, DAF ou Mohamed Qayaad). Mais votre silence sur les points évoqués sur la nature du régime dictatorial est finalement révélateur...Votre timidité participe à entretenir la méfiance à l’égard de l’opposant djiboutien.
Je comprenais que le ton choisi par Djibouti24, le soupçon et la foi générale en leur propre infaillibilité ne contribuent à une discussion tranquille et pondérée de cette polémique.
Nous devons respecter ceux qui ne partagent pas notre opinion, sinon nous n’apprendrons jamais à écouter, discuter, trouver des solutions efficaces.
Il faut rendre justice à DAF, il permet de critiquer le régime despotique et tyrannique. Il a fait preuve de courage de bonne volonté dans ce pays où la critique sur le régime est sacrilège de sa majesté.
Je le connais personnellement, j’en appelle à lui et à d’autres, qui ont la possibilité d’influencer la situation, à ne pas créer encore une fois une société de ¨héros et continuateurs¨.

Djibouti24 se transforme en mercenaire médiatique volontaire , en créant une atmosphère de méfiance, de soupçon, de haine sur l'opposant DAF.Djibouti24 est outrageusement incorrect : ¨Il n’est pas clair pourquoi il emploie les méthodes des services secrets djiboutiens pratiquées au niveau de personnes qui font courir les bruits à des marchés¨.
Depuis un certain temps,il s’est de plus en plus clairement teinté de DAFphobie, à travers une intensification du discours « anti daf » convenu, certes, mais aussi par la diffusion croissante d’une représentation anti iog bien connue des djiboutiens .
La récurrence de ce type d’accusation mérite d’être prise au sérieux et interrogée. De la « guerre anti-rpp » à « l’agression » : persistance et métamorphose d’un stéréotype accusatoire, à travers lequel s’opèrent la criminalisation et la diabolisation des « Anti IOG » sous les multiples noms dont on les affuble (le « lobby français », le « lobby néocolonialiste », « les gauchistes et leurs alliés », etc.) .
Car cher propagandiste djibouti24 , un mensonge est une chose, un réflexe conditionné en est une autre : le mensonge trouble la connaissance ; le réflexe conditionné trouble la capacité de penser. Dans les deux cas, l’opposition à l’USN contre une dictature reconnue comme telle prend la forme d’une puissante vague « pacifiste ». Si l’ennemi est « belliciste », et à ce titre monopolise le statut d’agresseur (réel ou potentiel), les anti-bellicistes se définissent eux-mêmes comme partisans de la paix.
Si tout est inconditionnellement préférable à l'USN, alors la servitude est absolument légitimée.
Toute tentative de modifier l’ordre dictatorial djiboutien existant est récusée au nom de trois types d’arguments : le risque d’engendrer des effets contraires au but recherché (effet pervers) ; l’inutilité de l’action entreprise, supposée impuissante à modifier le statu quo (inanité) ; le risque de bouleverser une organisation fragile, représentant de précieux acquis (mise en péril).
A quoi bon en parler encore une fois ? Car nous n’avons pas tiré nos leçons.

Mohamed Qayaad



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